OUTRE-MER OUTRE-MER Le ka, identité culturelle de la Guadeloupe. Page 12 SOCIÉT
OUTRE-MER OUTRE-MER Le ka, identité culturelle de la Guadeloupe. Page 12 SOCIÉTÉ SOCIÉTÉ Suicides, malaise dans les prisons ? Page 13 BIEN-ÊTRE BIEN-ÊTRE Les bienfaits d’une bonne posture. Page 14 ART DE VIVRE ART DE VIVRE Des villes plus proches de la nature. Page 15 Page 2 ................ International Page 3 ................ International Page 4 ........................... Chine Page 5 .............................. Chine Page 6 .............................. Chine Page 7 ....................... Économie Page 8 ................... Droits humains Page 9 .................. Nouveau regard Page 10 .................. Environnement Page 11 ................................. Petites annonces Page 12 .............................................. Outre-mer Page 13 ................................................... Société Page 14 ............. Santé et bien-être Page 15 ....................... Art de vivre Page 16 ......................... Reportage ► P. 9 Nouveau regard Watson, pirate au grand coeur Du comique au tragique au cinéma ► P. 10 Environnement ► P. 14 Santé Visualisation pendant la grossesse Mexique P. 3 Philippines P. 2 Chine P. 16 S uite au lancement réussi le 17 juin dernier par l’entreprise EDF d’un emprunt sur 5 ans à 4,5 %, qui a permis de récolter une somme de 2,5 milliards d’euros, le président de la République Nicolas Sarkozy a lancé le 22 juin, devant le Congrès de Versailles, l’idée d’un « grand emprunt national » en 2010. Le chef de l’État a insisté sur la néces- sité « d’inventer le nouveau visage de notre modèle de croissance. Il s’agit de réfl échir aux domaines d’excellence de la France à 20 ans ». Le Premier minis- tre François Fillon a ensuite précisé le 28 juin qu’il ne servira ni à fi nancer les dépenses courantes ni un deuxième plan de relance, mais qu’il pourrait fi nan- cer des « secteurs stratégiques » comme « les biotechnologies, l’énergie du futur, les voitures électriques », ainsi qu’« un certain nombre de secteurs dans le domaine alimentaire ou la santé, l’édu- cation en général, l’enseignement supé- rieur et la recherche ». Concertation préalable L’idée d’un emprunt national, orienté vers des investissements à long terme, a de quoi séduire. En effet, il permet de mobiliser la population française vers un projet commun, et de lui redonner la motivation nécessaire pour envisager l’avenir avec confi ance, ce dont elle a bien besoin en ce moment. Pour défi nir les caractéristiques de cet emprunt, le chef de l’État souhaite un débat national. Il a désigné Alain Juppé et Michel Rocard, anciens Premiers ministres, pour présider une commission composée de représentants des parte- naires sociaux, et réfl échir ensemble à ce que doivent être les priorités natio- nales pour l’avenir. Cette concertation doit avoir lieu jusqu’en octobre prochain, et les conclusions seront présentées mi- novembre au Gouvernement. Les prio- rités et modalités de l’emprunt seront alors soumises au vote du Parlement, « soit par une loi de fi nances rectifi ca- tive, soit par une loi de programmation, qui sera votée au début de l’année pro- chaine ». L’emprunt sera lancé à l’issue de ce processus. Lire la suite page 7 Les bureaux du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi à Paris 12e. Hanna Szmytko/La Grande Epoque Le « grand emprunt » français est-il justifi é ? Les députés veillent au grain Élections législatives : lourde défaite du parti au pouvoir Shell sous les feux de la critique Nigeria P. 8 Une histoire de non-violence La Grande Époque UN REGARD NOUVEAU SUR UN MONDE EN ÉVOLUTION UN REGARD NOUVEAU SUR UN MONDE EN ÉVOLUTION EpochTimes.com WWW.LAGRANDEEPOQUE.COM WWW.LAGRANDEEPOQUE.COM Epoch Times Paris Genève Bruxelles Londres Berlin New York Dublin Lima Taipei Tokyo... 1 700 000 exemplaires ÉDITION 160 16 – 31 JUILLET 2009 • BIMENSUEL D ’anciens responsables du minis- tère de l’Agriculture philippin et des parlementaires dont les sénateurs de l’opposition Loren Legarda et Fran- cis Escudero accusent le gouvernement d’avoir acheté à un prix déraisonnable 1,5 million de tonnes de riz au Vietnam. Pour les deux sénateurs qui s’expri- maient dans les colonnes de l’Inquirer, des hauts-responsables du ministère de l’Agri- culture et de l’autorité nationale de l’agroa- limentaire auraient profi té à titre personnel de cette transaction déséquilibrée, qui remonte au mois de décembre 2008. Les Philippines auraient payé 550 dol- lars la tonne de riz alors que les cours du marché étaient alors aux alentours de 380 dollars - soit 45 % de trop, un chiffre que le secrétaire à l’agriculture philippin Arthur Yap refuse de confi rmer, affi rmant que c’était « à ce moment là une bonne tran- saction. » Le 10 juillet, parlant sous couvert d’ano- nymat, d’anciens responsables du minis- tère de l’Agriculture philippin ont indiqué aux journalistes du Manila Bulletin que les accords inter-gouvernementaux se négo- cient et se signent toujours sur une base de bénéfi ce mutuel, allant jusqu’à utiliser des bateaux des deux pays pour mener les exportations de grain afi n de ne pas favo- riser l’une des deux marines marchandes par rapport à l’autre. Pourtant, en décem- bre 2008, seuls des navires vietnamiens ont été utilisés, ce qui ajoute une anoma- lie à celle déjà soulevée par l’agence Reu- ters, qui a déclenché la tempête par une de ses dépêches. Vers une enquête La sénateur Loren Legarda, qui préside le comité sur l’agroalimentaire du Sénat philippin, demande déjà une enquête, affi r- mant devant l’Inquirer : « ce n’est pas seu- lement une question de surcoût, qui serait un nouvel exemple de la gargantuesque corruption du gouvernement. Il y a aussi le besoin à long-terme pour les Philippines de ne plus être dépendantes des importa- tions alimentaires ». Les importateurs philippins accusent, eux, le gouvernement de devenir un com- pétiteur au lieu de simplement assumer sa mission, qui est de garantir 30 jours de stock de riz pour les situations d’ur- gence. Parallèlement l’autorité nationale de l’agroalimentaire n’aurait jamais res- pecté sa mission d’acheter chaque année 10 % de la production nationale. Pour les responsables du ministère de l’Agriculture cependant, rien n’est à leur reprocher. Ils s’appuient pour cela sur l’opinion écrite du ministère de la Jus- tice qui considère la transaction comme légale. Le 9 juillet, le président philippin a accepté les explications données par le secrétaire à l’agriculture Arthur Yap, qui a tenté de démontrer que la transaction avait été réalisée aux cours du marché, et dans les quantités nécessaires à assurer la sécurité alimentaire du pays. Parmi les huit pays contactés pour répondre à l’ap- pel d’offre philippin, seul le Vietnam avait répondu. « Le Secrétaire à l’Agriculture voulait éviter une pénurie, et il rejette farouche- ment tout accusation de surprix », indiquait à la sortie du palais présidentiel le secré- taire de la présidence Eduardo Ermita, cité par le Philippine Star. « Toute personne impliquée dans les importations prend de grandes précautions, conscient de l’atten- tion du public et en particulier des médias. Je crois aux explications du Secrétaire Yap », ajoutait-il. Les Philippines se sont déjà trouvé vic- times d’émeutes liées aux pénuries de riz en janvier 2008, période où les pays exportateurs eux-mêmes avaient blo- qué les ventes pour préserver leur pro- pre approvisionnement. D’après l’Oxfam, la production mondiale de riz doit baisser de 10 % pour chaque degré d’augmenta- tion de la température moyenne du globe. Pour cette raison et du fait de la politique agricole locale, cette production baisse- rait aux Philippines de plus de 50 % d’ici à 2020. Les importations de riz potentielle- ment surpayé sont donc, pour l’opposition, une preuve de l’abandon des agriculteurs par le gouvernement philippin, qui s’était engagé l’année dernière à une réforme agraire massive incluant prêts à taux pré- férentiels et accès facilité aux fertilisants et équipements de production. AURÉLIEN GIRARD A près sa défaite cinglante aux élec- tions législatives du 28 juin, la pré- sidente argentine Cristina Kirchner a nettoyé la moitié de son cabinet minis- tériel, sans pour autant convaincre l’op- position et les analystes de la réalité du changement opéré. Parmi les entrants notables au gouver- nement, le nouveau ministre de l’Écono- mie, Amado Boudou. Celui-ci va devoir s’atteler à réformer l’INDEC, outil de mesure de l’infl ation nationale dont la rigueur est largement mise en doute. La réouverture des négociations sur les taxes agricoles, point majeur de discorde avec l’opposition, est également prévu. Le porte-parole de l’AFIP, l’administra- tion des impôts, le confi rme indirectement à Bloomberg en disant que « même si les taxes à l’export font partie de notre politi- que de distribution des richesses, toutes les questions de taxes dans le domaine agricole feront partie du dialogue. » Un point crucial si on se souvient qu’en 2008, les fermiers argentins ont provoqué des pénuries alimentaires nationales par plusieurs mois de grève musclée contre ces taxes. À San Miguel de Tucumán où elle par- ticipait le 10 juillet à une cérémonie de commémoration de l’indépendance de l’Argentine, Cristina Kirchner a exprimé le souhait de renouer le dialogue : « Nous devons faire démarrer une nouvelle étape pour notre pays, basée sur les princi- pes d’économie, de démocratie et de société » a-t-elle déclaré, reprise par le Buenos Aires Herald. « Le dialogue doit exister dans uploads/Politique/ la-grande-epoque-bimensuel-semaine-du-16-au-31-juillet-2009.pdf
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- Publié le Jan 29, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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