Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Précis d'économie poli

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Précis d'économie politique / par Paul Leroy-Beaulieu,... Leroy-Beaulieu, Paul (1843-1916). Auteur du texte. Précis d'économie politique / par Paul Leroy-Beaulieu,.... 1888. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service ou toute autre réutilisation des contenus générant directement des revenus : publication vendue (à l’exception des ouvrages académiques ou scientifiques), une exposition, une production audiovisuelle, un service ou un produit payant, un support à vocation promotionnelle etc. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisation.commerciale@bnf.fr. PRÉCIS D'ÉCONOMIE POLITIQUE 05S3-S7. – Corbeil. Imprimerie C»étê. D'ÉCONOMIE POLITIQUE, PAUL LEROY-BEAULIEU PROÏESSSUH D'ÉCONOMIE POLITIQUE AU COLLÈGE DE FRANCE PRECIS PAR MEMBRE DE L 'INSTITUT T PARIS LIBRAIRIE CH. DELAGRAVE 15, RUE SOPFFLOT, 15 1888 AVANT-PROPOS On m'a prié de faire un exposé succinct des principes de la science économique. Préparant un ouvrage beaucoup plus étendu, après avoir hésité quelque temps, je m'y suis décidé. Nous assistons à un si prodigieux débordement d'erreurs, de préjugés ou de niaiseries en ces matières qu'il m'a paru bon de contribuer, pour ma part, à éclairer le grand public. Puisqu'on a mis l'économie politique dans le programme des écoles, puisque plusieurs cen- taines de mille personnes en France, dans les assemblées, soit nationales, soit locales, dans les administrations diverses, prennent ou exécutent des décisions qui, suivant qu'elles sont bien ou mal inspirées, peuvent aider au progrès social ou l'entraver, ce n'est pas une tâche à mépriser que celle de mettre à la portée du plus grand nombre possible d'hommes les principes d'une science aussi essentielle et aussi généralement ignorée. Ce livre est un précis; c'est dire que j'ai tenu à éviter toutes les subtilités, toutes les contro- verses oiseuses auxquelles on se complait parfois dans les ouvrages qui s'adressent à un public spécial. Je n'ai eu d'autre désir que d'être vrai et clair. Certains écrivains, notamment en Allemagne et même en Italie, ont fait de l'économie politi- que soit une sorte de métaphysique vague et prétentieuse, soit une scolastiqueobscureet aride. D'autres, en Angleterre, ont transformé cette science en une algèbre compliquée qu'on ne peut aborder sans un don spécial pour les ab- stractions. Il ne pouvait être ici question de rien de pareil. Dans quelque temps peut-être je publierai sur la science économique un traité développé, qui sera la reproduction des quatre dernières années de mon cours au Collège de France, J'ai cherché dans ce précis à fournir au grand public une substance facilement assimilable. Si les jeunes gens, si les hommes du monde ou les hommes de labeur qui le liront en retirent une provision d'idées neltes et vraies sur la pro-- duction et le mouvement des richesses,je m'esti- merai heureux et n'ambitionnerai pas d'autre récompense. Montplaisir, le o octobre 1887. PRÉCIS D'ÉCONOMIE POLITIQUE INTRODUCTION OliJET DE L'ÉCONOMIE POLITIQUE. RAPPORT DE CETTE SCIENCE AVEC LES DIVERSES SCIENCES MORALES. Objet de l'économie politique. – L'homme vivant en société produit." échange et consomme les choses qui sont ou indispensables à son existence, ou conformes à ses goûts. Ces choses, on les appelle des richesses. Le producteur ne consomme pas toujours direc- tement les richesses qu'il produit souvent il les échange contre d'autres qui sont plus à sa conve- nance le pouvoir qu'a, chaque nature de produits de s'échanger contre une quantité plus ou moins forte d'autres produits s'appelle sa valeur. L'économie politique est la science qui recueille, par l'observation, les règles générales auxquelles sont soumises la production, la distribution, la cir- culation et la consommation des richesses. Les lois dont s'occupe l'économie politique n'ont rien de commun avec ce que l'on appelle la techno- logie elles ne nous apprennent pas comment se sème le blé ou se travaille le fer, comment les mar- chandises se transportent ou se transforment elles concernent des règles plus élevées, moins variables et plus universelles. Elles montrent, par exemple, à quelles conditions générales un travail est productif, quelle est l'utilité du capital, quelles sont les causes qui font augmen- t3r ou diminuer de valeur la monnaie, quels sont les agents sociauxqui influentsur la hausse ou la baisse des salaires, sur la hausse ou la baisse des profits, quelles sont les circonstances qui tendent à élever ou à déprécier le taux de l'intérêt, etc. Les phénomènes qui se rattachent à la production ou aux mouvements des richesses dans une société ne sont pas abandonnés au hasard. Ils se présentent dans un ordre presque constant. Ils sont affectés d'une façon analogue par les mêmes causes qui tien- nent ou à la. nature des choses elles-mêmes ou au fond toujours invariable de la nature de l'homme. Si la monnaie, quand on la multiplie outre me- sure, perd de sa valeur ou de son pouvoir d'achat si l'épargne, en augmentant les moyens de produc- tion, rend une société plus progressive si un mode de salaire qu'on s'applique à graduer exactement sur l'effort de l'ouvrier donne à ce dernier plus d'entrainet plus d'activité dans le travail; ce ne sont paslà des vérités accidentelles,transitoires, variables suivant les pays ou les temps ce sont des lois qui chez toutes les nations, chez toutes les races, dans tous les siècles, se manifestent de la même ma- nière. t Voilà pourquoi l'économie politique n'est pas une routine, mais bien une science. En dégageant les lois qui concernent la produc- tion et les mouvements des richesses, l'économie politique cherche à éclairer et à servir l'humanité, à lui éviter des erreurs nuisibles, des tâtonnements coûteux ou des arrangements préjudiciables à prévenir ou à corriger les fautes des hommes d'État et ce que l'on a pittoresquement appelé les péchés des législateurs. Par là même elle contribue à développer le bien- être et la paix dans les sociétés humaines. La science économique est de date assez récente; quelques grands hommes, dès l'antiquité, Aristote notamment, ont eu l'intuition de certaines de ces lois; mais ce n'est qu'au xvme siècle, avec Quesnay et ïurgot en France, avec Adam Smith surtout en Angleterre, qu'elle s'est constituée en un corps de doctrine étendu et vraiment solide. Cette nouveauté de la science économique ne doit pas servir d'argument contre elle et la faire mettre en suspicion. Plusieurs des plus impor- tantes sciences naturelles, la chimie entre autres, sont dans le même cas. La chimie, avec Lavoisier, Priestley et Scheele, est née presque le même jour que l'économie poli- tique dans le dernier tiers du xvmc siècle (1). Bien avant que ces trois savants illustres eussent jeté presque en même temps les bases de la science chimique, les hommes se livraient à des expériences et à des combinaisons de chimie pratique. Mais si l'on eût connu le fondement et les règles de la science, combien l'on eût évité ••de fautes, de gas- pillages de forces, de temps et d'argent! De même l'on- a fait d'instinct dans tous les siècles de la physique et de la mécanique appliquée uploads/Politique/ precis-d-x27-economie-politique-par-leroy-beaulieu-paul-pdf 1 .pdf

  • 43
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager