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Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Table des matières Remerciements Introduction Prolégomènes La sociologie politique des élites en questions Pourquoi une sociologie politique des élites ? Ce que parler d’élite(s) veut dire : du sens commun au sens pratique Élite(s) : un concept aux multiples définitions opératoires La sociologie des élites comme source d’innovation méthodologique Des données biographiques riches mais discutées Existe-t-il un « art » pour interviewer des élites dirigeantes ? Un rapport de « domination » pas nécessairement défavorable Faux procès et bonnes raisons à la sociologie des élites « élitisme » et « élitiste » : des approches anti- démocratiques du politique ? La fausse question du pluriel et du singulier Élitisme et théorie du complot : dérivation toujours latente Première partie. La genèse européenne du paradigme Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert élitiste : les élites comme groupe « choisi » Chapitre 1 Vilfredo Pareto. Les élites, un fait sociologique « presque » parfait L’hétérogénéité des élites comme fait sociétal Élite gouvernementale et élite non- gouvernementale Une sociologique critique des pratiques élitaires de gouvernement Montée et chute des élites au prisme de la circulation Un modèle sociologique relativement controversé Chapitre 2 L’invention de la classe dirigeante par Gaetano Mosca La minortié dirigeante comme dimension du paradigme élitiste La classe politique comme conceptualisation de la minorité organisée L’affirmation d’une sociologie de la classe dirigeante L’État « fort » comme antidote aux dérives de l’élite gouvernante L’invention du mythe de la Ruling Class Chapitre 3 L’affirmation du paradigme élitiste : la loi d’airain de l’oligarchie Roberto Michels : la tendance oligarchique des partis politiques Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Un sociologue « sous influence » : Weber, Mosca et Pareto Le fait oligarchique au cœur de la dynamique des partis. « Les intellectuels » : minorité organique, classe dominante ou élite hégémonique ? L’impossible inversion du rapport élite/masse Les fondements élitaires du pluralisme démocratique Deuxième partie. La sociologie des élites face à la réalité empirique des régimes politiques Chapitre 4 La sociologie comparée des élites politiques. Que nous apprend l’analyse sociographique des personnels politiques ? Quelle singularité des élites politiques des régimes totalitaires et autoritaires ? La mise à nu des spécificités des élites fascistes et nazies Un pluralisme élitaire limitée : le cas des régimes autoritaires Quel social background pour les élites politiques démocratiques ? L’analyse sociographique des prédispositions et des déterminismes sociaux Prérequis et déterminants sociopolitiques des carrières politiques Recrutement et carrière des élites politiques Chapitre 5 L’élite du pouvoir ou le retour de l’élitisme en démocratie L’élite du pouvoir : de la « réalité » au mythe ? Une imagination sociologique contre l’élitisme en démocratie Les sentiers de la dépendance de l’élite à la structure du pouvoir La double critique de la thèse de l’élite du pouvoir Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert L’analyse de la community power structure : pouvoir d’influence ou pouvoir de décision ? Le pouvoir local de l’élite économique : image sociale ou réalité politique ? L’adéquation imparfaite entre pouvoir d’influence et pouvoir de décision Ruling elites ou classes dirigeantes : Who really rules ? L’approche de la structure du pouvoir revisitée : ruling elite does matter ? Retour sur un débat singulier : classe dirigeante versus classes dirigeantes ? Inner circles and Corporate dominance : un réseaux d’élites du pouvoir Chapitre 6 Qui gouverne en démocratie ? Une sociologie des élites en action Qui exerce concrètement le pouvoir au niveau local ? Le pouvoir décisionnel partagé des élites locales à New Haven Les développements de l’approche décisionnelle du pouvoir local La prise de décision aux sommets du pouvoir : un processus politique forcément pluraliste ? Le pouvoir de l’élite confronté au « Veto groups » et au « bargaining » Strategic elites, elite groups : les soubassements du pluralisme Différenciation et autonomisation des élites du pouvoir Les approches sociétales ou nationales : des élites forcément différenciées ? Complexe militaro-industriel ou fragmentation des élites militaires Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Troisième partie. Vers une sociologie des élites politiques ? Chapitre 7 Les élites face a la dynamique des régimes politiques. Quelles pistes de recherches pour le néoélitisme ? Does who governs matter ? Nouvelles perspectives comparatives L’apport des historiens à la perspective élitaire Recrutement et carrière : au-delà de la question des origines sociales ? L’impossible dépassement des déterminismes sociaux : une exception française ? Les élites comme variable d’analyse du changement de régime L’approche néoélitiste ou les fondations élitaires de la démocratie libérale Les élites face aux situations politiques de changement de régime La sociologie des élites face à l’hybridation des régimes politiques Chapitre 8 La sociologie des élites de l’État. Que nous apprennent les nouvelles interactions ? L’apport de la sociologie historique comparée : Les élites face à l’État Le rôles des élites d’État dans le processus d’autonomisation du politique Types d’élites et types d’États : « bâtisseurs d’États », « gardiens de l’État » « Juifs d’États » Les ressorts cachés du pouvoir d’État : des logiques élitaires singulières ? « Mandarins » ou « commis de l’État » : des élites façonnées par l’État ? Les soubassements de la formation d’une « noblesse d’État » Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Des élites qui façonnent l’action de l’État ? Bureaucrates ou technocrates : des élites qui façonnent les politiques publiques ? Beyond or behind the Ruling Class : Des élites qui « font » la décision ? Conclusion générale Bibliographie Index thématique Index des auteurs Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert À Valentina Et à nos filles Alba et Mina Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Remerciements Ce livre est une réponse tardive à ceux qui se demandent encore en France ce que veut dire la sociologie des élites. Question à laquelle, pour ma part, je n’avais pas encore pris le temps de répondre tout en travaillant successivement sur les élites périphériques en Espagne, les élites des politiques publiques en France et, aujourd’hui, sur les élites programmatiques aux États-Unis. Pierre Birnbaum, sur les pas de Raymond Aron, a su m’en donner le goût. Mais pour parvenir à cet ouvrage, un ensemble de sociologues et de politologues, de Mills à Dahl en passant par Putnam, Giddens ou encore Bourdieu, ont entretenu une controverse des plus fertiles – sur le plan méthodologique comme empirique – pour la compréhension du politique. Je tiens à remercier également l’ensemble de mes collègues qui m’ont accompagné et souvent éclairé par leur savoir durant cette fastidieuse entreprise d’écriture. T out d’abord Juan Linz qui, en me faisant encore une fois bénéficier de son hospitalité légendaire, m’a soutenu dans la conception de cet ouvrage ; Xavier Coller, son disciple le plus prolifique sur la question élitaire, avec qui, entre le Yale Club de New York et le village de Bégur (Alt Emporda), j’ai affiné le dispositif d’écriture ; John Higley, qui depuis le congrès de l’ISA à Brisbane (2002), n’a pas cessé par nos échanges d’approfondir mes connaissances sur le néoélitisme ; Ezra Suleiman et Jean Blondel toujours prompts à m’éclairer de leurs connaissances comparées des systèmes élitaires. Et enfin, comment ne pas mentionner Mattei Dogan qui nous a récemment quittés et Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert dont le travail pionnier sur l’analyse du social background des personnels politiques, tout comme sa volonté de développer un espace de recherche, fut une exemplaire source d’inspiration. Jean-Pierre Gaudin pour ses relectures suggestives. Patrick Hassenteufel qui m’a donné le goût de l’action publique et Patrick Le Galès qui n’a pas de pareil pour nous mener sur la voie de l’écriture. Mes « vieux » compagnons de route Saïd Darviche, Jean Joana, Christophe Roux et Marc Smyrl, chercheurs au CEPEL, le laboratoire de science politique de l’université Montpellier-1, tout comme mes relecteurs, Sébastien Guignier et Samy Mabhouli. Une mention particulière à Christophe et Marc pour leur aide à la traduction de la langue de Dante et de celle de Shakespeare et à Maxime Del Fiol pour sa connaissance de la langue arabe. Sylvia Goncalves et Ludo Sposito pour leur art de faire « tourner » le labo. Jacques Fontaine dont l’aide précieuse fait qu’aucun document bibliographique ne reste inaccessible. Je remercie aussi très chaleureusement Philippe Augé, le président de notre université, qui tout en portant le fardeau de l’autonomie a toujours appuyé le développement de la recherche dans nos disciplines. Comment ne pas mentionner le soutien de l’Agence nationale de la recherche (ANR) qui, en m’attribuant en 2009 un programme de recherche « blanc », OPERA (Operationalizing Programmatic Elites Research in America/numéro de contrat : ANR-BLAN-08-0032-01 CSD9), m’a donné les moyens d’approfondir ce travail de synthèse tout en l’élargissant à l’horizon étasunien. Et enfin, ma petite famille à qui, après avoir répondu pendant trop longtemps de façon quasi pavlovienne à uploads/Politique/ sociologie-des-elites.pdf

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