JSK-USMH SPECTACLE ASSURÉ LIBERTE QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LAR

JSK-USMH SPECTACLE ASSURÉ LIBERTE QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNES GROUPÉES) - FAX : (021) 30 78 70 - N° 5678 VENDREDI 29 - SAMEDI 30 AVRIL 2011 ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MOSTAGANEM Dalila Touat relaxée Page 8 APRÈS LE DISCOURS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE MEHAL ANNONCE UNE RÉVISION DU CODE DE L ’INFORMATION Page 6 APRÈS HUIT ANNÉES D’ACCALMIE LE MAROC RENOUE AVEC LES ATTENTATS TERRORISTES Page 10 Liberté AFP PÊCHE DU THON ROUGE Le ministère de la Pêche poursuit en justice les opérateurs Page 7 Louiza/Liberté À l’occasion du 1 er Mai, Liberté présente ses meilleurs vœux à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs et informe ses lecteurs et annonceurs qu’il ne paraîtra pas demain. MOHAND ISSAD S’EN VA, SON EMPREINTE RESTE IL A TIRÉ SA RÉVÉRENCE À PARIS À L ’ÂGE DE 75 ANS Page 24 FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE DEMAIN À 16H Pages 18 et 19 Louiza/Liberté RÉVOLTE DES SALARIÉS, FORCING DES SYNDICATS L ’ALGÉRIE CÉLÉBRERA DEMAIN LA JOURNÉE INTERNATIONALE DU TRAVAIL Lire pages 2, 3 et 4 DOSSIER Vendredi 29 - Samedi 30 avril 2011 2 LIBERTE Liberté : À quoi attribuez- vous la montée en puissance de la contestation sociale en Algérie ? ●● D r Mohamed Yousfi : C’est une question très vaste qui renvoie à plusieurs raisons. On ne peut pas parler de montée de la contestation, mais plutôt de conjoncture internationale et de ce qui se passe dans les pays proches. Il y a un sentiment chez le citoyen algérien qui le pousse à exprimer ses revendications. Nous, nous ne sommes pas insensibles à ce qui se passe dans les pays voisins et le pouvoir est prêt à faire le plus de concessions pour qu’il n’y ait pas d’explosion sociale. Alors, les diffé- rentes franges sociales trouvent l’environnement propice pour avancer leurs revendications. Pour revenir à la contestation sociale, celle-ci existe mais elle a été réprimée en Algérie parce que le pouvoir était sourd à la grogne ou alors elle n’était pas bien orga- nisée. Nous avons toujours dit que lorsqu’un pouvoir public tend à déserter ses responsabilités, que lorsqu’il y a une gestion de crise et la répression des gens, cela veut dire qu’il n’y a pas de démocratie. Les dirigeants gèrent dans l’urgen- ce. Il n’y a pas de règlement appro- prié dans la gestion des demandes et attentes du citoyen. Dans les pays où il y a démocratie, il y a un dialogue : les dirigeants écoutent leurs citoyens et anticipent sur la contestation. Même quand la contestation est là, elle se déroule de manière pacifique. Pensez-vous que les mesures et décisions prises jusque-là par les pouvoirs publics répondent aux revendica- tions du monde du travail ? ●● Les mesures et décisions prises jusque-là par les pouvoirs publics ne répondent pas du tout aux revendications du monde du travail. Nous sommes en train de faire du replâtrage. Nous sommes en train de régler des problèmes par des coupes d’argent, tout répri- mant à l’extrême les partenaires sociaux et en les écartant de la prise de décision. Ce n’est pas en distribuant de l’argent à droite et à gauche que nous allons résoudre les problèmes des travailleurs ! Dans notre pays, il faut un véritable changement et avoir des respon- sables élus par le peuple pour faire décoller le pays. Comment expliquez-vous le silence de l’UGTA dans ce contexte de contestation ? ●● Il faut poser la question à l’UGTA. Au niveau de la Fonction publique, on ne voit pas ce syndi- cat et même le secteur écono- mique est délaissé. L’UGTA ne représente personne du moment que la plupart des fonctionnaires sont affiliés à des syndicats auto- nomes. Cette organisation n’a pas de contact avec la base, alors elle ne peut pas la représenter. L’UGTA est utilisée à la place des syndicats autonomes dans la prise de déci- sion ou la finalisation de négocia- tions et la signature des accords. En tout cas pour nous, l’UGTA est déconnectée. D. S. LE D r MOHAMED YOUSFI, PRÉSIDENT DU SNPSSP “Ce n’est pas en attribuant de l’argent que nous allons résoudre les problèmes” MALIK RAHMANI, COORDONNATEUR NATIONAL DU CNES “Comment sortir de l’économie rentière et préparer l’avenir” Liberté : À quoi attribuez- vous la montée en puissance de la contestation sociale en Algérie ? ●● Malik Rahmani : La contesta- tion sociale est le résultat d’un désir profond des citoyens de défendre leurs intérêts face à une situation socioéconomique qui ne rassure pas et qui semble échapper totalement au gouvernement. L’absence de larges débats poli- tiques qui concourent à vulgariser les grandes décisions économiques et sociales, la déficience d’une communication constante et per- cutante ont largement contribué à fragiliser l’ensemble des segments de la société, en provoquant de fait une perte de confiance et une “peur” chronique. Les pouvoirs publics ont la lourde responsabilité d’accompagner cette dynamique pour qu’elle puisse être une démarche positive et non nihiliste. Pensez-vous que les mesures et décisions prises jusque-là par les pouvoirs publics répondent aux revendica- tions du monde du travail ? ●● Les décisions prises dans les circonstances actuelles ne peuvent être que provisoires. Cela, parce que les vraies décisions nécessi- tent, au préalable, des réformes politiques profondes à même de mobiliser l’ensemble des forces vives de la nation. La situation est certes complexe mais nous avons largement les moyens humains et matériels pour y faire face à condi- tion bien sûr de laisser émerger une conscience citoyenne à travers la promotion des libertés collectives et individuelles. La question, qui doit être débattue maintenant, c’est comment sortir de l’économie rentière et préparer l’avenir serei- nement, sans perdre encore de temps à tenter des réformes transi- toires, juste pour gagner temporai- rement la “paix sociale”. Tout le monde doit être prêt à faire des sacrifices. Comment expliquez-vous le silence de l’UGTA dans ce contexte de contestation ? ●● L’UGTA a été décrédibilisée dans la sphère syndicale car elle s’est tenue loin des préoccupa- tions des travailleurs en général et des fonctionnaires en particulier. En outre, la montée des syndicats autonomes a largement gêné l’UGTA dans ses manœuvres avec le gouvernement. Les temps ont changé et le monde du travail s’est émancipé graduellement : les travailleurs se battent pour défendre le droit à l’expression libre de leurs pro- blèmes et préoccupations. N. A. BELKACEM FELFOUL, PRÉSIDENT DU SNAPAP “Les travailleurs sont confrontés à la cherté de la vie” Liberté : À quoi attribuez- vous la montée en puis- sance de la contestation sociale en Algérie ? ●● Belkacem Felfoul : Nous pensons que la première raison de la montée en puissance de la contestation sociale est liée au retard dans la parution des sta- tuts particuliers. De plus, les tra- vailleurs sont confrontés à la cherté de la vie. Pensez-vous que les mesures et décisions prises jusque-là par les pouvoirs publics répon- dent aux revendications du monde du travail ? ●● Nous pensons que les mesures prises jusqu’à présent par les pouvoirs publics sont insuffisantes. Nous sommes toujours en attente des statuts et ceux qui sont promulgués ne répondent pas aux attentes et revendications des fonction- naires. Pour cela, nous deman- dons leur révision. Comment expliquez-vous le silence de l’UGTA dans ce contexte de contesta- tion ? ●● Nous savons que l’UGTA, qui représente le secteur écono- mique, n’a pas de base dans l’administration publique. C’est ce qui explique que cette organi- sation syndicale est silencieuse. D. S. Liberte D. R. D. R. La Journée internationale du travail, devenue Fête du travail, est célébrée annuellement le 1 er Mai dans différents pays. Instaurée initialement comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail et l’amélioration des conditions de travail, elle permettait aux travailleurs, organisés en syndicats ou en collectifs, de défendre leurs intérêts communs. Cette année, Liberté a ouvert ses colonnes à cinq syndicats, à l’occasion du 1 er Mai : l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) et le Conseil des lycées d’Algérie (CLA). Tous ont répondu à l’exception du secrétaire général de l’UGTA. En guise de réponse, M. Sidi- Saïd nous a fait parvenir un document portant sur le bilan syndical de la centrale UGTA, de 1990 à ce jour, ainsi que les propositions qu’il a transmises en février 2011 au gouvernement. HAFIDA AMEYAR Entretien réalisé par : NABILA AFROUN Propos recueillis par : DJAZIA SAFTA Propos recueillis par : D. S. ILS SE PRONONCENT SUR LES MESURES PRISES PAR LES POUVOIRS PUBLICS LES SYNDICATS AUTONOMES MONTENT AU CRÉNEAU Vendredi 29 - Samedi 30 avril 2011 3 LIBERTE DOSSIER E n 2011, la Journée internatio- nale du travail prend un relief particulier dans un monde en uploads/Politique/ liberte-mehal-annonce-une-revision-du-code-de-l-x27-information 1 .pdf

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