~ 1 ~ Madame Maria Alicia Beauvisage-Gochez 300 avenue Foch F-78670 Villennes-s
~ 1 ~ Madame Maria Alicia Beauvisage-Gochez 300 avenue Foch F-78670 Villennes-sur-Seine France Mobile : 0033(0)609188384 le-chalchuapa@wanadoo.fr Père Edouard Marot Avenue du Hockey, 96 B-1150 Bruxelles Mobile : 0032494420410 edouardmarot@gmail.com Poitiers, lundi 27 juin 2011 Père Edouard Marot Avant d’entendre le témoignage de Madame Alicia Beauvisage, il est bon de savoir que je ne serais pas ici, aujourd’hui à vous parler, pendant cette session « Maria Josefa Menendez », si je n’avais pas rencontré cette dame (Madame Alicia Beauvisage) qui nous a conduits dans une aventure que, ni elle ni moi, n’avions imaginée. Durant le mois de juin de l’année 2005, au moment où je vais recevoir un premier coup de téléphone de Madame Alicia Beauvisage, je suis Recteur des sanctuaires de Paray-le-Monial depuis septembre 2000. Mes débuts dans cette mission sont marqués par une histoire qui révèle beaucoup l’état d’esprit dans lequel j’abordais ce ministère alors que le Pape Jean Paul II prononçait dans son homélie de la messe de clôture de l’année du grand Jubilé de l’An 2000, le 6 janvier 2001, la phrase suivante : « Un symbole du Christ se ferme (la porte de l’année Sainte de la Basilique Saint Pierre), mais le Cœur de Jésus demeure plus que jamais ouvert pour dire à l’humanité en quête de sens et d’espérance : « Venez à moi vous tous qui peinez et ployez sous le poids du fardeau et moi je vous procurerai le repos. Mettez-vous à mon école car je suis doux et humble de Cœur ». Mt 11, 25-28 Dans les jours qui suivirent, je me retrouvai en entretien avec la Mère supérieure du monastère de la Visitation de Paray-le-Monial dans le but de faire connaissance, car nous allions collaborer ensemble à la même mission : l’accueil des pèlerins et la diffusion du message du Cœur de Jésus qui était apparu à sainte Marguerite-Marie Alacoque, en ce lieu, et avait demandé, entre autres choses, l’institution de la fête annuelle du Sacré-Cœur, le vendredi qui suit le dimanche de la Fête Dieu. A la fin de l’entretien, selon les renseignements qui m’avaient été communiqués par mon prédécesseur, Mère Madeleine-Elisabeth me fit la remarque suivante : « Les chapelains ne parlent pas assez de sainte Marguerite-Marie ». Je lui rétorquai : « Vous savez ma Mère, sainte Marguerite-Marie n’est vraiment pas ma tasse de thé, ce qui signifie que je ne l’aime vraiment pas ... Cependant, comme Recteur, je ferai tout mon possible pour apprendre à la connaître alors que je n’apprécie guère sa dilection apparente pour les pénitences, les mortifications, la souffrance etc. » Mère Madeleine- Elisabeth me dit encore : « Il y a quelques années, à l’occasion de la fête de la Sainte de Paray-le- Monial, le prédicateur a parlé pendant trois jours de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Je me suis demandé s’il ne fallait pas que j’aille à Lisieux pour entendre parler de sainte Marguerite-Marie… » Je lui répondis : « Ne vous plaignez pas trop ma Mère ! Sainte Marguerite-Marie n’a-t-elle pas demandé d’être cachée dans le Cœur de Jésus ? En cela, elle a été exaucée. Parlons du Sacré-Cœur de Jésus, cela sera suffisant. » Depuis lors, à travers la mission des reliques de sainte Marguerite-Marie Alacoque qui a débuté en janvier 2002 en République Démocratique du Congo, qui m’a ensuite conduit successivement en ~ 2 ~ Irlande à Belfast en mars 2002 et aux USA aux pieds des tours du World Trade Center (détruites en sept 2001) en août 2002, j’ai découvert que la Sainte vénérée à Paray-le-Monial demeurait cachée dans le Cœur de Jésus et qu’elle nous apprenait, entre autres, à aimer Jésus au Saint-Sacrement. Jésus, n’avait-il pas dit à sainte Marguerite-Marie : « J’ai soif d’être aimé des hommes au Saint- Sacrement. » ? Cette mission, qui n’avait pas encore l’ampleur qu’elle va connaître par la suite, était déjà passée par la Belgique, l’Allemagne et l’Argentine mais seulement dans quelques paroisses. L’état d’esprit dans lequel j’étais, vous le comprendrez aisément, est celui qui règne dans notre 21e siècle, particulièrement en Europe. Cependant, pour ne parler que de mon expérience, je pensais qu’il fallait changer l’imagerie du Sacré-Cœur, trop mièvre, doucereuse, doloriste à mon goût et travailler à l’unification d’une imagerie acceptable par tous. J’en conviens volontiers aujourd’hui, c’était présomptueux de ma part. Je pensais aussi qu’il fallait changer le vocabulaire employé dans le cadre de la dévotion au Sacré- Cœur. En un mot, il me semblait qu’il fallait rendre cette dévotion plus actuelle, plus moderne, dans tous les cas, moins vieillotte, moins dépassée, moins ringarde et moins « tout autre adjectif tout aussi élogieux ». En effet, sur bien des points, cette spiritualité me semblait dépassée. Comme vous allez l’entendre maintenant, au cours de la mission des reliques de sainte Marguerite- Marie dans toute l’Amérique Latine, j’ai découvert que cette spiritualité était d’une étonnante actualité. En effet, elle peut transformer en relation de confiance, nos mentalités tellement marquées par l’accusation adressée à Dieu. J’ai souvent entendu en France ces réflexions : « Ah, si Dieu existait, ma grand-mère ne serait pas morte ! » ou « Ah, si Dieu existait, mon père ne serait pas au chômage ! » ou encore : « Ah, si Dieu existait, il n’y aurait pas eu le tsunami ! » J’ai entendu tout autre chose en Amérique latine. « Ma grand-mère est morte, merci Seigneur de bien vouloir l’accueillir dans ton paradis ! » ou encore : « Mon père est au chômage, donne-lui la grâce de dépasser cette épreuve ! » ou « Des hommes ont péri dans le tsunami. Viens Seigneur au secours de toutes les familles touchées ! Notre vie est entre tes mains ! » Certes, ces pays ne sont pas parfaits ; ils sont de la même humanité que nous, mais il me semble qu’ils ont gardé une relation simple au Christ et en particulier au Cœur de Jésus. Aujourd’hui, je demeure très étonné et tout surpris que la spiritualité du Cœur de Jésus, constamment présentée par les Papes jusqu’à Benoît XVI, soit si peu connue et si peu diffusée. Pour faire bref, il faut constater, que cette spiritualité a été marquée par de nombreuses étiquettes politiques venues de notre histoire. Il semble que pour éviter de rappeler les liens ambigus de notre histoire avec le Sacré- Cœur, nous ayons préféré ne plus parler du tout du Sacré-Cœur. Ce qui suit démontre combien il est urgent de retirer les fausses étiquettes imposées au Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus Christ et de lui garder uniquement l’étiquette de l’Amour. Venir à sainte Marguerite-Marie, c’est entrer dans le Cœur de Jésus. Déjà du 1er au 3 juin 2007, nous avions participé au Congrès Mondial à Barcelone sur le Cœur de Jésus « Cor Iesu, Fons Vitae » (« Le Cœur de Jésus, Fontaine de la Vie »), au cours duquel Madame Alicia Beauvisage et moi-même avions témoigné, comme aujourd’hui, sur la signification profonde du voyage des reliques dans le monde entier ainsi que sur les nombreux fruits de cette mission au nombre desquels il faut citer les consécrations de personnes, de familles, d’associations, de villes, de diocèses et de pays. C’est une véritable mission d’Amour où Jésus, par l’intercession de sainte Marguerite- Marie, nous invite à découvrir et à nous rapprocher de Son Cœur pour L’aimer. L’on peut se demander pourquoi un tel accueil lui est réservé dans le monde entier alors même que Mère Greyfié écrivait de sainte Marguerite-Marie : « qu’elle était naturellement judicieuse et sage et avait l’esprit bon, l’humeur agréable, le cœur charitable au possible ; en un mot, l’on peut dire que c’était un des sujets les mieux conditionnés pour bien réussir en tout, si le Seigneur ne l’eût exaucée en sa demande d’être inconnue et cachée…». ~ 3 ~ La déposition du procès de 1715 de Sœur Françoise Verchère complète bien son portrait spirituel et humain : « La servante de Dieu a toujours passé pour une fille d’un grand jugement, d’un bon conseil et d’une fermeté inébranlable dans le bien, ce qui lui avait attiré une si grande estime que beaucoup de personnes, même des plus éclairées, la consultaient avant d’entreprendre des affaires de conséquence, ne donnant ordinairement son avis qu’après avoir consulté Dieu dans la prière, appréhendant toujours de se tromper et le donnant toujours avec une grande simplicité ». Aujourd’hui encore, sainte Marguerite-Marie est toujours « le sujet le mieux conditionné pour bien réussir en tout » et le Seigneur continue d’exaucer cette « demande d’être inconnue », car elle demeure « cachée » dans le Cœur de Jésus, afin de mieux nous apprendre avec « une grande simplicité » à aimer Jésus et notre prochain comme Il nous aime. Elle nous guide pour nous mettre à l’école du Cœur de Jésus, doux et humble. Découvrons dans le témoignage de Madame Alicia Beauvisage que vénérer sainte Marguerite-Marie, c’est avec elle, adorer le Cœur de Jésus ! Madame Alicia Beauvisage Je m’appelle Maria Alicia Beauvisage-Gochez. Je suis franco-salvadorienne et j’habite en uploads/Religion/ 2-apotres-du-coeur-de-jesus-edouard-marot-alicia-beauvisag-pdf 1 .pdf
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- Publié le Jui 18, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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