6 LIEN FRATERNEL : JESUS: LION OU AGNEAU ? L’Assemblée de Dieu de Vitrolles 131

6 LIEN FRATERNEL : JESUS: LION OU AGNEAU ? L’Assemblée de Dieu de Vitrolles 13127 régions de Marseille France JUILLET. AOUT 2011 N° 56 Rédacteur Vincent Roig JESUS: LION OU AGNEAU ? Lisez l'apocalypse chapitre 5 Alors que personne n'a été trouvé digne d'ouvrir le livre mystérieux fermé de sept sceaux, et que Jean s'en afflige, un vieillard s'approche et lui dit pour le consoler : voici le lion qui a vaincu pour ouvrir le livre. L'Apôtre regarde et aperçoit un agneau comme immolé. N'est-il pas étrange que là où l'on voit le plus fort des animaux, l'autre ne voit que le plus faible ? Sans doute, il fallait s'arrêter aux images ; mais creusons jusqu’à l'idée. Aux yeux du vieillard habitant du ciel, Jésus est un lion ; à ceux de l'Apôtre encore sur la terre, c’est un agneau. C’est-à-dire qu'il n'y avait là ni l'un ni l'autre de ces êtres, mais celui que tous deux représentent, c'est à dire Jésus-Christ. Mais pourquoi l'habitant du ciel le voit-il sous l'image d'un lion ? Parce qu'il est tel, c'est-à-dire fort et puissant ; et pourquoi l'habitant de la terre le voit-il comme un agneau ? Parce que, sans l'être de par sa nature, il s'est fait tel parmi nous. C'est le fort se présentant comme faible, le grand se donnant pour petit ; c'est Dieu se faisant homme. Voilà le caractère de la vraie grandeur, elle existe sans se faire sentir ; voilà le véritable chrétien, il est saint sans le dire, sans y songer, sans le savoir ; il n'appartient qu'à la petitesse de se redresser pour suppléer à ce qui lui manque ; aussi pourrait-on ériger en principe que, plus il y a de prétention chez un homme, moins il s'y trouve de mérite. Appliquons-nous cette règle pour savoir ce que nous valons. Ne visons-nous jamais à l'approbation de nos semblables ? Ne couvrons-nous pas d'un brillant vernis nos œuvres pauvres et ternes ? N'avons-nous pas une bonne opinion de nous- mêmes et ne cherchons-nous jamais à nous faire illusion sur notre compte pour en être encore plus satisfait ? N'enregistrons-nous pas avec soin dans notre mémoire ce que nous avons fait de bon et dit de bien ? S'il en est ainsi, c'est qu'en réalité nous valons peu de chose et que nous serions bien aises de nous persuader que nous valons beaucoup. Nous sommes si pauvres, que nous en sommes réduits à compter nos oboles. Riches et Seigneurs, nous ne serions ni surpris de l'être, ni pressés de le faire remarquer ; mais dénués de tout, de tout nous tirons vanité. Ce Jésus que le vieillard appelle Lion et que Jean nomme Agneau, était, nous le savons, le fils de Dieu. Mais quelle qualification se donnait-il lui-même sur terre ? Celle de fils de l’homme ; il n'est pas un passage dans la Bible où lui même ait pris le nom de fils de Dieu. Ce sont toujours les autres qui le nomment ainsi. En cela, comme en tout, prenons le Sauveur comme exemple : soyons chrétiens, chrétiens fidèles et fervents, mais donnons-nous pour ce que nous sommes aussi, de pauvres pécheurs. Ce que nous valons réellement, le monde saura bien le voir ; c'est à lui, non pas à nous, que nous ferons bien d'aller le demander. Prenons garde seulement de ne pas lui dicter sa réponse. Pour qu'il ne nous trompe pas sur nous-mêmes, commençons par ne pas le tromper. Si ce monde nous rends un bon témoignage, bénissons-en Dieu ; s’il nous en rend un mauvais, efforçons-nous par notre vie de le faire changer d’opinion. En attendant, nous ne paraîtrons pas grands, mais, ce qui vaut mieux, nous le deviendrons. Napoléon Roussel (1805-1878) TEMOIGNAGE VECU (Félix NEFF: lettre aux Vaudois du piémont) Genève.14 mai 1828 I1 faut que le chrétien puisse dire en parlant des choses de DIEU et de son Christ - comme les habitants de Sichar à la samaritaine: « Nous ne croyons plus sur ta parole, mais nous 1'avons entendu nous-mêmes» - comme St JEAN: « ce que nous avons entendu de nos oreilles .ce que nous avons touché et ce que nous avons contemplé de la parole de vie, nous vous 1'annonçons» (1-Jean 1/1) Qu'est-ce en effet qu'une religion de mémoire, une foi fondée sur ce qu'on a entendu dire à d'autres, sinon un arbre sans racines, qui tombera au premier coup de vent, ou dont le feuillage séchera aux premiers rayons de soleil? ....N'est-ce pas l'histoire des Vaudois comme celle de tant d'autres églises chrétiennes? Aussi longtemps qu'ils ont connu Jésus-Christ en réalité : qu'ils ont eu la religion dans le cœur, et que chacun d'eux a goûté pour son propre compte, les heureux fruits de la communion avec Dieu, rien au monde n'a pu leur faire abandonner leur espérance. Ils ont tout enduré, tout souffert; et leur foi a été renommée par tout le monde. Et quoiqu'ils ne fussent qu'un petit peuple ignorant, faible et méprisé, foulé et dévoré par les loups ravisseurs, ils ont continué de fleurir au milieu de ces épines. Mais quand leur religion n'a plus été que dans les livres, dans leur mémoire, et dans les églises, une heure par semaine, quand leur cœur a été a été attiédi, et qu'ils n'ont plus cherché à connaître la vie cachée avec Christ en Dieu, ils se sont facilement laissé séduire par la philosophie et par une science faussement renommée; et, sans aucune violence, sans aucune persécution, ils se sont laissé détourner de la piété, et sont tombés en peu de temps dans 1'incrédulité, reniant le sauveur qui les a rachetés, ne faisant aucun cas de son précieux sang, et ne cherchant point le secours de son Saint-Esprit. ....Et sans avoir extérieurement changé de religion, ils se trouvent plus éloignés de la foi véritable que s'ils s'étaient fait païens. Des loups dévorants n'ont plus, il est vrai, déchiré leurs églises par le fer et le feu; mais l'Esprit de vie s'en est retiré peu à peu, comme une liqueur qui s'évapore; et le corps tout en conservant à peu prés son ancienne forme, n'est plus qu'un cadavre prés de tomber en poussière au premier souffle. « il a le bruit de vivre, mais il est mort » (Apo. 3/2) Cherchez donc ô mes amis, cherchez à connaître de plus en plus Jésus et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances ; demandez- lui son Esprit de vie par lequel il vienne lui-même habiter en vous. C'est ainsi que votre foi sera affermie et que vous serez à l'épreuve des orages de la persécution, des objections des incrédules et des séductions de la mondanité. C’est ainsi que vous pourrez être de véritables témoins de la puissance efficace de l'évangile que vous professez; car, je le répète, il faut que vous puissiez appuyer de votre expérience le témoignage de Jésus-Christ, et que vous puissiez mettre votre cachet, selon qu'il est écrit: « Celui qui a reçu son témoignage a scellé que Dieu est véritable» (Jean 3/33) I1 faut pouvoir affirmer à ceux qui ne comprennent pas comment on peut trouver son bonheur dans la piété, loin des cabaret et des sociétés joyeuses, et qui s'imaginent que se convertir, c'est s'ensevelir tout vivant, et se condamner à l'ennui et à la tristesse, il faut pouvoir affirmer comme en ayant fait 1'expérience vous- même, que, hors du Christ, on ne connaît pas de véritable paix; que celui qui s'abreuve à la source empoisonnée des joies mondaines aura encore soif, mais que: « l'eau que Jésus donne jaillit en nous en vie éternelle « (Jean 4/13-14) tellement que « celui qui vient à Christ n'a plus faim et celui qui croit en lui n'a plus soif » (Jean 6/35) Mais ce témoignage serait bien peu de chose, s'i1 se bornait à des paroles, et si on ne voyait pas en vous la réalité et la preuve de ces choses, et si votre conduite n'était pas d'accord avec vos principes. Que votre lumière luise donc devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre père céleste au jour de leur visitation. « vous êtes le sel de la terre, mais ...vous êtes la lumière du monde, mais.. ».(Matt 5/13-16) Notre tache est grande, mes bien-aimés frères et nos forces sont bien petites, mais rappelez-vous que Dieu est riche et que c'est lui qui produit le vouloir et l'exécution, et qui accompli sa force dans notre faiblesse; rappelez-vous que Dieu est riche pour tous ceux qui l'invoquent, qu'il se tient prés d'eux et ils reprennent de nouvelles forces. « que les ailes leur reviennent comme aux aigles « (Esaïe 40/30-31) tenez-vous donc attachés à Christ comme des sarments bénis du cep de vie et ne vous lassez pas d'aller au trône de grâce avec une confiance toujours nouvelle, pour obtenir miséricorde et pour être aidés dans le besoin. (Heb 4/16) LA VÉRITÉ (J. Baudouin, Revue « Viens et vois » 1948) « J’ai été fort uploads/Religion/ 6-lien-fraternel-lion-ou-agneau.pdf

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  • Publié le Jan 31, 2021
  • Catégorie Religion
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