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▷imprima ▷Français ▷English ▷Español pesquisa sensagent definições, sinónimos, traduções francês ▼ » francês ▼↔ anagramas exemplo wikipedia Ebay catálogo traduções Wikipedia △ Doctrine sociale de l'Église Un article de Wikipedia, l'encyclopédie libre. Cet article est une ébauche concernant le catholicisme. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. La doctrine sociale de l'Église est la position de l'Église catholique romaine en matière sociale. On considère que le texte fondateur est l'encyclique Rerum Novarum (Des choses nouvelles) du pape Léon XIII en 1891. Sommaire 1 Contexte 2 Analyse 3 Les principes élaborés par la doctrine sociale de l'Église 3.1 La dignité de la personne humaine 3.2 Le respect de la vie humaine 3.3 La société organique 3.4 Le principe d'association 3.5 Le principe de participation 3.6 Le principe de l'option préférentielle pour les pauvres et les personnes vulnérables 3.7 Le principe de solidarité 3.8 Le principe de gérance 3.9 Le principe de subsidiarité 3.10 Le principe de l’égalité humaine 3.11 Le principe du bien commun 3.12 Le principe de la destination universelle des biens 3.12.1 Destination universelle des biens et propriété privée 4 Les préoccupations sociales de l'Église 5 Renouveau de la pensée sociale contemporaine 5.1 Origines du renouveau 5.2 Renouveau actuel, encyclique Caritas in Veritate 6 Les textes de la doctrine sociale 6.1 Les écrits du Saint-Siège 6.2 La conférence des évêques de France (CEF) 7 L'engagement social de l'Église 8 Notes 9 Voir aussi 9.1 Bibliographie 9.2 Liens internes 9.3 Liens externes Contexte Née progressivement au XIXe et XX e siècle en réaction aux problèmes causés par la révolution industrielle sur le plan social et en réaction à la montée des socialismes, cette doctrine a fait l'objet d'une trentaine d'encycliques dont la plus connue fut Rerum Novarum[1]. Elle fera l'objet d'une relecture, confirmation, mise à jour et développement avec Centesimus Annus, sous le pontificat de Jean-Paul II, 100 ans après sa publication. Analyse La doctrine sociale de l'Église s'articule autour de trois grandes lignes. La propriété privée : elle est une condition et une garantie de la liberté individuelle. Droit fondamental reconnu par le libéralisme la propriété privée a été quasiment abolie sous les régimes socialistes pour la concentrer aux mains de l'État [1] . Le rôle essentiel des corps intermédiaires entre individu et État : familles, entreprises, métiers, professions, écoles, paroisses, associations. Anciennement appelés corporations, groupant par corps de métiers sans distinction de classes tous les membres d'un métier. Le Principe de subsidiarité et le principe de suppléance découlent directement de ce présuposé. La société organique : elle est à l'image du corps humain comme modèle de société et elle se retrouve dans la plupart des encycliques, en particulier Rerum Novarum, où le Pape parle de l'homme inséré dans la création dont le Christ est la tête et chaque personne un membre. Dans un corps, chaque organe a sa fonction propre, différente des autres. Organes inégaux en puissance, en moyens, en attributions, en taille... ils sont complémentaires et se fondent dans un tout organique[2]. Il en résulte un principe d'union des classes trouvant son origine dans la doctrine de l'« Amour du prochain ». La solidarité ne serait qu'un nom laïcisé de la charité chrétienne qui, avant d'être une nécessité économico-sociale ou un facteur politique est un impératif moral. Cette solidarité s'exprime d'abord au sein des corps intermédiaires puis s'étend au reste de la société, élément de doctrine rappelé dans Centesimus Annus, l'une des encycliques sociales de Jean-Paul II [1] . Les principes élaborés par la doctrine sociale de l'Église Celle-ci s'appuie sur 10 Principes fondamentaux[3]. [Reste à trouver les sources dans Les encycliques sociales et à expliciter les chapitres] La dignité de la personne humaine « L'homme est la seule créature sur terre que Dieu aime pour elle-même » (Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et Spes, n°24§3) Le respect de la vie humaine « Aussi l'ordre social et son progrès doivent-ils toujours tourner au bien des personnes, puisque l'ordre des choses doit être subordonné à l'ordre des personnes et non l'inverse ». Le respect de la dignité humaine ne peut en aucune façon ne pas tenir compte de ce principe : il faut « que chacun considère son prochain, sans aucune exception, comme “un autre lui-même”, [qu'il] tienne compte avant tout de son existence et des moyens qui lui sont nécessaires pour vivre dignement ». Il faut que tous les programmes sociaux, scientifiques et culturels, soient guidés par la conscience de la primauté de chaque être humain. (Compendium de la Doctrine sociale de l'Église N° 132) La société organique Selon Benjamin Guillemaind, la vision de la société dite organique est dans la doctrine sociale de l'Église à l'image du corps humain[4]. C'est pourquoi l'Église défend une organisation corporative de la société[5]. Le principe d'association Le principe de participation Le principe de l'option préférentielle pour les pauvres et les personnes vulnérables Voir l'article option préférentielle pour les pauvres Le principe de solidarité La solidarité est une « vertu humaine et chrétienne » (encyclique Sollicitudo Rei Socialis, n°41-42). Voir aussi : Matth. 25, 31-46 : chacun sera jugé selon la manière dont il a vécu cette solidarité entre les hommes. Il en résulte un principe d'union des classes, trouvant son origine dans la doctrine de l'"amour du prochain". Cette solidarité peut être vue comme un autre nom laïcisé de la charité chrétienne[1].. Le principe de gérance Le principe de subsidiarité "Le mot subsidiarité n'est pas un beau mot. ... La subsidiarité est l'idée centrale du concept fédéraliste; c'est un élément clé pour apprendre; elle est nécessaire au changement véritable, indispensable au travail d'équipe, tout comme à la moindre tentative de rendre les individus responsables. Toutefois, c'est également un mot troublant car il n'a rien à voir avec les subsides.""Jacques Delors offrit un jour un prix pour la meilleure définition de ce mot. Il n'aurait pas dû en faire une telle affaire, lui fit-on rapidement remarquer : sur le plan politique, le dixième amendement de la Constitution américaine, qui donne la définition des droits des États, est fondé sur le concept de subsidiarité, sans que le mot lui-même soit employé. Bien avant, l'Église Catholique, en empruntant cette idée à la théorie politique, en a fait une expression et l'a érigée en principe moral. L'expression fut reprise dans l'encyclique Quadragesimo Anno en 1941 : "une organisation de rang élevé et de taille importante commet une injustice, une faute grave et perturbe l'ordre établi lorsqu'elle s'arroge des fonctions qui pourraient être exécutées efficacement par des organes plus petits et de rang inférieur." Ce sont des mots puissants. En termes plus simples : c'est mal de voler aux individus leurs responsabilités. On pourrait aussi définir la subsidiarité comme une délégation inversée, une délégation confiée par les parties au centre. ...""... La subsidiarité dépend de la confiance mutuelle.""... Il ne faut pas confondre la subsidiarité avec la délégation. ... La délégation suppose que quelqu'un de haut placé cède une partie de son pouvoir. Par contre, la subsidiarité implique qu'au départ, le pouvoir appartienne en propre à ceux qui sont plus bas ou plus loin." voir Bibliographie : Le Temps des Paradoxes, Charles Handy, Editions Village Mondial, 1995 Ce principe signifie qu'il est « impossible de promouvoir la dignité de la personne si ce n'est en prenant soin de la famille, des groupes, des associations, des réalités territoriales locales, bref de toutes les expressions associatives de type économique, social, culturel, sportif, récréatif, professionnel, politique, auxquelles les personnes donnent spontanément vie et qui rendent possible leur croissance sociale effective. » (Catéchisme de l'Église Catholique, 1882) Parmi ses différentes implications, ce principe « impose à l'État de s'abstenir de tout ce qui restreindrait, de fait, l'espace vital des cellules mineures et essentielles de la société. Leur initiative, leur liberté et leur responsabilité ne doivent pas être supplantées. » « À l'application du principe de subsidiarité correspondent : le respect et la promotion effective de la primauté de la personne et de la famille ; la mise en valeur des associations et des organisations intermédiaires, dans leurs choix fondamentaux et dans tous ceux qui ne peuvent pas être délégués ou assumés par d'autres. » Dans certaines « situations où il est nécessaire que l'État stimule l'économie, à cause de l'impossibilité pour la société civile d'assumer cette initiative de façon autonome ; que l'on pense aussi aux réalités de grave déséquilibre et d'injustice sociale où seule l'intervention publique peut créer des conditions de plus grande égalité, de justice et de paix. À la lumière du principe de subsidiarité, cependant, cette suppléance institutionnelle ne doit pas se prolonger ni s'étendre au- delà du strict nécessaire, à partir du moment où elle ne trouve sa justification que dans le caractère d'exception de la situation.» (Compendium de la doctrine sociale de l'Église, N. 185-188). Dans un autre cadre, mais probablement inspiré de la doctrine sociale de uploads/Religion/ calvez 1 .pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 13, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
- Taille du fichier 0.2535MB