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tÏMT~n~AïM'.M W~ L;. Mi Dll)~OYHN lGH; niMGËES~PAR "?' ,ILSON~ .ËT/ ~G.'TRERY~O.P~ PRbFESSEURAUCOLI.&CE~DEFRANCE DÔCTEUR~EN THÉOLOGIE -A~n~~&~9~ ~Y 'ËTUDES/UTTËRAÏRES'ET /ET.'Gtï~ON.ï~e'MeyëBAgeetlenatMraHsnte;:antique. ,.c 5 -P.MÂNDONNET,o.P.DatedeiéBtOïtdeGamaMNte.d'Àuxeyfe.39- M. DE CoRTE Thennstsus'etssint Thotnas~'ÂqaIm.47 D.~S'AtMAN,o.r. Samt':Thsmss-et Ies-tïadNctMns~ïatimes 'des .-Metàp&y8tqmesd'Arîsiete.] 85 'G.MEERSSEMAN.o~p. LesoT~ïnespaHsîeNnesderAUteytMmeecÏenaM t2t. L – A.-J,FESTUCfÈRE/o.v.Stud!aE~amdHlana. !43 ~TEXTES'ïNEDÏTS. .1Ë. LQNGPRE.b.F.M. .QuestMnsInédites'dueeEïmemtaiï'suyIesSen" L,/ /tencesdeGàMtinM'deBï'nge~ .2.5! .~1~ \J' PARIS y Y'</?;,iïBRMRIE'Pmi~ÔPHi~EJ/VRtN ~? ~J. .f; '6.PLACEDE'L&.SOIŒONNE(VS)- ~3~ J. VMN, 6, PLACE DE LA SORBONNE, P~ (5')' ETCPES.DE;PRtLOSOPHIE.MÊD!.EV~~ 'Directeur :ËTiENNE GILSGN Pf<~?~M~ CM Co~~e dé ~ai'Mf Vo~usies parus I. Edénne Git.soN..Le Thomisine. Introduction au système de saint Thomas d'Aquin. Troisième édition revue et- augmentée. Un volume iti-8'de gig pages (Cinquième taille) 32 fr. II. Raoul CARTON. J~MKC<r~/ïyMgMC C/Ma- ~0~ Bacon ~COKfM&MtMtt r~M~e & Mt&t~o<& ~e~ ~e~ace 6~)~MeM~e aH .XŒ~M'tM~. Unyolume-in-8° de t8o pages 18 fr. III. Raoul CARTON. L'E~e'fMMee My~f~M !&r!7/MMM?<!fMM Mf~MM~ chez ~Ro~efBaMK. Un Volume m-8° de ~67 pages 35. fr. IV. g-tienne GtMON~~sFAtïoM~/Me~MtatBoHaceKfM~ Un fort volume m-S° de ~83 pages (Troisième milte) 50 fr. V. Raoul C&RTON. Ls ~'K~~c ~oetfMa~ A Ro~o' BacôM. Un volume in-8° de :so pages t5 fr. VI. Henri GoUHiER. La Pe~M re~MMe.Je D~caff~. Un volume .m-8° de 328 pages (Couronne par l'Académie fran~aise~ 30 fr. VII. Daniel BERTHMŒ-BARRAUD, ~M ~~O~A~Ket <f<! B~M~tK Oe~M, de Sienne. Un volume ta-8'! de 136 pages tO fr. Vin. I&nile BRÉHIER. I.M tj~ ~Mo~o~/M'~MM e< religieuses de- Philu-n d~~aK~e.Ua volume in-8° de 3Sd pages 30~6-. IX. J.-M~BîssEN.L~eMF~ar&M~~tKMfoH~aMîBoaat'eMta~ Un volume .in-Sodego~pages. 35 fr. X. J.-Ff. BONNEFO-Ï-. Le SatKf-E~f& et .ses dons selon saint BoKaCcKfHfC. Un volume m-So de 240 pages .30 fr. XI. Ëtienne GILSON. ~M~o~e~oK <4 r~'M~ ~'MH:< ~Mg~~K. Un volume -in-8- de 3sq pages sur papier pur fil. 60.&. Ëdition ordinaire (ge mille) 40 fr. XÏI. Car. OTT&VJANO.Z. COMpei~MMï JeRayKtOK~ LMf&, a~eCMK~étude sur la MM:o~-a~!M et ~~bK~ ambrosiende Lulle. Un volume inL-8° de ï64. pages.' 40-fr. Xni.~Ëtienn& Gi~sb: ~<M~ sur ~f~ ~-fc ~~e M~&&)a~ <&:??&: ~o!'M<a~o~ec8~&MH.Unvotumein-8''de~~p.. 40 fr. XIV. A. FoREST. La ~n<eïH~ Kt~a~AyMgMe <fM concret selon saint Thomas J'~M~.UnvoIùm&in-S~degSS~pages 4&fr. XV. M. M. 'DAVY. Z~ ~efts&M.f MMtt'eMttat~M paMM~M de J'~o-jsjj'. CoK<n&M<oK a' ~M~dîM & ~M'dïcatMK M~A'aZf. Un volume m-S". de 4.30 .pages 60.fi-. XVI. G.THERV,O.P. ~H~. ~tOM~MMM. I. 2?!'MMM,traducteur <fpDeKJ. Uhypt.m-S''dei83pages. 30 fr. XVIÏ: P. GLORIEUX.~<~)eMo!&àMa~a&~ es ~ëMagM~J='a~ aM~NIsK~ 'Un vp!. m-8° de 468 pages. 50 fr. En préparation r XVIII. G. THËRYf 0. P. ~H~M jMMyMeMM~. II.- Laversion d'Hilduin. D'HISTOIRE DOCTRINALE ET LITTÉRAIRE DU MOYEN AGE ARCHIVES D'HISTOIRE DOCTRINALE ET untmE DU ARCHIVES MOYEN AGE SEPTIEME ANNEE 1932 PARIS LIBRAIRIE PHILOSOPHIQUE J. VRIN 6, PLACE DE LA SORBONNE (V') 1933 LE MOYEN AGE ET LE NATURALISME ANTIQUE (') Das istCharfreitag's Zauber, Herr R. WAGNER,Parsifal, III. A la chaire de langues et littératures celtiques qu'ont illustrée deux savants, MM. d'Arbois de Jubainville et Loth, succède aujourd'hui une chaire d'histoire de la philosophie au moyen âge. Il y a donc création d'un ensei- gnement nouveau. Pourtant, nul ne me croirait si je préten- dais le créer de rien. J'y vois bien plutôt, de la part du Collège de France, la volonté de promouvoir, en y partici- pant, un mouvement historique auquel ont contribué ou contribuent encore des maîtres tels que Denifle, Baeumker et M. Grabmann en Allemagne; M. M. de Wulf et tout le groupe de Louvain, en Belgique; le P. Ephrem Longpré et l'atelier de Quaracchi, en Italie. En France même, com- ment oublier des précurseurs tels que Victor Cousin ou Barthélemy Hauréau ? Comment surtout passer sous silence, parmi tant de savants qu'il faudrait citer, l'auteur de ce Siger de Brabant qui fut et reste un point de départ toujours nouveau, le P. Mandonnet, et son école du Saulchoir, honneur de l'érudition française ? J'aurais bien d'autres dettes à reconnaître, si je devais tout dire, mais il en est deux que je ne me pardonnerais jamais de n'avoir pas reconnues, car bien que je ne les doive pas à des médiévistes, l'esprit même de ce nouvel enseignement ne cessera pas d'en porter la marque. A M. Lévy-Bruhl, je dois de m'être tourné de bonne heure vers l'étude des philosophies médiévales. Je voudrais avoir mieux appris de lui l'art d'éclairer du dedans les penseurs dont on se fait l'interprète et de restituer chacun d'eux dans sa différence individuelle même. Faire pour Abélard, (i) Leçon d'ouverturedu cours d'Histoirede la philosophieau moyen âge,au Col ège de France, gAvril 1932. 6 ARCHIVES D'HISTOIRE DOCTRINALE ETLITTÉRAIRE DUMOYEN AGE saint Thomas et Duns Scot ce qu'il a fait pour Descartes, Hume, Berkeley et Comte est de ma part une ambition dont je crois mesurer exactement la hauteur. Ma deuxième dette, c'est ici même que je l'ai contractée, au cours de ces admirables leçons de M. Bergson qui furent pour tous ses élèves les joies intellectuelles les plus intenses et les plus hautes. De son enseignement, si riche à tant d'égards, l'historien retiendra le désir de rejoindre, par delà les formules où la pensée du philosophe s'exprime, le mouvement simple qui les engendre, les traverse et leur confère une indivisible unité. Il en retiendra aussi le senti- ment, que nos concepts historiques sont en besoin constant d'être assouplis et comme refondus pour adhérer plus exac- tement à la réalité qu'ils expriment. Je pense donc rester fidèle à l'esprit de son enseignement en essayant, dès aujourd'hui, au lieu d'esquisser du moyen âge philosophique un tableau de surface, de chercher un point d'attaque qui en vise l'essence même :le rapport de la pensée médiévale au naturalisme de l'Antiquité. Je n'ignore pas que la question a de quoi surprendre. L'interprétation du moyen âge est inséparable, en fait comme en droit, de celles de la Renaissance, de la Réforme et de l'Humanisme. Or le naturalisme et le goût de l'Antiquité passent pour être l'apanage de l'Humanisme et de la Renais- sance. Mais si c'est là leur apport propre au mouvement qui bat son plein vers le début du xvi~ siècle, n'est-ce pas aussi, par le fait même, l'affirmation de ce que tout le moyen âge avait nié, une protestation décidée contre le surnaturalisme religieux du xin~ siècle, la revanche longtemps attendue de la pensée grecque contre le dogme chrétien (i) ? Ce sont (i) « La Renaissance en France, c'est, je crois, la transformation des mœurs, des idées et des sentiments, qui s'est accomplie, au cours du xvi~ siècle, sous l'influence des lettres antiques, en partie par l'intermédiaire de la civilisation italienne et de la culture des peuples du Nord. Grâce à la méthode et à l'esprit critique, grâce au sentiment de la beauté, cette transformation a abouti à une élimination plus ou moins complète de l'idéal du moyen âge; elle a réalisé finalement, un idéal de culture libre et rationnel, analogue à celui de l'antiquité, en rendant la conception générale de la vie, de la nature, de l'art et du monde, indépendante du christianisme. L'élément chrétien cesse, dès lors, d'occuper une place prépondérante dans la civilisation, quand il ne se trouve pas directe- ment contredit ou systématiquement omis. Le libre examen gagne tout ce que perd la théologie. L'humanité s'aperçoit qu'elle vaut par elle-même. En somme, la Renaissance est un mouvement d'émancipation, qui suppose une diminution MOYEN AGE ET NATURALISME 7 là des idées fort répandues. Pour les mettre à l'épreuve, il ne suffit plus de rappeler que le moyen âge ne fut pas insen- sible à la beauté de la forme, et n'a pas toujours méprisé les belles-lettres. Bernard de Chartres, Jean de Salisbury, Hildebert de~Lavardin, vingt autres écrivains, tant de soins dépensés pour nous conserver les écrits des Anciens et en améliorer le texte, s'inscriraient en faux contre ces simplifica- tions dont personne aujourd'hui ne prendrait plus la respon- sabilité. Ce qu'il s'agit de savoir, par contre, c'est si le moyen âge a jamais compris ce naturalisme grec qu'il ne pouvait ignorer, ou si plutôt, comme le veut l'opinion la plus reçue, il n'en aurait pas méconnu le sens vrai, que la Renaissance eut le mérite et l'honneur de découvrir (i). Quelles que soient les raisons que je puisse faire valoir à l'appui de la première thèse, je craindrais de passer pour défendre un paradoxe et pour plaider une cause, si j'en entreprenais de l'idéal chrétien; voilà le grand changement qui nous explique toute l'évo- lution de la littérature depuis le xvi~ siècle ». A. LEFRANC, Diverses définitions de la Renaissance, dans Revue des cours et conférences, 26 Mai 1910 (xviii~ année, n° 28), t. II, p. 494. Cf. J. PLATTARD,dans J. BÉDIERet P. HAZARD, Histoire de la littérature française illustrée, Paris, Larousse, t. 1, p. 130. (i) « Qu'apportait la Renaissance? Est-ce proprement le texte de l'Anti- quité ? Nullement. On ne sait pas assez que le moyen âge possédait presque intégralement la littérature latine. « Les lettres latines, a pu dire Victor LE CLERC, n'ont point ressuscité, parce qu'elles n'étaient point mortes » (Hist. litt. de la France, t. XXIV, p. 326). Si Victor Le Clerc a voulu dire que le moyen âge possédait le texte, la lettre de la littérature latine, il dit pleinement vrai. Il est dans l'erreur, s'il veut dire que le moyen âge possédait l'esprit, le sentiment de l'antiquité uploads/Religion/ archives-d-x27-histoire-du-moyen-age-e-gilson-1932.pdf
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- Publié le Jan 24, 2021
- Catégorie Religion
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