H. P. Blavatsky LA CLEF DE LA THEOSOPHIE Traduit de l'Anglais par Mme H. DE NEU
H. P. Blavatsky LA CLEF DE LA THEOSOPHIE Traduit de l'Anglais par Mme H. DE NEUFVILLE TABLE DES MATIERES SOMMAIRE AVANT-PROPOS PRÉFACE I — LA THÉOSOPHIE ET LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE LE SENS DU NOM FIN QUE SE PROPOSE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE LA RELIGION DE LA SAGESSE ÉSOTÉRIQUE DANS TOUS LES TEMPS LA THÉOSOPHIE N'EST PAS LE BOUDDHISME II — THÉOSOPHIE EXOTÉRIQUE ET ÉSOTÉRIQUE CE QUE N'EST PAS LA MODERNE SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE THÉOSOPHISTES ET MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE DIFFÉRENCE ENTRE LA THÉOSOPHIE ET L'OCCULTISME DIFFÉRENCE ENTRE LA THÉOSOPHIE ET LE SPIRITISME POURQUOI LA THÉOSOPHIE EST-ELLE ACCEPTÉE ? III — LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE A L'ŒUVRE LES BUTS DE LA SOCIÉTÉ ORIGINE COMMUNE DE L'HUMANITÉ NOS AUTRES BUTS DE LA SAINTETÉ DU SERMENT IV — RELATIONS DE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE AVEC LA THÉOSOPHIE PERFECTIONNEMENT DE SOI-MÊME L'ABSTRAIT ET LE CONCRET V — ENSEIGNEMENTS FONDAMENTAUX DE LA THÉOSOPHIE DIEU ET LA PRIÈRE EST-IL NÉCESSAIRE DE PRIER ? LA PRIÈRE DÉTRUIT LA CONFIANCE EN SOI-MÊME LA SOURCE DE L'AME HUMAINE ENSEIGNEMENTS BOUDDHISTES CONCERNANT LE SUJET MENTIONNÉ CI- DESSUS VI — ENSEIGNEMENT THÉOSOPHIQUE CONCERNANT LA NATURE ET L'HOMME L'UNITÉ DE TOUT EN TOUT ÉVOLUTION ET ILLUSION CONSTITUTION SEPTENAIRE DE NOTRE PLANETE NATURE SEPTENAIRE DE L'HOMME DIVISION THÉOSOPHIQUE DISTINCTION ENTRE L'AME ET L'ESPRIT ENSEIGNEMENTS GRECS VII — ÉTATS DIVERS APRÈS LA MORT L'HOMME PHYSIQUE ET L'HOMME SPIRITUEL ÉTERNITÉ DE LA RÉCOMPENSE ET DU CHATIMENT — NIRVANA "PRINCIPES" DIVERS DE L'HOMME VIII — RÉINCARNATION OU RENAISSANCE QU'EST-CE QUE LA MÉMOIRE D'APRÈS LES ENSEIGNEMENTS THÉOSOPHIQUES ? POURQUOI NE NOUS SOUVENONS-NOUS PAS DE NOS VIES PASSÉES ? INDIVIDUALITE ET PERSONNALITE RÉCOMPENSE ET CHÂTIMENT DE L'EGO IX — KAMA-LOKA ET DEVACHAN DU SORT DES "PRINCIPES" INFÉRIEURS POURQUOI LES THÉOSOPHES NE CROIENT PAS AU RETOUR DES PURS "ESPRITS" QUELQUES MOTS AU SUJET DES SKANDHAS DE LA CONSCIENCE APRÈS LA MORT ET APRÈS LA NAISSANCE CE QUE SIGNIFIE VÉRITABLEMENT L'ANNIHILATION TERMES DÉFINIS EMPLOYÉS POUR EXPRIMER DES CHOSES DÉFINIES X — DE LA NATURE DE NOTRE PRINCIPE PENSANT LE MYSTÈRE DE L'EGO DE LA NATURE COMPLEXE DE MANAS CETTE DOCTRINE EST ENSEIGNÉE DANS L'ÉVANGILE DE SAINT JEAN XI — LES MYSTERES DE LA REINCARNATION RENAISSANCES PÉRIODIQUES QU'EST-CE QUE KARMA ? QUI SONT CEUX QUI SAVENT ? DIFFÉRENCE ENTRE LA FOI ET LA CONNAISSANCE, OU LA FOI AVEUGLE ET LA FOI RAISONNÉE. DIEU A-T-IL LE DROIT DE PARDONNER ? XII — QU'EST-CE QUE LA THÉOSOPHIE PRATIQUE ? LE DEVOIR RAPPORTS DE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE AVEC LES RÉFORMES POLITIQUES RENONCEMENT A SOI-MEME LA CHARITÉ LA THÉOSOPHIE POUR TOUS CE QU'IL FAUT QU'UN THÉOSOPHE NE FASSE PAS XIII — SUR LES FAUSSES CONCEPTIONS CONCERNANT LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE LA THÉOSOPHIE ET L'ASCÉTISME LA THÉOSOPHIE ET LE MARIAGE LA THEOSOPHIE ET L'EDUCATION POURQUOI Y A-T-IL DONC TANT DE PRÉJUGÉS CONTRE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE ? XIV — LES "MAHATMAS THÉOSOPHES" SONT-CE DES "ESPRITS DE LUMIÈRE" OU DES "SPECTRES MAUDITS ?" DE L'ABUS DE NOMS ET DE TERMES SACRÉS CONCLUSION L'AVENIR DE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE LIVRE [CT V] AVANT-PROPOS Bien que cet ouvrage ait été simplifié au possible et que l'auteur, Madame Blavatsky, se soit efforcée d'en élaguer tout ce qui aurait pu par trop surprendre ou par trop offusquer les habitudes cérébrales d'un "occidental de culture moyenne", comme elle le dit, elle-même dans sa préface, les idées et les doctrines exposées sont d'un caractère si nouveau pour un Européen, qui a subi le double courant de l'enseignement chrétien et de l'enseignement scientifique contemporain ; ces idées, ces doctrines, sont tellement différentes, en beaucoup de points, de tout ce qu'il a cru, de tout ce qu'il a appris – soit qu'il ait gardé sa foi religieuse, soit qu'il ait adopté la foi matérialiste – qu'il faut s'attendre à ce que le lecteur français éprouve, tout d'abord, un peu de cette surprise et même de cette révolte que ressent notre palais à la saveur étrange de quelque mets exotique, auquel il goûte pour la première fois. Cependant, l'homme intelligent et dépourvu de préjugés ne s'arrête point à cette première impression, goûte une seconde fois, puis une troisième fois, et s'aperçoit souvent alors que le seul tort de ce mets était d'être nouveau, et que la répugnance éprouvée ne provenait que de la surprise de ses papilles nerveuses. N'est-ce pas ce qui est arrivé, par exemple, pour la musique de Wagner ? Hier, on la sifflait, la déclarant incompréhensible et assommante. Mais il fallait l'écouter, s'initier à cette langue nouvelle. [CT VI] Ceci fait, on l'applaudit, on l'admire, on ne jure plus que par elle ! Pour tout, il en est de même. Prenez un sauvage ; sans aller si loin, prenez quelque paysan absolument voué, depuis son enfance, aux uniques préoccupations de l'engraissement de ses bestiaux ou de la culture de ses betteraves, n'ayant jamais rien lu, rien vu, rien entendu, rien perçu, en dehors de la demi-douzaine d'idées qui meublent son cerveau fermé au reste ; sortez-le de son hameau, menez-le au musée du Louvre, menez-le à l'Opéra. Croyez-vous qu'il comprendra quelque chose aux chefs-d'œuvre de la peinture, aux harmonies de la musique ? – II baillera aux premiers et trouvera cacophonie les secondes. Eh ! bien, en face d'idées absolument nouvelles pour notre entendement, en apparente contradiction avec tout ce que nous croyons ou savons, nous sommes tous ce paysan illettré, au cerveau inerte. Pour voir la peinture, il faut une éducation de l'œil. Pour entendre la musique, il faut une éducation de l'ouïe, de même que pour jouer du piano, il faut une éducation des doigts ; et pour comprendre même les plus simples vérités de la Science Occulte, présentées par la Théosophie, il faut un réel effort d'esprit, qui doit consister surtout en ceci, que nous nous efforcions d'oublier tout ce que nous avons cru, tout ce que nous avons appris ou accepté sur la foi d'autrui, de faire table rase, en notre mémoire, de tout ce qui l'encombre, afin de nous mettre, sans parti pris, ni préjugé antérieur, en face de cet enseignement nouveau, comme nous étions, enfant, vis-à-vis de l'enseignement occidental moderne. Puis, il faut encore, et bien davantage, peut-être, accoutumer notre cerveau, progressivement, en y pensant, en y revenant, à la profondeur de ces idées, comme nous accoutumons progressivement notre estomac à un salutaire régime, qui doit nous rendre la santé et augmenter nos forces. C'est là, nous ne nous le dissimulons pas, ce que [CT VII] bien peu de gens, même qui se croient d'esprit distingué et cultivé – et peut- être ceux-là surtout – se décident à faire. Il est si commode de remâcher à vide les idées que nous respirons dans l'ambiance ! Combien de malades aiment mieux souffrir que de prendre un remède désagréable, ou de suivre un entraînement qui les fatigue et les prive de leurs chères habitudes ! Combien d'hommes et de femmes qui aient le courage de penser, de franchir l'horizon étroit, où ils tournent, ainsi qu'un écureuil en cage ! Mais la Théosophie a un autre tort aux yeux de tout un public, tort impardonnable, et dont on se venge par des airs de dédain supérieur, des haussements d'épaules méprisants, ou des railleries, qui, en réalité et avant peu, ne feront rire que des railleurs – ayant trop montré, par là, le bout de l'oreille d'âne – et ce tort, c'est que là Théosophie apportant des idées en dehors de toutes nos idées ordinaires et exposant une science inconnue de la plupart de nos savants d'hier – bien qu'ils ne vivent que de ses bribes – il faut retourner à l'école et apprendre à nouveau. Tous nos savants n'en sont pas là, heureusement. I1 en est qui mettent la Vérité, quelle qu'elle soit, au-dessus de tout, et bon nombre, et des plus grands, sont déjà venus à nous, et tous ceux qui cherchent de bonne foi, sans parti pris, avides de savoir, viennent et viendront chaque jour davantage aux doctrines de la Science Occulte, jusqu'au jour, moins éloigné qu'on ne croit, où la science renouvelée se sera engagée résolument dans la nouvelle route. Mais, d'ici là, c'est demander beaucoup à la nature humaine qu'espérer qu'un membre de l'Institut, décoré de tous les ordres ; habitué à enseigner autrui, du haut de son infaillibilité scientifique, reconnaîtra que, peut-être, il y a des choses – et les principales – qu'il ignore, et que la Nature a, peut-être, des Lois qui ne lui ont pas encore révélé leurs secrets, et qui poussent l'irrévérence jusqu'à contredire et réduire à [CT VIII] néant ses plus chers et ses plus démontrés aphorismes. Cependant, chaque, jour, mille petits ou grands faits renversent le château de cartes de leur infaillibilité, et devraient les rendre plus accueillants et plus ouverts aux vérités nouvelles… pour eux. Nous n'en citerons qu'un exemple, parce qu'il est typique, parce qu'il est d'hier, et qu'il a été raconté avec infiniment d'esprit, par un des rares hommes, qui osent réellement penser par eux-mêmes, et ne croient pas le livre de la nature fermé à la page, où s'arrêtent la plupart de nos savants modernes, en y mettant au bas le mot uploads/Religion/ h-p-blavatsky-la-clef-de-la-th-osophie.pdf
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- Publié le Fev 02, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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