HISTOIRE DE LA VOIE INFINIE Par Virginia Stephenson* = Au cours de ses quarante
HISTOIRE DE LA VOIE INFINIE Par Virginia Stephenson* = Au cours de ses quarante-deux ans d’enseignement du message de la Voie Infinie, Virginia Stephenson a raconté des bribes de l’histoire de la Voie Infinie et de la période où elle a côtoyé Joël, et bon nombre de ces expériences sont enregistrées dans les cassettes de ses classes. Mais il n’y a jamais eu une histoire complète de son travail avec Joël et les autres personnes qui portaient ce même message. Maintenant que cette génération a presque entièrement quitté ce monde, il est temps pour ceux qui restent de raconter leurs histoires. Tous ceux qui ont connu et côtoyé Joël, étudié avec lui, et réalisé leur droit de naissance spirituel, comme c’est le cas de Virginia, ont une histoire captivante à raconter. Cette histoire est la compilation de quatre entrevues séparées avec Virginia, entre novembre 2007 et mai 2008. Comme dans toutes les histoires, ce qui est écrit est subjectif, et ce qui est présenté ici est la perception de Virginia des évènements qui ont formé le mouvement spirituel appelé la Voie Infinie. Cela ne discrédite en rien toute autre version de ces évènements, mais ajoute simplement à la richesse de l’héritage laissé par Joël et ses instructrices originelles. * Merci à Virginia Stephenson pour son aimable autorisation. % LES DÉBUTS En 1951, Virginia suivait les cours de la Science Chrétienne, comme le faisaient tous les étudiants sérieux de la religion pour approfondir leur compréhension spirituelle. Un an plus tard, la praticienne avec laquelle elle travaillait lui donna un manuscrit, Le dévoilement de la conscience, de Joël Goldsmith, ainsi qu’une classe enseignée à des personnes de la Science Chrétienne – mais qui ne faisaient plus partie de cette église à l’époque. Le manuscrit intéressa Virginia. Le langage était plus contemporain, mais le message, bien qu’ayant sa source dans la Science Chrétienne, était plus mystique. L’été 1953, Virginia et sa famille déménagèrent dans une nouvelle maison, à Pacific Palisades, en Californie, et Virginia devint active dans l’église locale. La petite congrégation se réunissait au Club de la Femme, mais commençait à projeter de construire son propre bâtiment. C’est à cette époque que Virginia entama un cours de trois ans sur la Bible avec Edith Armstrong Hoyt, l’une des plus éminentes spécialistes de la Bible de la région. Mme Hoyt, elle-même dans la Science Chrétienne, mettait l’accent sur les révélations spirituelles dans les Écritures et enseignait à ses étudiants à les distinguer des parties culturelles et historiques de la Bible. Son enseignement révélait une nouvelle manière de voir l’Écriture, qui insistait sur le dévoilement de la conscience – de la loi à la grâce. Les écrits de Joël renforçaient ce dévoilement – des sens à l’âme – pour utiliser une expression de Mme Eddy. Virginia découvrit dans la Bible les fondations, non seulement de la métaphysique de Mme Eddy, sur laquelle Joël a bâti, mais aussi un éclairage sur le dévoilement mystique de Joël. Pendant les quelques années suivantes, Virginia étudia seule les livres de Joël, ne les partageant qu’avec sa famille. L’église de la Science chrétienne avait été construite sur une colline près de la ville. Virginia enseignait le catéchisme et était la directrice des cours de catéchisme. Même si l’église désapprouvait l’étude de textes autres que ceux de Mary Baker Eddy, Virginia soupçonnait qu’il y avait d’autres personnes qui lisaient les livres de Joël. Elle appréciait ce que ces livres ajoutaient à sa perception spirituelle, mais elle n’avait pas l’intention de quitter son église. En 1959, à cause de son travail de guérison, on la pressa de mettre son nom dans le Journal (de la Science Chrétienne) en tant que praticienne. Cependant, une amie qui fréquentait l’église changea le cours des choses. 1 Cette amie fumait, et à cause de cela on lui refusa de faire partie de l’église. Elle aimait l’enseignement de la Science Chrétienne, mais elle fut blessée par ce rejet et vint demander de l’aide à Virginia. À ce moment-là, les livres de Joël étaient lus plus ouvertement par les étudiants de la Science Chrétienne, et l’amie de Virginia en avait lu un. Virginia avait entendu parler d’un groupe, à Brentwood, qui se rencontrait pour écouter les cassettes des conférences de Joël, et suggéra à son amie de se renseigner sur les sujets traités. Cette amie dit à Virginia que la conférence était magnifique et le groupe accueillant, et qu’elle devrait y assister. Quand Virginia dit qu’elle ne pensait pas que ce serait correct, étant donné sa position dans l’église, son amie lui offrit un petit magnétophone et lui fit entendre en privé une des conférences de Joël. « C’était une conférence de la Classe de New York de 1958, sur la nature du JE », dit Virginia, « où Joël fait faire l’exercice du corps, et j’ai eu la réalisation que JE suis conscience. À la fin de la cassette, je pleurais. Un grand nombre de pelures d’oignon de concepts matériels avaient été enlevées. » % RENCONTRE AVEC JOËL L’amie de Virginia écrivit à Joël pour lui parler de Virginia. Joël répondit en demandant que Virginia le contacte, ce qu’elle fit. Une correspondance s’ensuivit entre les deux. Puis Joël vint à Los Angeles. Virginia eut son premier rendez-vous avec lui à l’hôtel Statler-Hilton en février 1960. Après les salutations, Joël demanda à Virginia quelle était sa définition de « l’esprit charnel ». Virginia répondit en citant Mme Eddy, disant que c’est « la somme totale de toute erreur, une expression signifiant le néant ». Joël lui demanda de ne jamais oublier ça, et l’invita à méditer. Virginia se demandait, en fermant les yeux, si quelque phénomène allait se produire. La méditation était très nouvelle aux États-Unis à ce moment-là, et dans la Science Chrétienne Mme Eddy n’utilisait jamais ce terme. Elle parlait toujours de prière. Mme Eddy avait mis en garde ses étudiants contre l’occultisme oriental. Ainsi, Virginia ferma les yeux, ne sachant pas si elle allait faire l’expérience de quelque chose de différent de sa pratique de la prière silencieuse. Ce qui se produisit en elle fut un profond sentiment de paix, quelque chose qu’elle connaissait depuis toujours. À la fin de la méditation, Joël lui dit qu’elle était une swami. Quand Virginia chercha ce que swami voulait dire, elle découvrit que cela signifiait un instructeur spirituel qui voyage sans bourse. Elle trouva que c’était une étrange chose à lui dire car elle n’aimait pas voyager. Peut-être Joël voyait-il sa destinée mieux qu’elle-même ? À cette époque, Joël donnait un certain nombre de conférences publiques dans une région, suivies d’une « classe fermée » de cinq jours, où les participants se réunissaient deux heures chaque soir, de vingt à vingt-deux heures. Virginia se mit à assister aux conférences, et prit la décision d’assister aux classes fermées qui s’ensuivaient. Ce fut aussi au Statler-Hilton, ce mois de février, que Virginia rencontra la rédactrice des livres de Joël, Lorraine Sinkler. Il y eut une connexion immédiate, une reconnaissance d’âmes sœurs consacrées à la manière de vivre spirituelle et désireuses d’être servantes du Très-Haut. Ce fut le début d’une longue et affectueuse relation entre Virginia et Lorraine, et la sœur de Lorraine, Valborg. Un jour, pendant un rendez-vous privé avec Joël, le téléphone sonna. Virginia ne voulait pas être indiscrète, mais Joël ne quitta pas la pièce pour répondre. C’était inhabituel, car Joël était un homme très poli et délicat. C’était comme s’il voulait que Virginia entende ce qu’il disait. Après avoir raccroché, Joël demanda si elle savait qui avait appelé. Virginia fit signe que non de la tête. Joël décrivit alors la personne, et Virginia comprit qu’il s’agissait d’un couple de son église et pourquoi Joël avait eu cette conversation devant elle. « Je vois où vous voulez en venir », dit Virginia. « Ils ne tiennent toujours à l’arrière à l’église, comme s’ils avaient peur de dire ce qu’ils croient vraiment. » Joël sourit et répondit : « On ne peut pas courir deux lièvres à la fois. » 2 Lorsque Virginia présenta sa démission de l’église, elle était présidente du comité de direction. Personne ne pouvait comprendre sa décision, et beaucoup de ses amis de la Science Chrétienne se sentirent trahis. Ils l’évitèrent en ville et lui tournèrent le dos au marché. Devant cet ostracisme envers sa famille, Virginia vit le prix qu’ils payaient pour sa décision, et finit par demander de l’aide à Joël. Bien que son mari, Arthur, et son fils, John, voyaient la liberté de ne plus être associés à une organisation religieuse, Virginia luttait pour lâcher une communauté qui avait fait partie de sa vie depuis son enfance. Joël lui dit de lâcher l’église de sa conscience – ses problèmes, ses défis et ses gens. Il lui dit : « Quand une pensée vous vient au sujet de l’église et de sa congrégation, ne lui accordez aucune attention, et voyez ce qui se passe. Si quelque chose n’est plus dans votre conscience, elle n’apparaîtra plus dans votre vie. » Virginia pratiqua cette uploads/Religion/ histoire-de-la-vie-de-joel-goldsmith.pdf
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- Publié le Aoû 17, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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