- 65 - SI SEULEMENT JE PERCEVAIS VOTRE BONNE VOLONTÉ ET VOTRE DÉCISION DE VOUS
- 65 - SI SEULEMENT JE PERCEVAIS VOTRE BONNE VOLONTÉ ET VOTRE DÉCISION DE VOUS METTRE EN MARCHE Sur ce, Jésus passa de nouveau la parole à la Sainte Vierge. Sa voix à Elle était immensément réconfortante et à la fois suppliante: S.V.- "Regardez-moi maintenant et ayez recours à mon intercession! Je veux vous aider et j’en ai le pouvoir. Si seulement je percevais votre bonne volonté et un premier pas énergique! Ne le remettez pas plus longtemps! Vous avez déjà perdu trop de temps. Le malin travaille avec plus de succès et avec un plus grand acharnement que vous. Ça me fait si mal! Ma petite carmélite (du tiers-ordre)! Je me penche jusqu’à toi, et avec une tendresse maternelle je te caresse et te protège de tout danger spirituel. N’aie pas peur du malin qui tourne sans cesse autour de toi. Je l’ai décontenancé. Tu n’as pas à avoir peur. Réfugie-toi sous mon manteau et baise fréquemment mon saint vêtement (scapulaire) que tu portes sur toi." SOIGNEZ LE VÊTEMENT SI BEAU DE LA GRÂCE SANCTIFIANTE Après que la Sainte Vierge m’eut parlé, le Seigneur Jésus dit encore plusieurs choses, mais je ne peux malheureusement pas les écrire toutes. Après la Sainte Communion, je le remerciai avec une profonde gratitude pour ses grâces abondantes et lui demandai pardon pour l’avoir reçu tant de fois indignement en mon cœur. J’ai réparé aussi pour ceux qui aujourd’hui le reçoivent indignement. Le Seigneur Jésus, voyant mon affliction et ma réparation, commença à se plaindre avec effusion : ses paroles de doléance coulaient à flots: JC.-«Ma petite, quand un père de famille achète un vêtement neuf pour son enfant, il lui fait dire merci et lui recommande d’en prendre soin car c’est le fruit de bien des sacrifices. - 66 - Mon Père Céleste aussi vous a donné un vêtement neuf à votre baptême, le vêtement si beau de la grâce sanctifiante, et vous, malgré cela, vous n’en prenez pas soin. Existerait-il un père de famille qui ait souffert plus que Moi afin que ce vêtement de grâce sanctifiante puisse de nouveau retrouver sa blancheur?… J’ai institué le sacrement de la confession et vous n’en faites pas usage. C’est pour ça que J’ai sué du sang. C’est pour ça que J’ai été couronné d’épines. C’est volontairement que Je Me suis étendu sur le bois de ma Sainte Croix.. J’ai souffert l’indicible! Et après, Je Me suis caché humblement sous une apparence banale pour vous être plus accessible, pour que vous ne Me craigniez pas. Comme un petit enfant enveloppé de langes blancs, Je Me suis caché dans la blanche Hostie. Quand J’entre en votre cœur, assurez- vous qu’il ne se trouve aucune saleté sur le vêtement de votre âme, aucun accroc ou aucune tache, car y a–t-il un père de famille qui ait fait un plus grand sacrifice pour acquérir un vêtement à son enfant? Beaucoup ne M’en sont pas le moindrement reconnaissants. Tous les jours, vous répétez impassibles les mêmes paroles avec froideur, sans les ressentir, sans y prêter attention, avec les idées ailleurs. Vous venez ainsi tous les jours, et ça va ainsi année après année. Vous ne pensez pas que Moi aussi Je suis Homme, et comme tel, vous n’avez pas à garder les deux pas de distance des règles de politesse, puisque vous M’avez reçu en votre cœur. Vous devez Me parler avec de simples paroles humaines. Ne Me laissez donc pas seul, mon Cœur désire amour et confiance. C’est Moi qui vous demande de Me parler, pour avoir l’opportunité de répondre à vos paroles par la plénitude de mes Grâces. Partout où tu le peux, ma petite, amène les âmes plus près de Moi. RÉPARE-MOI POUR LES ÂMES CONSACRÉES 24 mai 1962 Ça m’émeut aux larmes chaque fois que je pense à Lui petit enfant, et je me prosterne devant Lui. Chaque fois, - 67 - l’Enfant-Jésus, en esprit, tendait vers moi ses deux petites mains et me disait: JC.- "Embrasse-les pour ceux vers lesquels Je les tends en vain!" Je L’ai comblé avec tout le désir de mon cœur. Et je Lui demandai: -Y a-t-il des personnes vers lesquelles Tu les tends et qui n’y prêtent pas attention? JC.-«Malheureusement oui, il y en a. Seulement ça Me peine car, devant celles-là, Je devrai lever ma Main comme juge sévère. » Aujourd’hui, Il me dit: JC.-«Fais-Moi réparation à la place de ces âmes qui, bien que consacrées à Moi, ne se préoccupent pas de Moi. Elles que J’ai abritées en mon Cœur, elles que J’ai comblées de mes précieux trésors, pourtant elles laissent s’accumuler la poussière au fond de leur cœur. Si par le Sacrement de Pénitence on les dépoussiérait, elles redeviendraient reluisantes par la clarté de mes grâces. Mais cela ne les intéresse pas, elles se distraient seulement par le Jeu multicolore de ce monde. Qui ne rassemble pas avec Moi disperse. » Le doux Sauveur me demanda de méditer avec Lui ses éternels désirs. Ça a pris beaucoup de temps; Il a médité la prière avec moi; ça me fait de la peine de ne pas pouvoir la décrire parce que ses paroles passèrent directement à mon subconscient. Elles pénétrèrent si profond en mon intérieur et se fondirent avec lui, que je ne suis pas capable de les exprimer en paroles. J’avais un travail que je devais livrer, c’est pourquoi je marchais avec hâte. Lui me dit encore: JC.-"N’est-ce pas que nous resteront toujours unis?" -Nous ne nous séparerons jamais, puisque nous ne pourrions pas supporter de vivre l’un sans l’autre! Ces paroles résonnèrent tellement simultanément en mon cœur que vraiment je ne sais qui les a prononcées le premier, Lui ou moi. - 68 - RÉPONDS À JÉSUS PAR LE PROFOND REPENTIR DE TES PÉCHÉS 2 juin 1962. Samedi À la sainte messe il y avait exposition du Très Saint Sacrement. Je sortis mon livre de prières (le petit psautier). Alors le doux Sauveur me dit: JC.- "Laisse ton livre de prières et conversons!" Une grande émotion s’empara de moi parce que ses paroles pleines de charité inondaient mon âme de grâces. Je m’adressai à la Très Sainte Vierge: -Viens, o ma Mère, aide-moi à remercier ton Divin Fils, parce que c’est à peine si je peux supporter ses grâces qui viennent à moi avec une force irrésistible. Je n’arrive pas à prononcer aucune parole. De quelle manière pourrais-je L’en remercier? S.V.- "Répond à mon Divin Fils par le profond repentir de tes péchés!" Ces paroles de la Sainte Vierge m’ont conduite à un profond repentir du cœur. Mes yeux se remplirent de larmes. C’est ainsi qu’a passé le temps jusqu’au moment de la sainte communion. Sur l’harmonium, on entonna le cantique sacré: "Dans la profondeur silencieuse de l’église..." Ça a augmenté encore plus la tendresse que je ressentais pour Lui. C’est mon chant préféré. Ça faisait bien des mois que je ne l’avais pas entendu jouer, et à présent c’est le quatrième jour de suite que je l’entends. Jamais il ne m’avait touché autant qu’aujourd’hui. Les larmes coulaient sur mon visage. Je ne pouvais les retenir, même pas au moment de recevoir la communion. Après m’être agenouillée de nouveau à ma place, j’aurais voulu exprimer ma gratitude par l’union avec Lui. Mais Lui n’a pas cessé de parler. Il a commençé à me vanter!: JC.-"Ma toute petite sœur! Que Je me sens donc heureux de pouvoir entrer en ton cœur, qui de toutes ses forces cherche à M’aimer". - 69 - Et Il inondait tellement mon âme (qui supportait déjà quelques jours d’aridité spirituelle) de ses grâces fécondes, que je me sentais écrasée par la conscience de ma misère. Lui continuait à me parler : JC.- "Il t’a plu le cantique? C’est Moi qui l’ai joué aujourd’hui sur l’harmonium. C’est le cantique qui nous plaît le plus. Je voulais par là t’être agréable parce que tu aimes tant la profondeur silencieuse de l’église où J’habite". Le 2 juin, ce fut le doux Sauveur qui me réveilla pour l’heure d’adoration nocturne par ces paroles: DANS LA NUIT SOLITAIRE, JE CHERCHE DES CŒURS Que celui qui un jour lira ces lignes ne prenne pas mal qu’encore une fois il me faut noter que mes larmes jaillirent. Tant de délicatesse et d’attention de sa part me voilaient les yeux de larmes. Puis Il me dit: JC.-«Comme ça aussi ça te plaît, à partir d’aujourd’hui, quand ce sera Moi qui te réveillerai, voilà quel sera le mot de passe : Dans la nuit solitaire Je cherche des cœurs. » Je sentis de ses paroles que son éternelle pensée est de chercher des cœurs. SOUFFRE AVEC MOI 3 juin 1962 Aujourd’hui à l’aube, au moment de terminer la seconde heure de prière nocturne, le Sauveur me dit sur un ton suppliant: JC.-«Ma petite, souffre avec Moi! Éprouve ce que J’éprouve! Soulage ma douleur! » Et Il me fit voir avec les yeux de l’âme une vision qui pour un peu me brisait le cœur. - 70 - Cette vision terrible uploads/Religion/ flamme09-p65-77-jecherchedescoeurs-p.pdf
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- Publié le Dec 09, 2021
- Catégorie Religion
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