Sommaire du n° 4/2008 Sommaire Éditorial de Papus . . . . . . . . . . . . . . .
Sommaire du n° 4/2008 Sommaire Éditorial de Papus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242 Biographie succincte de Saint-Yves d’Alveydre . . . . 245 La synarchie et les « Missions » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 Les clefs de l’Orient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254 L’Archéomètre philosophique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269 L’Archéomètre dynamique, par Antoine de l’Aigle . . 281 Fonctionnement de l’Archéomètre, conférence de Papus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294 Une prophétie de Saint-Yves d’Alveydre . . . . . . . . . . . . . 301 Les livres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303 Quelques pensées de Louis-Claude de Saint-Martin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316 Journées Papus 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317 Lettre aux abonnés, par Annie Boisset . . . . . . . . . . . . . . . 318 Bulletin d’abonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319 Informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320 Editorial e marquis de Saint-Yves d’Alveydre est mort le 5 février 1909, à l’âge de 67 ans, à Pau où il s’était retiré depuis quelques semaines pour essayer d’améliorer un état de santé déjà inquiétant. « Ce sera, pour tous les véritables amis de la Vérité, une véritable dou- leur que de sentir disparu du plan physique ce savant aussi prodigieux que modeste, ce causeur charmant et cet homme du monde accompli qu’était Saint-Yves pour ses intimes. « Personnellement, notre douleur est profonde, car c’est notre maître intellectuel qui disparaît. Jadis, l’auteur des Missions voulut bien nous accueillir avec sa bonté habituelle et nous sommes reconnaissants au ciel d’avoir permis si longtemps la continuité de cette amitié. « Le disciple doit être reconnaissant à l’invisible quand il peut demeurer fidèle jusqu’au terme de la voie terrestre à celui qui guida ses études. Que d’écrivains venus avec des paroles de reconnaissance et de dévouement auprès de Saint-Yves se sont ensuite détournés de celui auquel ils devaient tant et l’ont de plus insulté par jalousie de sa réelle et incontes- table supériorité intellectuelle. « Tout entier à sa communion mystique avec l’Ange de sa vie, Saint-Yves n’a jamais daigné répondre à ces attaques de roquets à face humaine. « C’est que, dans cette époque d’arrivisme à outrance, Saint-Yves fut un méditatif, dédaignant l’immédiat pour l’immortel et si cet admirable ami n’est plus physiquement, du moins son œuvre nous reste et peut encore sauver bien des générations. « On peut même dire que c’est maintenant que commence vraiment la phase féconde de la vie spirituelle de notre Maître. « En effet, après ces Missions dont la portée sociale sera considérable quand on les comprendra, Saint-Yves s’était voué depuis bientôt vingt ans à la création de ce qu’il a nommé l’Archéomètre, c’est-à-dire l’instru- ment de la mesure des principes. 242 “L p pa ar r P Pa ap pu us s ( (n n° °5 5 d de e f fé év vr ri ie er r 1 19 90 09 9) ) 243 « Cet instrument permet de remplacer par des règles mathématiques les données instinctives qui président à tous les arts. « Il permet de plus de reconstituer mathématiquement toute la science antique dans ses diverses adaptations et de déterminer la part de vérité contenue dans les visions de tous les fondateurs de religions. « L’Archéomètre rend scientifiquement au Christ la place prépondérante qu’il occupe dans l’invisible. Nous espérons que les efforts considérables en travail et en dépense matérielle faits pour l’Archéomètre par son auteur ne seront pas perdus et nous appelons de tous nos vœux la réali- sation de cette œuvre admirable et féconde. » * * * Si j’ai cédé la place à notre cher Papus, fondateur et premier directeur et rédacteur en chef de « L’Initiation », pour l’éditorial du présent numéro de la revue, c’est parce que nous célébrerons dans quelques jours le cen- tième anniversaire de la mort de Saint-Yves d’Alveydre. Or, cet éditorial fut justement celui qui orna le numéro 5 de la vingt-deuxième année de la revue paru en février 1909 1. Je n’y ai pas changé un mot et seulement réparé les quelques coquilles que l’imprimeur avait alors laissé traîner. J’ai pensé, avec mes amis de la revue, qu’il serait sans doute opportun de consacrer ce numéro 4 de 2008 à la mémoire de Saint-Yves d’Alveydre qui, par sa pensée et son œuvre, nous a ouvert des voies de réflexion tant sur notre histoire occidentale que sur notre recherche mystique et initiatique. N’oublions pas que c’est grâce à Papus et aux six fidèles qu’il avait ras- semblés à cette occasion que l’Archéomètre en sa forme définitive ainsi que La Mission de l’Inde ont pu voir le jour, entre 1910 et 1912. Il est vrai- semblable que, sans le dévouement et le talent de ces personnalités, ces œuvres n’auraient pu venir jusqu’à nous puisque l’Archéomètre était 1 En ces années-là, la périodicité de la revue était mensuelle. Editorial inachevé à la mort de son créateur et que La Mission de l’Inde avait été pilonnée par son auteur dès la sortie des presses en 1886 2. Avec l’aimable accord du directeur des Éditions Dualpha (BP 58, 77522 Coulommiers Cedex), je reproduirai dans les pages qui suivent quelques passages de mon essai publié en 2005 sous le titre Saint-Yves d’Alveydre, une philosophie secrète, avant de céder la parole à un chercheur qui nous apporte sur l’Archéomètre des éléments inédits et précieux. Selon le plan que je me suis tracé, je publierai, en premier lieu, une bio- graphie succincte de Saint-Yves d’Alveydre suivie d’une présentation de la « synarchie » et des Missions et des Clefs de l’Orient. 244 2 Pour la non publication de cet ouvrage, Saint-Yves argua de la crainte qui était la sienne que ceux qui l’avaient informé soient accusés d’indiscrétion au regard des initiés d’Asie. 245 Faisons rapidement connaissance avec Alexandre Saint-Yves qui naquit le 26 mars 1842, à Paris, 23, rue de l’Échiquier, sous le signe du Bélier, ascen- dant Lion, soit « double feu ». Il mourra le 5 février 1909, à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Son père était aliéniste (on dirait maintenant psychiatre) et tenait à ce que son fils reçût une bonne éducation. Très vite, le jeune Saint-Yves se montra à la fois intelligent et apte à l’étude mais rebelle. Il avouera avoir mal accepté les contraintes d’un enseignement qui ne laissait que peu de place à l’épanouissement des enfants. Il s’agit là du vieux combat entre les « têtes bien pleines » et les « têtes bien faites ». Ses études se passaient donc assez mal jusqu’à ce qu’il rencontre un cer- tain monsieur de Metz qui dirigeait un établissement où, justement, on privi- légiait les « têtes bien faites ». Après son baccalauréat, il entra à l’école de médecine navale de Brest. Il y passa trois ans et n’en retira visiblement qu’un seul profit : l’étude appro- fondie des propriétés et vertus des algues marines sur lesquelles il écrira un ouvrage : De l’utilité des algues marines qui sera publié en 1879. Saint-Yves d’Alveydre était donc venu au monde dans les dernières années de la Restauration, sous le règne libéral de Louis-Philippe 1er, roi des Français (et non pas de France ! ). uploads/Religion/initiation-2008-4-pages-241-320.pdf
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- Publié le Mai 11, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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