LE FRANÇAIS FAMILIER L’ORAL VS L’ÉCRIT 1. INTRODUCTION : LES REGISTRES DE LANGU
LE FRANÇAIS FAMILIER L’ORAL VS L’ÉCRIT 1. INTRODUCTION : LES REGISTRES DE LANGUE REGISTRE FAMILIER : Celui-ci est le plus employé à l’oral lorsque l’on parle avec nos amis ou la famille, sms, WhatsApp. On peut sauter les règles d’orthographe. Par exemple, on emploi beaucoup d’abréviations : Ex: Courant « je parle bien le français » vs Familier « j’parle bien l’français » Ex : Courant « je suis fatiguée » vs Familier « j’suis crevée » REGISTRE COURANT : Ce registre est plus employé à l’écrit comme à l’oral, dans les démarches officielles, professionnel, un interview ou le langage du prof à ses élèves. Il est impératif de respecter ici les règles d’orthographes. Ex : Soutenu « plaisanter » vs Courant « rire » Ex : Soutenu « déguster » vs Courant « manger » • REGISTRE SOUTENU : ce registre est très utilisé lors de conférences dans un contexte universitaires ou politique, doté d’un riche vocabulaire avec des mots didactiques et parfois rares. La prononciation et le vocabulaire doivent être respectés. Ce registre appartient à un milieu social élevé. Ex : Familier « une bagnole » vs Soutenu « une automobile » Ex : Familier « un pote » vs Soutenu « un camarade » • 2. LE FRANÇAIS FAMILIER Le français familier est un registre de conversation dans la vie familiale, professionnelle, quotidienne et entre un groupe d’amis, dans une ambiance détendue. Selon le linguiste Duneton Claude : « Le français que nous parlons tous les jours, dans toutes les occasions de la vie ordinaire, chez le boulanger ou la crémière, à la maison et dans la rue, à l’atelier comme au bureau, dans la famille ou chez des amis. Ce français s’écrit du reste dans une littérature abondante, faite de journaux et des bandes dessinées, des dialogues de films, et aussi de la production romanesque contemporaine la plus vaste et généralement succulente. C’est ce registre du quotidien, de la spontanéité, que j’appellerai ici le français familier – Celui qui n’obéit à aucun code de situation particulière… » (DUNETON, Claude. Guide du français familier. Paris : Editions du Seuil, 1998. p. 8.) 2.1 CARACTERISTIQUES GÉNÉRALES Esta foto de Autor desconocido está bajo licencia CC BY-NC Ses constructions verbales sont souvent incorrectes et spontanées doté de tons neutres et phrases simples et d’un vocabulaire commun, argot ou bien grossier, les règles de grammaires ne sont pas trop respectées. Voyons ici ses caractéristiques: Prononciation rapide et suppression des certaines lettres: Ex : Voilà (prononciation) [vla]. Ex : C’est-à-dire (prononciation) [stadir]. Absence du NE dans la négation: Ex : Je ne veux pas passe à je veux pas Omission de la voyelle prononcé devant consonne sonore: Ex : Je te parle passe à J’te parle 2.2 GRAMMAIRE (TEMPS, SYNTAXE) Phrases simples, courtes, avec des erreurs et emploi de mots communs. Ex : « À la maison, hier, ma sœur, ma maman l’a punie » vs « Hier, à la maison, ma sœur a été punie par ma mère. » Nombreuses abréviations. Ex : J’en peux plus vs Je n’en peux plus Tournures grammaticales incorrectes, sujet redoublé Ex : « Tu voulais dire quoi? » vs « Qu’est ce que tu voulais me dire? » Utilisation de « on » à la place de « nous » ou de « ça » à la place de « cela » Ex : « On va aller au cinéma » vs « Nous allons aller au cinéma ». « Ça me va » vs « Cela me va » 2.3 LEXIQUES (TRANSFORMATIONS, EMPRUNTS, ABRÉVIATIONS…) • Le champs lexical du langage familier est très varié. Depuis des années, nous avons fait l’emploi d’emprunts linguistique, surtout à la langue anglaise et africaine, entre autre, Arabe. La langue des « Lascars ». Langage des cité qui mêle le verlan, l’argot et l’emprunts à d’autre langues. - « Hralouf » (le porc) de l’arabe. - « Looker » (regarder) de l’anglais. - « Destroy » (détruire) de l’anglais. - « Wesh » (utilisé pour tout) de l’arabe. - « kiffer » (aimer) de l’arabe. • Nous avons aussi beaucoup d’abréviations et de transformation de mots dans le langage familier. Le verlan en est la preuve. Quelques exemples de transformations: • - On passe de la police à « Keufs ». • - On passe femmes à « meufs ». 2.3 LEXIQUES (TRANSFORMATIONS, EMPRUNTS, ABRÉVIATIONS…) les abréviations son aussi très utilisées, en France, ont les adores: - Un appart (un appartement) - Un dico (un diccionaire) - J’suis deg (Je suis dégoûté) - La fac (la faculté) - Un restaurant (un resto) - Comme d’hab (comme d’habitude) - L’apero (l’apéritif) - Ché pas (je ne sais pas) 3. LA PRONONCIATION 3.1 CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES La prononciation du langage familier est modifié et écourté ou bien l’omission de la voyelle dans les pronoms personnels est très fréquant. Selon la professeur Motlíková Iva 2017 “les caractères du français familier s’expriment par des modifications irrégulières du rythme de la parole, par la force et la grande mobilité des accents d’intensité et par la réduction des voyelles atones en syllabes pré toniques à des timbres ouverts ou même à des voyelles centrales. Exemple de prononciation rapide, plus marquée Dans certaine régions que d’autres. Exemple de prononciation de il, ils sans [l] devant une consonne dans qu’il et dans il y a 3.2 LES CONSONNES 3.2.1. ABSENCES ET MODIFICATIONS • En linguistique, le therme modification phonétique est utilisé dans un sens large et dans un sens restreint. Dans le premier, il dénomme tout changement d’un phone (son) ou d’un groupe de phones, ainsi que tout changement d’un mot ou d’une succéssion de deux mots provoquée par la transformation, la disparition ou l’apparition d’un tel segment. Cette photo par Auteur inconnu est soumise à la licence CC BY-NC-ND 3.2.2. ASSIMILATIONS CONSONANTIQUES • L'assimilation phonétique est un type très fréquent de modification ph • « L'assimilation phonétique est un type très fréquent de modification phonétique subie par un son au contact de son voisin (contexte), qui tend à réduire les différences entre les deux. Elle consiste en l'acquisition par un son d'une ou plusieurs caractéristiques propres à un son voisin. À l'inverse, lorsque deux sons semblables en contact plus ou moins direct s'éloignent l'un de l'autre, on parle de dissimilation entre des sons qui ne sont pas en contact direct ; une action à distance de l'un des sons sur l'autre, se nomme une dilation (l'harmonie vocalique en est un exemple). » • « Le phénomène de l'assimilation phonétique est liée à une contrainte physiologique, celle de la lenteur des organes de la parole. Pour mettre en évidence une assimilation, il faut pouvoir comparer deux prononciations comme une à lecture lente et une autre à lecture rapide ou courante » 3.3. LES VOYELLES 3.3.1. CHUTE • « (Grammaire) Suppression d’une voyelle finale devant un autre mot à initiale vocalique. En français, on fait l’élision pour les mots suivants, en marquant dans l’écriture par une apostrophe : ce (c’), de (d’), je (j’), la (l’), le (l’), me (m’), ne (n’), que (qu’) et ses derives, se (s’), si (seulement dans s’il et s’ils), te (t’) et tu (t’, familier). On peut considérer aussi comme élision la suppression non orthographique d’un e caduc final devant un autre mot à initiale vocalique, comme une heure /y.n œʁ/ et quatre ans /ka.tʁ ɑ̃/. » ‿ ‿ • « Action d’élider, fait de s’élider, ou résultat d’élider. » • « Réduction, suppression. » Cette photo par Auteur inconnu est soumise à la licence CC BY-SA 3.3.2. ASSIMILATION Esta foto de Autor desconocido está bajo licencia CC BY-SA • « L’assimilation des voyelles, c’est-à-dire le changement de leur prononciation sous l’influence d’autres phonèmes, peut donner lieu aux trois changements articulatoires suivants : l’harmonisation, la nasalisation et le dévoisement. » • « Je ne sais pas » est souvent prononcé comme « chais pas » dans la langue orale familière à la suite d'une assimilation progressive. Néanmoins, tous ces intermédiaires-ci sont couramment utilisés : • « Je ne sais pas » devient « je n'sais pas » ; • « Je n'sais pas » devient « j'sais pas » ; • « J'sais pas » devient « chais pas ». 3.3.3. LES ARCHIPHONÈMES (/E/, /O/…) • Un archiphonème est une unité phonologique regroupant les particularités distinctives de deux ou plusieurs phonèmes dont l'un au moins est exclu dans certaines positions (syllabe fermée, position finale…). C'est-à-dire que l'opposition entre ces phonèmes ne se réalise pas dans ces positions : elle est neutralisée. • Par exemple en français standard l'opposition entre le « o » ouvert et le « o » fermé se neutralise en fin de mot. En effet, le « o » ne peut être que fermé en fin de mot. On note généralement les archiphonèmes à l'aide d'une lettre majuscule : En position finale, on dit que l'archiphonème « |o| » se réalise fermé. L'archiphonème se note dans deux uploads/Politique/ le-francais-familier-j-l-x27-oral-vs-l-x27-ecrit.pdf
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- Publié le Mai 06, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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