Dévotion au Très Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ La plus grande dé

Dévotion au Très Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ La plus grande dévotion pour notre temps Editions du Parvis 1648 Hauteville / Suisse © ÉDITIONS DU PARVIS - Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés 9 AVIS AUX FIDÈLES + Ayo-Maria Atoyebi, évêque L’Imprimatur donnée à ces prières, dans les éditions anciennes, revues et corrigées, a été exclusivement accordée à l’Apostolat du Précieux Sang de Jésus-Christ. Il est venu à ma connaissance que certains groupes se sont approprié les prières, les ont complétées, modifiées et éditées à leur convenance. Cette façon de faire anarchique ne peut donner de bons fruits et n’a pu être inspirée par Dieu; elle fleure la désobéissance et le mépris de l’autorité constituée. Je saisis cette occasion pour signaler que l’Apostolat du Précieux Sang ne souscrit aucunement aux enseignements et aux activités d’un groupe du nom de Apostolat de la Conscience Mariale (Marian Awareness Apostolate) qui se fait passer comme propagateur de la dévotion du Précieux Sang, qui en imprime et propage la littérature, attache illégalement l’Imprimatur à de tels documents. Leur livre comprend même des messages et des prières qui sont encore soumis à l’étude des autorités ecclésiastiques appropriées dans leur diocèse d’origine. Pour éviter toute confusion, les fidèles, les libraires et les vendeurs doivent être sur leurs gardes devant ces dissidents et tous ceux qui s’approprient des documents qui appartiennent à l’Apostolat du Précieux Sang. Je saisis cette occasion pour alerter les fidèles et leur demander d’éviter toutes réunions où sont propagées des hérésies, par des enseignants laïques qui n’ont aucune formation théo­ logique qui les prépare à être des directeurs spirituels. Par exemple, les fidèles ne doivent pas prêter l’oreille à ceux qui enseignent que Jésus n’est plus réellement présent dans l’hostie et le vin consacrés, quand ils sont touchés par des mains non consacrées, et que c’est un péché de recevoir la Communion de la part de gens qui ne sont pas prêtres. Le dogme de la transsubstantiation formulé par le pape Jean Paul II dans sa Lettre Encyclique Ecclesia Eucharistia (2003, No 15), repré­ sente la pierre angulaire de la foi catholique. Nul ne peut le mettre en doute et rester catholique, a enseigné le Pape. Les Pères de l’Eglise, au cours des siècles, ont confirmé cet enseignement. Aucune force, diabolique ou pas, même Satan lui-même, ne peut forcer Jésus à © ÉDITIONS DU PARVIS - Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés 10 sortir de l’Eucharistie. Je l’ai bien fait comprendre aux membres authentiques de l’Apostolat du Précieux Sang, à Ilorin, en 2003. L’apostolat du Précieux Sang est fondé sur la sainte obéissance, la paix et l’amour. Quiconque combat l’Eglise ou la critique, au lieu de prier pour Elle, de fait, combat le Christ (7e Appel angoissé de ce livre de prières). Enfin, le Crucifix de Jésus agonisant, qui dépeint les Plaies du Christ et son Sang, est strictement parlant un sacramental dont les fidèles de l’Apostolat du Précieux Sang ne doivent pas faire abus, en l’exhiban­ t à l’église ou en allant communier. On a observé que ceux qui abusent de ce Crucifix sont les mêmes personnes qui favorisent la confusion dans les paroisses, qui s’age­ nouillent quand les autres restent debout, qui refusent de donner la main au moment du rite de la paix, qui érigent des autels autour d’eux ou accomplissent des actes qui suggèrent qu’ils font bande à part de l’Eglise, de ses enseignements et de ses pratiques. Ces gens ne sont pas membres de l’Apostolat du Précieux Sang. On trouvera leurs noms dans les livres et les documents qui circulent de façon irrégulière. La charité chrétienne nous demande de prier sincèrement pour ceux qui sont dans l’erreur. Que Dieu Lui-même les délivre des pié­ destaux qu’ils érigent, sur lesquels ils se sont perchés par ignorance de la vérité. Ces orgueilleux, que des professeurs laïcs ont conduits à désobéir. Nous aurions tout intérêt à étudier à fond le chapitre 4 de la Lettre encyclique du pape Jean Paul II qui est citée ici, où le Saint-Père parle de l’Eucharistie et de la Communion ecclésiale. Citant la première lettre de saint Paul aux Corinthiens (11,17-34), le Pontife suprême explique clairement que celui qui reçoit le Christ (communie), le cœur haineux et divisé, ne fait que témoigner contre lui-même. Dieu voit tous les cœurs. Le Pape écrit au sujet de l’unité avec les autorités de l’Eglise: «La communion ecclésiale de l’assemblée eucharistique est commu­ nion avec son Evêque et avec le Pontife romain. En effet, l’Evêque est le principe visible et le fondement de l’unité dans son Eglise par­ ticulière. Il serait donc tout à fait illogique que le Sacrement par © ÉDITIONS DU PARVIS - Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés 11 excellence de l’unité de l’Eglise soit célébré sans une véritable com­ munion avec l’Evêque…» Il s’ensuit de ce qui vient d’être dit que personne ne peut, au nom de Dieu, haïr, provoquer la guerre ou diviser l’Eglise (Corps Mystique du Christ) en prétendant défendre le même sacrement du Corps et du Sang du Christ. Que Marie, notre sainte Mère, intercède pour nous, pour que nous voyions la lumière de la vérité et que nous puissions vaincre toutes les hérésies! Que Dieu vous bénisse tous! + Ayo-Maria Atoyebi, O.P. Evêque du Diocèse d’Ilorin (Nigeria) 7 octobre 2004 En la fête de Notre-Dame du Saint Rosaire © ÉDITIONS DU PARVIS - Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés 12 DÉDICACE Ce livre est dédié au Cœur agonisant de Jésus-Christ et au Cœur dou­ loureux de Marie qui continuent de souffrir mystiquement à cause de ce monde pécheur. Que ce petit geste d’amour envers leurs deux Cœurs aimants, qu’exprime cette dévotion, apaise leurs souffrances. Amen. © ÉDITIONS DU PARVIS - Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés 13 LE SANG DU CHRIST, SOURCE DE SALUT Audience du pape Jean Paul II aux Familles reli­ gieuses et aux associations catholiques consacrées au Précieux Sang. Chers frères et sœurs, 1. Je suis heureux de vous rencontrer en ce pre­ mier jour du mois de juillet, consacré par la piété chrétienne à la méditation du «Sang du Christ, prix de notre rachat, gage de salut et de vie éternelle» (Jean XXIII, Lett. apos. Inde a pri­ mis, in AAS, 52 [1960], 545-550), vous qui êtes membres des familles religieuses masculines et féminines et des associations catholiques consacrées au culte du Très Précieux Sang de Jésus. En vous saluant avec affection, je vous remercie de votre présence et j’adresse une pensée reconnaissante au Directeur provincial des Missionnaires du Très Précieux Sang de Jésus pour les paroles cour­ toises qu’il a bien voulu m’adresser également en votre nom. Jusqu’à la réforme liturgique organisée par le Concile Vatican II, ce même jour, on célébrait également dans toute l’Eglise catholique la fête liturgique du mystère du Sang du Christ. Paul VI, mon Prédécesseur de vénérée mémoire, a uni le souvenir du Sang du Christ à celui de son Corps en la solennité qui prend précisé­ ment le nom du «Très Saint Corps et Sang du Christ». En effet, dans chaque célébration eucharistique se rend présent, en même temps que le Corps du Christ, son Sang Précieux, le Sang de la nouvelle et éternelle Alliance, versé pour tous en rémission des péchés (cf. Mt 26,27). 2. Très chers frères et sœurs, le mystère du Sang du Christ est grand! Dès l’aube du christianisme, il a saisi l’esprit et le cœur de nombreux chrétiens et, de façon particulière, de vos saints fondateurs et fonda­ trices, qui en ont fait l’étendard de vos congrégations et associations. L’Année jubilaire donne une nouvelle impulsion à une dévotion aussi significative. En effet, en célébrant le Christ, 2000 ans après sa naissance, nous sommes également invités à le contempler et à l’adorer dans la très sainte humanité assumée dans le sein de Marie © ÉDITIONS DU PARVIS - Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés 14 et unie de façon hypostatique à la Personne divine du Verbe. Si le Sang du Christ est une source précieuse de salut pour le monde, cela dérive précisément de son appartenance au Verbe qui s’est fait chair pour notre salut. Le signe du «sang répandu», comme expression de la vie donnée de façon sanglante en témoignage de l’amour suprême, constitue un acte de la sollicitude divine à l’égard de notre condition humaine. Dieu a choisi le signe du sang, car aucun autre signe n’est aussi éloquen­ t pour indiquer l’engagement total de la personne. Le mystère d’un tel don trouve sa source dans la Volonté salvifique du Père céleste et sa réalisation dans l’obéissance filiale de Jésus, vrai Dieu et vrai Homme, à travers l’œuvre de l’Esprit Saint. L’histoire de notre salut porte donc l’empreinte et le sceau indélébile de l’amour trinitaire. 3. Face à cette merveilleuse œuvre divine, tous les fidèles s’unissent à vous, très chers frères et sœurs, en élevant des hymnes de louange au Dieu Un et Trine sous le signe uploads/Religion/ f1417-extrait.pdf

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  • Publié le Sep 29, 2022
  • Catégorie Religion
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