Cérémonial – Partie I : généralités [7] P Pa ar rt ti ie e I I : : G Gé én né é

Cérémonial – Partie I : généralités [7] P Pa ar rt ti ie e I I : : G Gé én né ér ra al li it té és s Cérémonial – Partie I : généralités [8] « Les différentes cérémonies liturgiques doivent être faites avec onction, avec respect, avec précision bien sûr, mais pas à la manière militaire ou comme dans une cérémonie profane » (Mgr Lefebvre, conférence spirituelle, 7 février 1991) A A A A A A A A. . . . . . . . N N N N N N N No o o o o o o ot t t t t t t ti i i i i i i io o o o o o o on n n n n n n ns s s s s s s s La liturgie est « l’ensemble des rites prescrits par l’Église pour l’exercice du culte public » (Stercky, T. I, p. 3) Le culte est dit public quand il est offert au nom de l’Église par des personnes qui ont reçues mission légitime à cette fin, et par des actes déterminés par l’Église. Les rites sont les actions liturgiques (formules et cérémonies) formant un ensemble complet (comme l’encensement, le baptême, la messe) et les règles à suivre pour accomplir ces actions à savoir les rubriques.  Les formules sont les paroles et les phrases employées dans le culte divin (psaumes, hymnes, antiennes, oraisons, lectures, forme des sacrements, etc.). Elles sont écrites en noir dans le missel et le rituel.  Les cérémonies sont composées de tous les actes qui accompagnent les formules : emploi des éléments matériels et mouvements du corps humain ; elles portent avec elles un symbolisme qui complète le sens des formules. (Coehlo1, c. 9, n°47) Les rubriques sont, d’après l’étymologie, des guides, des règles, des lois pour bien accomplir une action. (Les artistes pour dessiner leur plan, les écrivains publics pour tracer leurs lignes, les hommes de lois pour écrire les lois utilisaient un minéral de couleur rouge.)  Elles disent comment accomplir le rite (formules à employer, cérémonies à mettre en œuvre). (Coehlo, c. 8, n°33)  Elles sont imprimées en rouge dans le corps des livres liturgiques (au milieu des formules, pour donner une règle spéciale à ce moment de l’action liturgique) et en noir en tête des livres sous le titre « Rubriques générales ».  Elles sont des sortes de lois ordonnées au bien suprême de l’Église, le culte que l’on doit à Dieu et la sanctification des âmes. 1 Dom coelho, Cours de liturgie romaine, vol. 1, Liturgie fondamentale1924-1927 Cérémonial – Partie I : généralités [9]  Elles sont d’origine divine (forme des sacrements par exemple) et ecclésiastique. Le Droit Canon donne des règles générales sur le culte eucharistique, les processions, les vases sacrés, et les rites de tous les sacrements.  « Le prêtre célébrant observera soigneusement et dévotement les rubriques de ses livres rituels, et il veillera à ne pas ajouter de son propre arbitre d’autres cérémonies ou prières. » (Canon n°818)  Que les servants de messe s’inspirent de cette loi : soin à bien observer (d’où l’étude des cérémonies) ; dévotion (comprendre le symbolisme, contempler) ; obéissance et pureté d’intention. B B B B B B B B. . . . . . . . D D D D D D D De e e e e e e es s s s s s s s d d d d d d d di i i i i i i is s s s s s s sp p p p p p p po o o o o o o os s s s s s s si i i i i i i it t t t t t t ti i i i i i i io o o o o o o on n n n n n n ns s s s s s s s 1 1. . D Di is sp po os si it ti io on ns s i in nt té ér ri ie eu ur re es s2 2 Les dispositions intérieures pour bien assister au chœur sont : la pureté d’intention, l’attention et la dévotion. 1. Pour assister au chœur avec pureté d’intention, il faut faire cet acte de religion uniquement pour la gloire de Dieu, sans intérêt personnel, sans vaine complaisance. Il serait indigne de venir au chœur guidé par un motif d’intérêt, ou encore de bien s’acquitter de son office lorsqu’on est vu des hommes, et de le faire avec négligence lorsqu’on n’est pas observé. 2. Pour assister avec attention, il faut avoir l’esprit sérieusement appliqué à ce qui se fait, et ne pas s’occuper de pensées étrangères qui, même supposées bonnes de leur nature, tendent à nous distraire de ce que nous devons faire actuellement. a) Pour avoir cette attention, il faut se tenir en la présence de Dieu, suivre le sens des prières et des cérémonies, et conformer ses sentiments à ceux qu’elles expriment, suivant l’enseignement de saint Augustin dans sa glose sur le psaume X : Si orat psalmus, orate ; et si gemit, gemite ; et si timet, timete. Omnia enim quæ hic conscripta sunt, speculum nostrum sunt. (Si le psaume prie, priez ; s’il pleure, pleurez ; s’il craint, craignez. Car tout ce qui est écrit dedans a notre aspect) b) Ce que le saint Docteur dit des psaumes, doit s’appliquer à toute prière de la messe et des autres fonctions saintes. 2 Stercky T. I §131 Cérémonial – Partie I : généralités [10] 3. La dévotion a pour effet de nous donner le goût intérieur des exercices de la religion : goût qui manque certainement à ceux qui y assistent négligemment et avec ennui ; sur eux tombe cet anathème : Maledictus qui facit opus Dei fraudulenter (1 Jerem., XLVIII, 10) (Malheureux celui qui fait l’œuvre de Dieu frauduleusement). Elle se nourrit d’une part de l’étude de la doctrine sur la messe et du symbolisme des cérémonies, et d’autre part de la vie d’oraison selon l’enseignement de saint Thomas dans son traité de la vertu de religion (II II 82 a3). 2 2. . D Di is sp po os si it ti io on ns s e ex xt té ér ri ie eu ur re es s d du u c co or rp ps s3 3 Les dispositions extérieures pour bien assister au chœur sont : la propreté, la gravité, la modestie et la prévoyance. 1. La propreté consiste à avoir le visage et les mains propres, la tonsure et la barbe fraîchement faites, les cheveux peignés avec décence et simplicité, les ongles nets et taillés convenablement. La soutane et les souliers doivent être propres ; le surplis blanc et non froissé. 2. Les Ecclésiastiques doivent, comme le prescrit le Concile de Trente, faire paraître la gravité et la piété dans toutes leurs actions : « Nil nisi grave, moderatum ac religione plenum præ se ferant » (Concile de Trente, ss XII, c. de reform.). On peut juger combien l’observation de ces deux points est plus rigoureusement requise pour le service de la divine Majesté. On doit donc, au chœur, s’abstenir de tout ce qui pourrait dénoter la légèreté, la dissipation, l’indifférence, la nonchalance, l’irrévérence, comme de rire, de parler, de porter les yeux de côté et d’autre, de croiser les jambes ou de les étendre, de bâiller, de faire claquer ses doigts, de se moucher, de cracher et de tousser d’une manière inconvenante, d’offrir du tabac à ses voisins, de poser son mouchoir sur les stalles, etc. 3. La prévoyance consiste à étudier, et même à pratiquer d’avance tout ce qu’on doit faire pendant les cérémonies. Elle est nécessaire pour prévenir les inadvertances et éviter beaucoup de fautes. Avant d’aller au chœur, il faut donc prévoir son office, lire les instructions qui le concernent, ou se les remettre en mémoire. (Le servant de messe peut utiliser un missel pour suivre la messe à condition que cela ne perturbe pas la cérémonie.) 3 Stercky T. I §132 Cérémonial – Partie I : généralités [11] C C C C C C C C. . . . . . . . D D D D D D D Du u u u u u u u m m m m m m m ma a a a a a a at t t t t t t té é é é é é é ér r r r r r r ri i i i i i i ie e e e e e e el l l l l l l l l l l l l l l li i i i i i i it t t t t t t tu u u u u u u ur r r r r r r rg g g g g g g gi i i i i i i iq q q q q q uploads/Religion/ ceremonial-partie-i-generalites.pdf

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  • Publié le Nov 30, 2022
  • Catégorie Religion
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