Au milieu des plaintes, des causeries, des discussions théoriques, un acte de r

Au milieu des plaintes, des causeries, des discussions théoriques, un acte de révolte, individuel ou collectif, se produit, résumant les aspirations dominantes (Kropotkine) A Lysnoir cellulessolidaires anarchos royalistes Samizdat des gratuit Périodique gratuit à 9 000 exemplaires - 25 Avril 2012 - leslysnoirs@gmail.com - Mobile : 06 98 05 97 83 Michel Michel Vers le coup de force Notre combat n’est ni national, ni racial, ni social, ni politique, il est anthropologique. S i au moins Alain de Benoist s’était contenté d’épouser une allemande pour faire genre et de truffer ses revues prétentieuses de photos de la Forêt Noire recouverte de brumes... mais non ! Il a fallu qu’il nous vérole tout avec quatre énormes plaisanteries : le paganisme revisité, les études indo- européennes, la «métapolitique», et le gramscisme... Ah, le gramscisme ! Y en a partout de cette saloperie-là, maintenant ! Passe encore le druidisme souvent moins méchant que le bouddhisme, mais le gramscisme ? Quelle merde ! Quelle mauvaise dope ! Résumons-nous pour ceux qui auraient manqué les 3692 derniers épisodes de l’extrème-droite française : le gramscisme, c’est la confiance en la victoire culturelle. Et puisque Gramzci avait théorisé que le pouvoir, après la victoire culturelle, allait tomber inévitablement tel un fruit mûr, il s’agissait donc de faire une belle revue... juste cela. Aujourd’hui, c’est un beau site web, juste cela... Naturellement, rien qu’en lisant le résultat des courses, le gramscisme apparaît comme un faux calcul quand on le conçoit en d’autres mains que dans celles des capitalistes qui ont effectivement gagné. Mais lui, Gransci ? Pourtant à la tête d’un parti communiste italien autrement plus puissant que nos groupuscules des vaines résistances affichées, il ne l’a pourtant jamais vraiment vu le pouvoir avec sa patience, ses réseaux d’intellectuels et sa pensée diffuse lâchée dans la société italienne de l’Entre-deux- guerres. Après cela, imaginons un seul instant les chances réservées aux stragégies gramscistes, c’est à dire «cuturelles» lorsqu’elles sont pratiquées par des groupuscules fêtards de l’extrème-droite française. Il suffit d’assister une fois à une réunion du groupe Dextra pour se convaincre de l’inanité du «combat culturel» et de l’entrisme préconisé par le théoricien italien. Pourtant, le gramscisme se porte à merveille chez les faux durs... Le pire c’est qu’à l’époque de Gramsci, c’est Mussolini, son absolu contraire, qui gagne et qui emprisonne Gramsci sans pour autant se donner la peine de passer, lui, pour un fin théoricien... Peu importe cependant, le gramscisme sera finalement porté à ébulition sous le règne de Palmiro Togliatti qui sombrera rapidement dans un communisme attentiste, européiste et timoré bien que positionné à 35% des suffrages, soit à quelques «influences culturelles» de la prise du pouvoir, soit donc à portée -par un tout petit peu plus d’entrisme encore- de la grande victoire rouge qui ne vint jamais en Italie alors qu’elle se donna aux Bolchéviques pas encore touchés par le gramscisme. Vu d’ici, le premier gramsciste que nous ayons connu, c’est indiscutablement le maire communiste Peponne : un légaliste auquel un seul coup de rein aurait néanmoins suffi pour installer un soviet dans son bled, mais qui se laissa rouler par Don Camillo, un rude gaillard... Grand bourgeois marxiste, Enrico Berlinguer pratiquera donc, après Togliatti, l’entrisme communiste dans le système littéralement pourri de la république italienne. Son échec parachèvera la stupide expérience gramsciste collectionnée sur le tard par Alain de Benoist après qu’elle eut démontré sa parfaite impuissance à renverser le système bourgeois et marchand en Italie.. Gramsci théorisait en effet que l’Etat bourgeois à détruire (ou à remplacer) tenait sa position dominante d’abord par l’hégémonie culturelle et religieuse... On sait heureusement aujourd’hui que le Monde Parfait ne tient l’Homme que par le désir consumériste qu’il saura susciter chez le pauvre type.. De nos jours, tout le monde est pourtant gramsciste : l’Opus Deï, les francs-macs, les communicants, les publicitaires, les gauchistes rangés, les fachos désabusés, les roycos en papier glacé, les écolos en berline, les anciens communistes, les trotskystes passés à la neurasthénie active, tout le monde ! Il faut dire que le gramcisme convient parfaitement à cette lacheté de masse, à cette veulerie à grande échelle née de la domination maintenant séculaire de la modernité entrainant la sûre débilisation de l’homme et sa perte de consistance anthropologique par l’évanouissement de certain de ses caractères.... Face à cette facilité générale, à ce spectacle de fiers commandos alanguis dans des sofas, le Lys Noir le répéte encore et encore : il est pour le coup de force. Il ne pense même qu’à cela, sinon, il aurait l’impression de ne pas faire de politique ! Jetons le gramscisme ! Il faut prendre le palais d’hiver ! La direction politique Prendre le palais d’Hiver Numéro spécial coup de force 2 Spécial Coup de force Editorial Même si sa marque familiale est encore un atout, comme le démontre l’élection législative, Marine Le Pen a globalement échoué. Non seule- ment son score à la présidentielle est inférieur à l’addition des scores Le Pen-Megret de 2002 (19,3%), mais elle termina à une dizaine de points de Sarkozy en confirmant au passage les prévisions des sondeurs... Seu- lement, la défaite de Marine Le Pen ne fut pas d’une assez grande am- plitude puisqu’ elle peut nier encore une réalité terrible, cette réalité que tout le monde nous cache : le peuple est un salaud! Cela ne devrait pour- tant pas nous étonner, nous anarcho-royalistes, car, en république, tout le monde est populiste par nature ! Du concept de peuple de gauche pra- tiqué par les socialo-communistes à celui de peuple trahi défendu par l’extrême-droite et la droite bourgeoise, c’est toujours d’un cocufiage qu’il s’agit... Le peuple serait naturellement bon en matière électorale, comme ailleurs... Seulement voilà, il serait trompé chaque fois. Et c’est avec cette idée en forme de viatique que tout le monde voyage depuis longtemps. Depuis deux siècles, en vérité... Il parait donc que le peuple serait chaque fois trompé par des men- teurs, des traitres et des vendus ? Il parait qu’il y aurait une immense machine à faire dévier ses votes.. Il parait que les sondages le condition- nerait gravement.. Il parait que l’argent, les juifs, et le Capital le cerne- raient de toutes parts et qu’au moment de voter, le pauvre peuple traqué telle une biche, rendu fou de contradictions, avouerait alors sa soumis- sion en reconduisant chaque fois des élites minables, indignes de lui... Et si c’était tout bonnement faux ? Et si c’était justement le contraire? Et puis d’abord, est-ce que tout cela a bien été vérifié ? En revanche, ce que nous voyons (et qu’il s’agit évidemment pour cha- cun d’entre nous de refuser de voir !), c’est un peuple goguenard, calcu- lateur, stratège, qui sait très bien que Sarkozy est un menteur et qui vote néanmoins encore massivement pour lui... De même qu’il sait (puisqu’il le voit!), ce peuple pervers, que François Hollande est un mou indéci- sionnel, apôtre du compromis perpétuel et de la grande bouillie sociale- démocrate... Pourtant, ce spectacle affligeant d’un homme qui singe un ancien président des années 80 jusque dans ses poses, n’empêche pas que le «peuple» l’ait plébiscité à 30% et qu’il s’apprête à le porter à la vic- toire... A moins que le même peuple qui n’a laissé aucune chance à des gens honnêtes comme Poutou ou Dupont-Aignan, ne s’amuse encore à élire Sarkozy puisque celui-ci a encore des chances de l’emporter à force de se rouler par terre dans toutes nos flaques... A l’époque du général de Gaulle, un peuple pouvait encore prétendre avoir été abusé. Du temps de marioles de grand style comme Giscard ou Mitterrand, certains pouvaient encore soutenir cette thèse si générale- ment admise qu’elle n’en est plus vraiment une : le peuple prétendument pure serait l’innocente victime de chaines et de baillons... Pourtant, de- vant nos yeux, à part obéir à l’obligation de mentir, les politiciens ne mai- trisent plus rien depuis longtemps. Pas même le choix de leurs mensonges qui ne sont plus que des jeux convenus avec le Peuple qui les demande, et les exige désormais ! Investi en revanche du pouvoir de surprendre tout le monde avec un geste planant d’un quart de seconde au-dessus de l’urne, le peuple sou- verain est le contraire d’un nain : c’est un ogre perpétuellement entouré d’un numéro de caniches savants, clébards tournant en bourriques par ses caprices et ses contrordres permanents... Ainsi, moralement, qui est alors le plus coupable ? Le politicien qui ment tout le temps et fait pour cela des roues impossibles et risibles, ou bien la masse électorale qui le contraint à la farce afin de s’offrir un spectacle de démocratie ? Décidément, le populisme innocente trop le peuple. Elle nous fait donc bien rire Marine avec ses trucs de peuple trompé et cocufié comme ci et comme ça... Pourquoi ne nous parle-t-elle pas plutôt de tous ces salo- pards (par exemple ces français refusant l’immigration à 64%) qui sa- vent parfaitement qu’elle a raison mais qui refusent néanmoins de voter pour elle sous le prétexte uploads/Politique/ lys-noir-nc2b05.pdf

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