● La situation des instituts et établissements privés, qui offrent des formatio

● La situation des instituts et établissements privés, qui offrent des formations sanctionnées par des diplômes supérieurs, sera revue afi n de les régulariser vis-à-vis de la loi relative à l’enseignement supérieur, permettant ainsi de reconnaître les attestations remises. LIRE L’ARTICLE DE ASMA BERSALI EN PAGE 2 LIRE L’ARTICLE DE ZINE CHERFAOUI EN PAGE 12 LIRE L’ARTICLE DE DJAMILA KOURTA EN PAGE 5 LIRE L’ARTICLE DE MADJID MAKEDHI EN PAGE 3 ■ LIRE L’ARTICLE DE LYES MECHTI EN PAGE 6 PHOTO : DR N°7916 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 11 octobre 2016 ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR LE MONDE REDOUTE UNE CONFRONTATION DIRECTE ENTRE LES DEUX PUISSANCES DÉCÈS DES NOURRISSONS À ROUIBA INSTANCE DE SURVEILLANCE DES ÉLECTIONS VERS LA RÉGULARISATION DES INSTITUTS PRIVÉS LA TENSION MONTE ENTRE LES ÉTATS-UNIS ET LA RUSSIE L’OPPOSITION DÉNONCE UN «JEU MALSAIN DU POUVOIR» MISE EN QUARANTAINE DU VACCIN PENTAVALENT RÉUNION INFORMELLE DE L’OPEP EN TURQUIE Vers la consolidation de l’accord d’Alger PUBLICITÉ SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR ABDELAZIZ BOUTEFLIKA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE LE CONSEIL NATIONAL DE L'ORDRE DES PHARMACIENS, EN COLLABORATION AVEC LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ DE LA POPULATION ET DE LA RÉFORME HOSPITALIÈRE, ORGANISE LE MARDI 25 OCTOBRE 2016 A L'HÔTEL EL AURASSI LES SEPTIÈMES RENCONTRES INTERNATIONALES DE PHARMACIE D'ALGER RIPA VII TABLES RONDES : • POLITIQUE DU MÉDICAMENT ET COOPÉRATION INTERNATIONALE • ÉVOLUTION DES EXERCICES PHARMACEUTIQUES • ACTUALITÉS RÉGLEMENTAIRES DU SECTEUR PHARMACEUTIQUE EN ALGÉRIE • LE RÔLE DES ORDRES DES PHARMACIENS A TRAVERS LE MONDE LIRE NOS ARTICLES EN PAGES 22 ET 23 CONFÉRENCE DE PRESSE DE MILOVAN RAJEVAC «ON VA RECTIFIER LES ERREURS» ● Le mois d’octobre a commencé avec la rupture du dialogue entre Moscou et Washington à propos de la Syrie. Il s’est par la suite poursuivi avec de nouveaux gestes de défi ance de part et d’autre. El Watan - Mardi 11 octobre 2016 - 2 L ’ A C T U A L I T É PUBLICITÉ L e Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) lance, à l’instar de plusieurs autres syndicats, son préavis de grève pour les 17 et 18 octobre, suivis de deux autres jours, les 24 et 25 du même mois. Cette décision validée lors de son dernier conseil national ordinaire conforte ainsi l’action de protestation lancée par la coordination des syndicats autonomes, composée d’une dizaine de syndicats de plusieurs secteurs représentant notamment la Fonction publique. Ce bloc syndical compte faire barrage au projet d’amendement du code du travail portant notamment sur la suppression de la retraite anticipée. Le Cnapeste ainsi que les autres formations syndicales revendiquent le maintien de la retraite sans condition d’âge. Les syndicats expriment des craintes quant à l’abandon de plusieurs acquis des travailleurs et redoutent que le texte en préparation ne comporte des dispositions qui favoriseraient la précarité dans l’emploi et la paupérisation des fonctionnaires et autres travailleurs, dont une grande partie est déjà aujourd’hui victimes des différentes formules de l’emploi temporaire précaire. C’est pourquoi, la plateforme de revendications exige l’association des syndicats dans l’élaboration du code du travail. Il est également question pour ces syndicats d’une protection du pouvoir d’achat avec des mesures concrètes à introduire dans la loi de finances 2017. Les syndicats préviennent contre toute nouvelle disposition pouvant porter atteinte au pouvoir d’achat. Douze syndicats de divers secteurs ont confirmé leur adhésion au mot d’ordre de grève de deux jours renouvelable à partir du 17 octobre, ceci pour protester contre la suppression des clauses du code du travail permettant le départ à la retraite anticipée. En l’absence d’un cadre légal permettant à ces formations d’agir en bloc uni, chaque syndicat a décidé de déposer un préavis de grève auprès de sa tutelle. Pour rappel, l’avant-projet de loi rétablissant l’âge minimal de départ à la retraite à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes a été élaboré à l’issue de la dernière tripartite, au début de l’été. Le texte, qui a provoqué la montée au créneau de plusieurs syndicats, prévoit une mesure d’apaisement. Des exceptions de départ à la retraite anticipée pour les travailleurs «en poste de haute pénibilité» sont ainsi promises par les hauts responsables du pays, qui se sont exprimés pour calmer la colère des travailleurs. Fatima Aït Khaldoun-Arab L a situation des instituts et établissements privés, qui offrent des formations sanctionnées de diplômes supérieurs, sera revue afin de les régulariser vis-à-vis de la loi relative à l’enseignement supérieur permettant ainsi de reconnaître les diplômes remis. C’est ce qu’a déclaré hier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, lors de la cérémonie d’ouverture de l’année universitaire de l’Ecole supérieure de la sécurité sociale, sise à Ben Aknoun, Alger. Dans son allocution d’ouverture, le ministre est revenu sur cette plaie de son secteur en rassurant qu’une commission mixte a été installée récemment pour étudier cette situation et trouver les meilleures solutions pour remettre les pendules à l’heure. Il revient également sur le problème de la non- reconnaissance des diplômes délivrés par les écoles supérieures, 11 au total, par les recruteurs privés et même publics. Il appelle dans ce sens les institutions pourvoyeuses de postes d’emploi à valoriser ces diplômes spécialisés comme ceux délivrés par cette école supérieure. Pour le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, cette infrastructure est un acquis qui a pour objectif d’assurer la formation de cadres hautement qualifiés, de personnels d’encadrement exerçant au niveau des organismes et institutions de sécurité sociale, la formation continue des cadres des secteurs public et privé, ainsi que des membres des organisations professionnelles. Cette école, d’une capacité de 400 places pédagogiques, assurera également l’entreprise d’études et de recherches concernant les questions de la sécurité sociale, la publication d’ouvrages et périodiques relatifs aux spécialités et aux études et recherches réalisées par l’école et la mise en œuvre les actions de coopération régionales et internationales de formation et de recherche en matière de sécurité sociale. Constituant le résultat de la coopération avec le Bureau international du travail, consacrée par un accord entre le gouvernement algérien et l’OIT, signé en 2013, 25% des places pédagogiques de cette école sont réservées aux étudiants des pays de l’Union du Maghreb arabe et des pays africains. Concernant la problématique de la suppression de la retraite anticipée sans condition d’âge, M. El Ghazi explique que la procédure d’adoption de cette loi suit son cours et sera présentée devant l’APN dans les prochaines semaines. Il s’est montré, toutefois, catégorique et ferme face aux différentes menaces de grèves dans plusieurs secteurs. Il déclare texto : «L’Algérie n’a jamais eu peur des menaces et n’y a jamais cédé.» Asma Bersali GRÈVE LES 17 ET 18 OCTOBRE Le Cnapeste confi rme son adhésion LES ENSEIGNANTS DÉNONCENT SON CARACTÈRE FACULTATIF A quand tamazight «partout et pour tous» ? E n dépit de sa consécration «langue nationale et officielle» par le dernier amendement de la Loi fondamentale du pays, tamazight continue de faire l’objet de tergiversations et de bricolage qui l’empêche de se hisser à son nouveau statut arraché, faut-il le rappeler, de haute et rude lutte. Dans le milieu scolaire, cette langue ancestrale, victime du caractère facultatif de son enseignement et de décennies de guerre d’usure linguistique et culturelle, peine à se faire accepter dans plusieurs régions du pays. Cet état de fait consterne et a fait réagir le collectif des enseignants de tamazight qui s’est réuni, hier à Béjaïa, pour débattre de ce problème persistant. Dans un communiqué sanctionnant cette réunion, titré «Tamazight : partout et pour tous», le collectif dénonce l’absence de volonté de généraliser l’enseignement de cette langue : «Même après avoir consacré tamazight ‘‘langue nationale et officielle’’, l’Etat, à travers son ministère de l’Education nationale, persiste dans le reniement de ses engagements relatifs à l’enseignement de tamazight arraché après plusieurs décennies de lutte, de privations, d’intimidations et de déni. Aujourd’hui, le manque d’intérêt accordé à cet enseignement est flagrant. Si l’enseignement de la langue amazighe concerne de plus en plus d’établissements scolaires et tend à se généraliser en Kabylie, ailleurs, son caractère facultatif freine tout espoir de son épanouissement.» Et le collectif de s’interroger à juste titre : «L’Etat, escompte-t- il sauvegarder l’unité nationale et protéger les constantes de la nation avec le caractère facultatif de son enseignement ?» Dans ses circulaires 426 du 25 mai 2007 portant enseignement de tamazight dans 15 wilayas et 544 du 30 mai 2009 portant le même contenu, en plus de l’intégration de cette langue dans les horaires réglementaires de l’élève, le ministère de l’Education ne fait pas mention de l’enseignement obligatoire de tamazight comme le sont toutes les autres matières. Il y est juste demandé aux directeurs d’établissement d’inscrire obligatoirement tout élève qui émet le vœu de suivre des cours en tamazight, sans plus. Cela est en soi une entorse au principe même de l’école obligatoire et ouvre la voie uploads/Politique/ vers-la-consolidation-de-l-x27-accord-d-x27-alger-reunion-informelle-de-l-x27-opep-en-turquie.pdf

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