Présenté Par : ERRAJEL Sarra ELMOUTAOUAKIL Hafid Année Scolaire : 2011/2012 Int

Présenté Par : ERRAJEL Sarra ELMOUTAOUAKIL Hafid Année Scolaire : 2011/2012 Introduction ………………………………………………………………………………………………………… …………… ..2 Définition de la politique économique …………………………………………………………………………………………… 3 Les principaux objectifs de la politique économique ……………………………...………………………………………… ... ..4  La croissance économique  L’équilibre extérieur  La stabilité des prix  L’emploi Les principaux instruments de la politique économique ……………………………………………………………………….  La politique budgétaire …………………………………………………………………………………………  La politique des revenus ……………………………………………………………………………………….  La politique monétaire ………………………………………………………………………………………..... Biographie ………………………………………………………………………………………………………… ………………. Conclusion ………………………………………………………………………………………………………… ……………… La politique économique traite de la richesse des nations ; elle recherche les causes qui font une nation plus riche et plus prospère qu'une autre. Son but est d'enseigner ce qu'il faut faire pour diminuer autant que possible le nombre des pauvres, et mettre chacun à même, en règle générale, d'être bien payé de son travail. D'autres sciences, sans doute, nous aident à parvenir aux mêmes fins. La mécanique nous montre comment nous pouvons nous procurer de la force, comment nous devons nous en servir dans le travail des machines. Elle traite de la richesse en elle-même ; elle se demande ce qu'elle est, comment nous pouvons le mieux la consommer quand nous l'avons obtenue, comment nous pouvons profiter de toutes les autres sciences pour l'acquérir. Beaucoup de gens croient prendre en faute la politique économique parce qu'elle ne traite que de la richesse seule. Définie en extension, c’est l’ensemble des interventions d’un Etat sur le fonctionnement des marchés au sein du territoire sous sa souveraineté. En fonction des trois grands types de marchés, on peut donc distinguer : la politique monétaire, la politique de réglementation du marché du travail et celle des marchés des biens (réglementation de la concurrence, normes de qualité, etc.). A quoi il faut ajouter la politique fiscale et budgétaire, qui s’analyse bien comme une intervention sur le fonctionnement des marchés puisque, par la fiscalité et la dépense publique (au sens large, systèmes de sécurité sociale inclus), l’Etat soit fournit des biens publics que les marchés privés ne fournissent pas, soit opère des transferts sociaux, modifiant ainsi la répartition des revenus qui résulterait du simple fonctionnement des marchés. Enfin, dernier volet, le contrôle aux frontières des circulations de marchandises, des capitaux et des hommes, qui isole partiellement les marchés nationaux de l’extérieur. Cette définition en extension est cependant t rop imprécise. Elle définit la politique économique comme les actes de l’ensemble des institutions, de nature étatique ou sous contrôle des Etats, qui encadrent, contrôlent, influencent le fonctionnement des marchés. Or on sait qu’aucun mécanisme de coordination marchande ne peut fonctionner sans institutions. Il convient donc de distinguer institutions économiques et gouvernements. Les institutions, incluant les ministères, la banque centrale, des niveaux décentralisés de l ’ appa r e i l de l ’Et a t , l e s c a i s s e s de s é cur i t é soc i a l e , de r e t r a i t e e t , bi en sûr , l e s tribunaux, régulent en permanence le fonctionnement des différents marchés selon des règles et avec des objectifs qui ont été fixés par les gouvernements. ÿ Une politique conjoncturelle vise à orienter, sur du court terme, l’activité économique dans le sens souhaité par les pouvoirs publics afin de maintenir ou de rétablir les grands équilibres macroéconomiques. Les deux composantes essentielles de la politique conjoncturelle sont la politique budgétaire et la politique monétaire. ÿ Les politiques structurelles ont une action à long terme. Elles visent une modification profonde du fonctionnement de l’économie. Il s’agit par exemple des politiques de nationalisation ou de privatisation, des politiques industrielles, des politiques de recherche et formation, des politiques de réglementation de l’environnement ou encore des politiques de déréglementation des marchés financiers En matière de politique économique, on distingue donc la politique structurelle (préservation de l'environnement, protection de la concurrence, réduction des inégalités…), qui porte sur le long terme, et la politique conjoncturelle, qui se donne pour objectif le lissage de l'évolution de la production avec des effets à court terme – l'activité économique connaît en effet des fluctuations marquées par des épisodes d'expansion et de récession. Les grands objectifs de la régulation conjoncturelle concernent le niveau de l'emploi (la lutte contre le chômage), la stabilité du niveau général des prix (la lutte contre l'inflation) et le soutien à la croissance économique et enfin, l'équilibre des échanges extérieurs. Les instruments utilisés dans ce contexte sont essentiellement budgétaires (dépenses publiques et taux d'imposition) et monétaires (taux d'intérêt et volume de la création monétaire, instruments aujourd'hui entre les mains de la Banque Centrale Européenne). En matière de politique structurelle, les moyens d'intervention de l'État sont multiples. Ils permettent aux Gouvernements d'agir sur les facteurs de la croissance. L'État peut générer un secteur public productif par la constitution de sociétés ou par la nationalisation. Le secteur public productif français représente près de 30 % de l'activité économique. Il est en diminution du fait des différentes privatisations effectuées par les Gouvernements de droite et de gauche depuis 1986. La planification a également permis à l'État de prévoir et d'accompagner certains domaines de l'activité économique. Elle existe en France depuis 1945 (12 plans) mais a, aujourd'hui, totalement changé de modalités et d'ambitions, se réduisant à des contrats de plan État-régions sans portée nationale. La politique économique menée dans de nombreux domaines (soutien à l'agriculture, à l'industrie ou aux services, lutte contre le chômage ou l'inflation) et l'utilisation de la réglementation juridique (loi sur les 35 heures, réforme du droit des sociétés ou droit de la concurrence pour limiter les concentrations, par exemple) sont également des moyens d'intervention importants. Dans cette optique, la politique industrielle oriente certaines activités vers des domaines très productifs dans lesquels le pays possède des avantages concurrentiels (par exemple, le luxe ou l'aéronautique pour la France). La politique de formation, qui passe par l'éducation, a pour but de mettre à la disposition des entreprises des salariés compétents et qualifiés. La politique d'aide aux ménages par la redistribution permet de maintenir un certain niveau de demande et par conséquent de consommation, qui garantit la production. Les commandes publiques, voire la mise en œuvre de grands travaux (infrastructures), constituent d'autres types d'interventions de l'État. Enfin, la politique de lutte contre l'inflation, menée essentiellement par l'intervention de la Banque centrale européenne, a pour but de stabiliser les prix, mais elle ne relève plus, dans l'Union Européenne, de la souveraineté des États nationaux. Selon l’économiste Nicholas Kaldor, 4 objectifs paraissent particulièrement importants : • la croissance économique mesurée à partir du taux de croissance du PIB (Produit Intérieur Brut) ; • l’emploi évalué par le taux de chômage ; • la stabilité des prix mesurée par le taux d’inflation (hausse des prix) ; • l’équilibre extérieur évalué par le solde de la balance des paiements courants (exportations/importations). La représentation graphique de ces quatre objectifs est appelée « carré magique ». La politique économique se définit comme un ensemble de décisions cohérentes prises par les pouvoirs publics et visant, à l’aide de divers instruments, à atteindre des objectifs afin d’orienter l’économie dans un sens souhaitable. 1 La croissance economique : Répartition du PIB en 2010  agriculture : 17,1 % 9,10  industrie : 31,6 %  services: 51,4 % PNB marocain en 2006 2006: Les indicateurs économiques dans le vert, et ce depuis 1999 Tous les indicateurs économiques font ressortir que l'année 2006 a été "excellente", et sans précédent dans l'histoire du Maroc. "Les projets structurants qui ont été lancés arriveront à maturation entre 2008 et 2010, ce qui est de nature à créer un effet vertueux de levier pour l'économie nationale", a souligné Driss Jettou, lors d'une rencontre avec des responsables et journalistes des médias du secteur public, pour les entretenir de l'évolution de la situation économique et sociale et de l'action gouvernementale en la matière. Le Royaume, qui ambitionne de se positionner en tant que principale plate-forme d'exportation au sud de la Méditerranée, connaîtra, grâce à cette dynamique, "un véritable décollage économique", a ditDriss Jettou, lors de cette rencontre qui s'inscrit dans le prolongement de ses contacts avec la presse. Pour arriver à ce résultat, le Premier ministre a rappelé les principes qui président à l'action gouvernementale, à savoir l'assainissement et la recapitalisation des établissements publics et l'accélération du rythme d'exécution des programmes, lancés dans les différentes régions. Le troisième principe, a-t-il dit, consiste à donner de la cohérence à tous ces programmes et à les inscrire dans le cadre d'une vision à long terme. L'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), lancée par SM le Roi Mohammed VI, "est venue apporter cette cohérence dont on avait tant besoin, avec de surcroît une dimension sociale", a tenu à préciser le Premier ministre. Et de souligner que l'opération de restructuration et de recapitalisation des établissements publics a eu pour effet de faire de ces derniers les "fers de lance" de l'économie nationale, citant à cet égard les actions de restructuration ayant touché notamment le Crédit immobilier et hôtelier (CIH), la Caisse nationale de Crédit agricole uploads/Politique/ la-politique-economique.pdf

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