SDRR BUREAU CONCOURS Décembre 2008 Section Recrutement Semi-direct CNE HORTER :
SDRR BUREAU CONCOURS Décembre 2008 Section Recrutement Semi-direct CNE HORTER : 821.941.3448 MAJ GRANDMAIRE : 821.941.3424 Objet : BILAN DES CONCOURS E.M.IA. & CTA/SD 2008 ------------------------------- I. BILAN DES CONCOURS EMIA et CTA/SD II. BILAN DES ÉPREUVES COMMUNES D’ADMISSIBILITÉ III. BILAN DES ÉPREUVES D’ADMISSION DES CONCOURS EMIA IV. BILAN DES ÉPREUVES D’ADMISSION DES CONCOURS CTA/SD V. PRÉSENTATION DES CONCOURS 2009 ------------------------------------------------------------ Textes de référence des concours 2008 : EMIA : - arrêté du 27 septembre 2005 ; - instruction ministérielle n° 1444/DEF/EMAT/PRH/PG du 10 octobre 2005 ; - circulaire n° 7332/DEF/CoFAT/DF/BC/RSD du 19 juillet 2007. CTA/SD : - arrêté du 6 janvier 2003, modifié ; - instruction n° 155/DEF/EMAT/EP/P du 02 février 2004, modifiée ; - circulaire n° 7332/DEF/CoFAT/DF/BC/RSD du 19 juillet 2007. ------------------------------------------------------------ 1/25 2/25 I. BILAN DES CONCOURS EMIA et CTA/SD (les annales des épreuves sont disponibles sur le site du CoFAT) Bilan du Président du jury EMIA : enseignements généraux Les concours EMIA 2008 étaient identiques quant à leur déroulement à celui de l’année précédente. Cette année globalement, 100 places étaient offertes. 51 candidats ont été admis en sciences, 25 en sciences économiques et sociales et 24 en lettres. En termes de résultats globaux, les moyennes générales sont proches de celles de l’année 2007 avec une petite amélioration. Sans que cela soit encore très probant, il semble que les moyennes en langues vivantes soient également en légère hausse. Le niveau des candidats admis est satisfaisant mais pour garder en fin de liste d’admission une qualité acceptable, il a fallu ouvrir des places en sciences au détriment de la filière sciences économiques qui ne présentait pas suffisamment de candidats de qualité acceptable. Les épreuves d’admissibilité des concours EMIA 2008 n’appellent pas de remarques particulières. Cependant, et comme pour les années précédentes, il est constaté un manque de préparation chez de nombreux candidats. Pour les langues, si le niveau en filière lettre est acceptable, il est mauvais dans les autres filières. Les épreuves d’admission ont permis de retenir des candidats de niveau général satisfaisant. Comme les années précédentes, il est probant de constater que les candidats ayant reçu une bonne préparation dans leur formation d’appartenance ont de grandes chances d’intégrer. Enfin, il semble que cette année les candidats se soient mieux préparés pour les épreuves sportives mais encore trop d’entre eux sont éliminés pour une ou plusieurs notes éliminatoires dans cette discipline. Bilan chiffré des concours EMIA en 2008 SCIENCES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES LETTRES TOTAL PLACES OFFERTES 49 30 21 100 Inscrits 158 149 68 375 Ayant composé 145 136 65 346 Admissibles 91 39 44 174 ADMIS en liste principale 51 25 24 100 Admis en liste complémentaire 0 0 0 0 Désistements 2 0 0 2 INTÉGRATION 49 25 24 98 Bilan du Président du jury CTA/SD : A paraître. Bilan chiffré des concours CTA/SD en 2008 3/25 4/25 II. BILAN DES ÉPREUVES COMMUNES D’ADMISSIBILITÉ 1. ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE A. Concours EMIA Rappel sujet SCI: « L’écologie est-elle une science ou une politique ? ». Rapport des correcteurs 1 - UN SUJET A DEFINIR ET A DEBATTRE : Formulé sous la forme d’une question opposant, trop simplement, une écologie scientifique présentée comme une vérité et une idéologie environnementaliste se posant comme une réponse politique, le sujet méritait d’abord une analyse des origines de l’écologie. A cet égard, plusieurs voies pouvaient être étudiées : - une réaction au scientisme (idéologie contestataire venant des USA depuis 1960), - une idéologie mondialiste (replaçant l'Homme dans un écosystème politique global), - une conscience de l'épuisement des ressources (depuis le premier choc pétrolier de 1974), - une réaction scientifique (développement durable depuis le rapport Brundtland de 1987), - ou encore une peur du progrès incontrôlé (en ce début de XXIème siècle). Les développements pouvaient ensuite apprécier des alternatives : - l'écologie est-elle l'affaire des scientifiques, des politiques ou des citoyens ? - l'écologie favorise-t-elle, freine ou nuit-t-elle au développement économique, notamment à celui des pays émergents (cf. Sommets) ? - l'écologie est-elle une arme au main des pays les plus industrialisés ? - enfin, l'écologie servie par les nouvelles technologies peut-elle engendrer une nouvelle forme d'économie ? Pour ce faire, il convenait, bien sûr, de faire appel à de nombreux exemples : - épuisement des matières premières, - nucléaire et énergies renouvelables, - développement durable et politiques mises en place, - "Verts» et Altermondialistes face aux lois du marché, - OGM et pénurie alimentaire, - principe de précaution et ses limites, - catastrophes naturelles et technologiques et leurs conséquences, - grandes « consciences » et porte-paroles de l’écologie. 2 - DES APPROCHES CONVENUES MAIS STRUCTUREES : De nombreux candidats ont eu du mal à dépasser l’alternative Science/Politique proposée par le sujet. Si cette alternative était envisageable, il n’en demeure pas moins que des approches transversales étaient souhaitables sur le thème d’une science qui accouche d’une politique dans le cadre d’un mouvement du « tout-scientifique » ou d’une politique qui se pare d’attributs scientifiques sous prétexte de mieux justifier ses choix voire masquer les intérêts défendus. Des points communs pouvaient également être comparés : la place de l’Homme comme individu et comme membre de la collectivité qui sont des composantes dosées par l’écologie comme par le politique. Ainsi, selon les périodes, la défense des intérêts individuels ou collectifs est successivement mise en avant. Comme la politique, l’écologie doit concilier la défense de ces deux types de libertés ce qui s’avère difficile. Force est de constater que les candidats n’ont pas hésité à céder à un certain conformisme pour souligner, plus qu’il ne le fallait, les méfaits de la démographie, du développement industriel et d’une agriculture productiviste auxquels ils ont opposé une réponse écologiste cohérente. Ceci étant, le sujet a stimulé les exemples, nationaux et internationaux, ce qui a permis aux candidats d’argumenter, même quand le contenu restait très général. Sur la forme, il est à noter que la plupart des devoirs sont solidement construits : introduction opportune avec cadrage et annonce du plan, plan tenu avec des sous-parties et conclusion. La formation dispensée ou les consignes 5/25 données ont donc manifestement porté leurs fruits. Les plans plus personnels comme les annonces et les transitions soignées ont été valorisés par les correcteurs. En résumé, les copies corrigées, plus fournies qu’en 2007, montrent que les candidats ont apprécié le sujet (même s’ils ont eu du mal à s’extraire de l’alternative suggérée), ont illustré leurs points de vue (sans pour autant que celui-ci soit vraiment incisif) et ont bien structuré leurs approches. L’effort éventuel de formation 2008-2009 sera donc à faire porter plutôt sur la Culture générale et l’actualité que sur la méthodologie qui semble assimilée. Rappel sujet SES: « Quel avenir pour le développement durable ? ». Rapport des correcteurs Le développement durable est une notion qui a laissé peu de candidats sans inspiration. Et pourtant … Sur la forme : Si la quasi-totalité des candidats a pris soin de rédiger une introduction, annoncer un plan et développer le sujet en 2 ou 3 parties, nombreux sont ceux qui peinent à rédiger une introduction digne de ce nom. Ainsi, le propos général n’aboutit pas à une redéfinition et donc à l’absence d’énoncé d’une idée maîtresse. Il s’en suit un plan, plaqué en fin d’introduction, et bien sûr non justifié. Par ailleurs, la syntaxe, la grammaire et l’expression sont en progression au regard de l’an passé. Sur le fond : Le principal écueil pour les candidats résidait dans la délimitation du sujet. Il était impensable de s’interroger sur l’avenir du Développement durable sans prendre le soin de le définir. La moitié des candidats a en effet cru pouvoir s’en dispenser. A l’opposé : l’un d’entre eux, à n’en pas douter au fait du sujet, a restitué la définition donnée par rapport Brundtland : « un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de " besoins ", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. » Le Développement durable implique donc de concilier l’économique, le social et l’environnement. Traiter du seul aspect économique était trop réducteur. Il était alors aisé de déduire de cette définition que le Développement durable ne pouvait qu’avoir un « avenir » (ou un à-venir ?). Ainsi, une première partie pouvait être consacrée à illustrer et à démontrer, à l’opposé de ce qui s’est fait ces dernières décennies, que la survie de l’homme, et de l’humanité passe par un développement économique, social et environnemental compatibles avec la préservation des ressources et de notre cadre de vie pour les générations futures. Dans un deuxième temps, on pouvait opposer à cette idée que, du moins de prime abord, le développement durable risquait de ralentir la croissance des pays riches, voire la croissance uploads/Politique/ rapport-concours-emia-cta-2008.pdf
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- Publié le Nov 04, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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