3. Temps d’oraison Signe de croix (très lent). Temps de silence. Je laisse le c

3. Temps d’oraison Signe de croix (très lent). Temps de silence. Je laisse le calme et la paix de Dieu m’envahir. Abandon à l’Esprit Saint. J’écoute le chant figurant en tête des vidéos du parcours. ********** Cœur à cœur ********** (20 minutes) Je ferme les yeux. Je fais silence (en paroles et en pensées). Tu es là, mon Dieu, au plus profond de mon cœur. Tu me combles de ton amour et de ta paix. ******************** Signe de croix (très lent, comme pour t’embrasser une dernière fois). Je te remercie pour cette paix et cette tendresse que Tu viens de verser en mon cœur. Conseils pour l’oraison : Pour me mettre en présence du Seigneur, je peux penser quelques instants à une image ou un passage de la Bible qui m’évoque son amour infini. Je m’abandonne alors dans tes bras mon Dieu. Je suis tout à Toi. Si mes pensées se réveillent, je me tourne alors à nouveau vers Toi Seigneur en fixant toute mon attention sur Toi. Oui c’est Toi que j’aime par-dessus tout et je reviens vers Toi pour n’être qu’à Toi. Que chaque retour vers Toi soit pour moi l’occasion de te redire « Je t’aime ». Je peux alors ré-ouvrir les yeux quelques secondes pour fixer une bougie, une icône, une croix. Je peux aussi Te dire les « merci » qui habitent mon cœur, repenser à cette image ou ce passage de la Bible qui m’évoque ton amour fou. Et je m’abandonne à nouveau dans tes bras. Le Seigneur agit mystérieusement dans le secret, de manière imperceptible. Alors je ne juge pas mon oraison. Ce qui compte, c’est ma fidélité à cette rencontre amoureuse. Que je le sente ou que je ne le sente pas, mon Papa du Ciel est là, à l’œuvre en mon cœur. En Père infiniment aimant Il réalise le meilleur pour moi. Que tout m’advienne selon sa volonté. Conseils de lecture : Du Temps pour Dieu – Guide pour la vie d’Oraison (Jacques Philippe – Editions des Béatitudes) A l’école de l’Esprit Saint (Jacques Philippe – Editions des Béatitudes) Initiation à la prière silencieuse Jour 1 L'oraison - Un rendez-vous d'amour 1. Temps d’écoute Ecoute de la vidéo du jour : https://www.youtube.com/playlist?list=PLRxn1KQ18NM7IS7KfON9SBBcaKn9jYm1i 2. Temps de méditation Je lis la retranscription de ce qui vient de m’être dit (texte ci-après). Je lis ce texte très lentement et plusieurs fois, pour qu'il descende au plus profond de mon cœur. Je prends un long moment pour méditer tout cela. Quelles sont les paroles qui me touchent ? Ce mot ou cette phrase qui résonnent profondément en moi c'est probablement le message que Jésus me donne à moi personnellement, aujourd'hui et maintenant. Alors je prends le temps de les savourer. Si je réalise ce parcours avec d’autres personnes, je termine cette méditation par un temps de partage où chacun évoque ce qui l’a profondément touché dans ce texte. ********** Texte de la vidéo ********** Le but est de vous accompagner sur le chemin de l’oraison. Ces petits topos vous permettront d’approfondir la vie de prière, l’oraison. Vaste sujet qui a rempli de très nombreuses bibliothèques. Comment s’y retrouver ? La première chose, revenons aux sources et citons deux phrases, deux citations de très grandes saintes. La première, sainte Thérèse de l’enfant Jésus : « Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur. C’est un simple regard jeté vers le Ciel. C’est un cri de reconnaissance et d’amour, au sein de l’épreuve comme au sein de la joie. » Continuons avec sainte Thérèse d’Avila : « L’oraison mentale n’est à mon avis qu’un commerce intime d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé. » Comment pourrions-nous résumer ces deux citations. Je vous propose de résumer par une phrase de la Parole de Dieu, une phrase du Cantique des Cantiques (au chapitre 2) : « Je cherche celui que mon cœur aime. » Ce qui est passionnant dans cette histoire c’est que non seulement nous pouvons dire dans l’oraison et dans notre vie de tous les jours : « Je cherche celui que mon cœur aime » ; mais aussi Jésus nous dit : « Je cherche celui (celle) que mon cœur aime. » Et c’est peut être toi. Donc Dieu te cherche et ça c’est la première grande nouvelle de la journée. L’oraison n’est pas faite pour ceux qui veulent rester sur leur canapé (c’est ce que nous dit le pape François). Ce n’est peut-être pas un sport extrême, mais c’est un don, une grâce extrême. L’oraison est donc un rendez-vous. Nous sommes attendus par la Trinité. Parfois, c’est un chemin douloureux, un peu mauvais, ou encore ça ressemble à une mauvaise auberge comme nous dit Thérèse d’Avila. Pour vous illustrer ce que c’est que l’oraison, j’ai pris ce magnifique tableau de sœur Marie Aanastasia Carrez. Qu’est-ce qu’on voit ? Ici ce personnage c’est chacun d’entre nous. Nous sommes dans la tempête, nous sommes dans la barque, tout bouge. Et qu’est- ce qu’il fait ? Il jette son ancre, non pas vers le bas, mais il s’amarre, c’est-à-dire qu’il rend ferme son bateau, il empêche que son bateau dérive en jetant l’ancre vers le Ciel. C’est doré, c’est la gloire. L’oraison est un moyen d’ancrer notre vie dans le Ciel, dans la gloire. Qui dit attente, dit un lieu, dit le cœur. Effectivement dans l’oraison, le lieu de la rencontre c’est le cœur. On a tous un cœur (tous, toutes). Alors partons dans le grand ouest, le western. Vous connaissez tous le film Le bon, la brute et le truand. Souvent notre monde ressemble à cette scène de duel sous le soleil (et oui, « Le soleil se lève sur les bons et les méchants », c’est ce que nous dit l’Evangile). Il y a deux hommes qui vont se battre. Souvent notre planète ressemble effectivement un peu à ça. Celui qui m’intéresse, c’est le bon, c’est celui qui veut s’approcher de Dieu. Il est derrière ses volets, persiennes fermées et il regarde le duel. Souvent, dans notre vie de prière, nous sommes un peu comme cela. Nous fermons les yeux, mais en fait ils ne sont absolument pas fermés. Nous avons les yeux ouverts derrière les persiennes et nous regardons notre monde (notre monde qui se déchire mais aussi où il y a de très belles choses). Or ce que nous demande Dieu, ce n’est pas de rester derrière nos volets, c’est quand nous fermons les yeux de descendre au fond de notre cœur. Et là je vais prendre une image : un escalier. L’escalier qui mène à notre cœur, il est en colimaçon. Et ce n’est pas facile, parce qu’on ne sait pas où on descend ; on ne sait pas quand est-ce qu’il faut descendre ; on ne sait pas ce qu’on va trouver ; on ne sait même pas (quand c’est parfois noir) où mettre les pieds. Alors l’oraison nous apprend petit à petit à descendre, et les grands maîtres du carmel nous apprennent à descendre l’escalier pour trouver le lieu de notre cœur. Alors pour descendre, qu’est-ce qu’il faut ? Eh bien il faut du souffle, tout simplement. Il faut invoquer l’Esprit-Saint. Il faut lui demander son aide. Vous pouvez faire vôtre pour commencer cette magnifique petite prière d’Elisabeth de la Trinité : « Aidez-moi à m’ensevelir en vous, immobile et paisible, comme si mon âme était déjà dans l’éternité ». Aidez-moi à m’ensevelir comme si mon âme était déjà dans l’éternité. Ça ne veut pas dire s’écraser, ça ne veut pas dire disparaître, cela veut dire se tenir en face du Dieu vivant. Alors en conclusion permettez-moi de vous citer le père Caffarel (dans son livre Présence à Dieu – page 12) : « L’oraison, c’est se rendre en pèlerinage au sanctuaire intérieur pour y adorer le vrai Dieu. » Donc il faut quitter son canapé. Il faut se mettre en pèlerinage. Finalement, ce que j’espère, c’est que dans votre cœur (au fond de votre sanctuaire intérieur) résonne le psaume 25 : « Seigneur, j’aime la beauté de ta maison et le lieu où habite ta gloire. » ******************** uploads/Religion/ 1-l-x27-oraison-un-rendez-vous-d-x27-amour.pdf

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  • Publié le Aoû 23, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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