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Le royaume franc de Clovis à Charlemagne Clovis : né vers 466 et mort en 511. C

Le royaume franc de Clovis à Charlemagne Clovis : né vers 466 et mort en 511. Clovis a succédé vers 481 à son père qui dirigeait un petit royaume, au nord de la Gaule. Rapidement, il s’est imposé aux autres chefs et est devenu le premier roi de France. Il vainquit les peuples barbares voisins (victoires de Soissons, Tolbiac, Vouillé) et constitua un royaume qui couvrait la majeure partie de la Gaule. Son baptême fit de la France « la fille aînée de l’Église » et marqua durablement les liens entre le trône et la religion. Le serment de Clovis O Jésus-Christ que Clotilde proclame fils du Dieu vivant... Si tu m’accordes la victoire sur ces ennemis, je croirai en toi et me ferai baptiser en ton nom. J’ai en effet invoqué mes dieux, mais comme j’en ai fait l’expérience ils ne m’ont pas aidé. Je crois donc qu’ils ne sont doués d’aucun pouvoir. C’est toi maintenant que j’invoque, c’est en toi que je désire croire pourvu que je sois arraché à mes adversaires. À sa mort, Clovis légua à ses successeurs un pouvoir ayant une base ethnique (ses successeurs furent appelés « rois des Francs »), chrétienne (le peuple franc adopta la religion chrétienne) et territoriale (le royaume s’étendait jusqu’aux Pyrénées). Après Clovis, la royauté mérovingienne s’affaiblit. Les rois conservèrent une conception germanique du pouvoir et du territoire qui se traduisit par le partage du royaume entre les successeurs. Cette pratique fut source de conflits qui firent le jeu de l’aristocratie. Dagobert (629-639) réunifia pour un temps le royaume et fit régner la justice, ce qui explique que la mémoire populaire ait gardé de lui l’image du « bon roi ». Puis les rois mérovingiens perdirent toute autorité au profit des maires de palais, administrateurs du domaine royal : au 7ème siècle, l’un d’eux prit le titre de prince et sa charge devint héréditaire. Les rois, qui recherchaient l’appui des aristocrates, leur ont donné du pouvoir. Ces grands finirent par s’approprier le pouvoir des mérovingiens, dont le surnom des « rois fainéants » traduit l’absence d’autorité. Le royaume franc de Clovis à Charlemagne Clovis : né vers 466 et mort en 511. Clovis a succédé vers 481 à son père qui dirigeait un petit royaume, au nord de la Gaule. Rapidement, il s’est imposé aux autres chefs et est devenu le premier roi de France. Il vainquit les peuples barbares voisins (victoires de Soissons, Tolbiac, Vouillé) et constitua un royaume qui couvrait la majeure partie de la Gaule. Son baptême fit de la France « la fille aînée de l’Église » et marqua durablement les liens entre le trône et la religion. Le serment de Clovis O Jésus-Christ que Clotilde proclame fils du Dieu vivant... Si tu m’accordes la victoire sur ces ennemis, je croirai en toi et me ferai baptiser en ton nom. J’ai en effet invoqué mes dieux, mais comme j’en ai fait l’expérience ils ne m’ont pas aidé. Je crois donc qu’ils ne sont doués d’aucun pouvoir. C’est toi maintenant que j’invoque, c’est en toi que je désire croire pourvu que je sois arraché à mes adversaires. À sa mort, Clovis légua à ses successeurs un pouvoir ayant une base ethnique (ses successeurs furent appelés « rois des Francs »), chrétienne (le peuple franc adopta la religion chrétienne) et territoriale (le royaume s’étendait jusqu’aux Pyrénées). Après Clovis, la royauté mérovingienne s’affaiblit. Les rois conservèrent une conception germanique du pouvoir et du territoire qui se traduisit par le partage du royaume entre les successeurs. Cette pratique fut source de conflits qui firent le jeu de l’aristocratie. Dagobert (629-639) réunifia pour un temps le royaume et fit régner la justice, ce qui explique que la mémoire populaire ait gardé de lui l’image du « bon roi ». Puis les rois mérovingiens perdirent toute autorité au profit des maires de palais, administrateurs du domaine royal : au 7ème siècle, l’un d’eux prit le titre de prince et sa charge devint héréditaire. Les rois, qui recherchaient l’appui des aristocrates, leur ont donné du pouvoir. Ces grands finirent par s’approprier le pouvoir des mérovingiens, dont le surnom des « rois fainéants » traduit l’absence d’autorité. uploads/Politique/ le-royaume-franc-de-clovis-a-charlemagne.pdf