GÉOGRAPHIE ECCLÉSIASTIQUE DE L'EMPIRE BYZANTIN Tome I J. DARROUZÈS, Notitiae ep

GÉOGRAPHIE ECCLÉSIASTIQUE DE L'EMPIRE BYZANTIN Tome I J. DARROUZÈS, Notitiae episcopatuum Ecclesiae Constantinopolitanae Le présent ouvrage est considéré et sera distribué comme tome I de la collection, (tome II), Les Églises et les monastères des grands centres byzantins. (tome III), Les Églises et les monastères (de Constantinople). par R. Janin. NOTITIAE EPISCOPATUUM ECCLESIAE CONSTANTINOPOIITANAE TEXTE CRITIQUE, INTRODUCTION ET NOTES PAR Jean DARROUZÈS, A. A. çr.. jri4>· » · » » » * , » d Y < k - *Ύ ΓΡ » V f K P f i* [c «'T*' Jl: x ·\* r i eu *; ·. »rro ι <xp ' v ·*ττ % M-p < ·» * t t p O v? C O H --- X ' 7 _ - X ' *τν o rrrPi«-f> pcjJLLH C · A 3 trf» xoLmec»44*Tr- ■ — x — * y — - 0 TTÇj °·£ ^Α * 6 *7rç*«*-f> ο lEpocopyY· MAJJJ+L ·. >'»>*·> X !>v* ? » C Ai-M ! Ç»e *T r© > . w * T *s * ,fï it / o u m vf φ * j n t u ^ 4 K o u u u m a u BuTbOK» · • y f 6 ^<au ε » our- · Hierosolym. Pair. 39, f. 185v Publié avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique In s t i t u t F r a n ç a i s d ’É t u d e s B y z a n t i n e s PARIS — 1981 IN M EM O RIAM Henrici Ge l z e r Ernesti Ge r l a n d Ludovici P e t i t Vitaliani L a u r e n t AVANT-PROPOS Le nom des quatre savants qu’il convenait d’inscrire au frontispice de cet ouvrage reste attaché à des projets dont le plus ancien est presque cente­ naire : c’est la publication du Corpus notitiarum episcopatuum que prépara H. Gelzer par de longs travaux d’approche, continués au moins jusqu’en 1914 par E. Gerland1 . Au début du siècle, L. Petit de son côté annonçait la refonte de 1 ’Oriens Christianus commencée par l’équipe de rédaction des Échos cTOrient2; devenu archevêque latin d’Athènes, il ne cessa de s’intéresser à l’entreprise et recueillit de plus bon nombre de copies et de photographies de notices. En 1929-1930, V. Laurent, qui avait reçu en dépôt par diverses voies ces dossiers, prenait en charge la continuation des deux projets. Il suffît de relire le programme de recherches nouvelles reconnues nécessaires en vue de l’achèvement de YOriens Christianus pour se rendre compte du travail qui restait à faire et qui aurait pu occuper plusieurs équipes. Certes, le résultat est loin d’être négatif, puisque ce programme inspire toute l’œuvre du savant disparu, en particulier ses études prosopographiques et sigillographiques. Le titre Corpus notitiarum episcopatuum couvrait deux genres de listes bien différentes : les listes conciliaires de présence ou de signature, qui sont des documents historiques datés, et les listes administratives, qui énumèrent les sièges selon leur répartition géographique et hiérarchique. E. Gerland avait presque achevé la rédaction de la première partie, qui devait contenir en plusieurs fascicules les listes conciliaires jusqu’au concile de 692. Les deux fascicules publiés en 1931 et 1936 n’auront pas de suite, pour la raison bien simple que leur rédaction première, qui remonte pratiquement avant 1914, demande tellement d’additions et de corrections qu’il est préférable d’attendre 1. Un aperçu concernant l’entreprise se lit dans la préface du fascicule II du Corpus notitiarum episcopatuum, (Kadikôy-Paris) 1936; voir aussi le compte rendu du premier fascicule par V. Laurent, Byzantion 7, 1932, p. 512-523. 2. L. P e t i t , Un nouvel Oriens Christianus, EO 3, 1899-1900, p. 326-333 ; les listes épiscopales comptaient dans les 13.000 fiches, qui n’ont pas survécu. A cette équipe première appartenait le Père Syméon Vailhé, qui continua ses travaux dans la même direction et rédigea même un ouvrage dont seul l’index a été publié sans nom d’auteur : Index sedium titularium archiepiscopalium et episcopalium, Typis polyglottis Vaticanis 1933, sous la responsabilité de la S. Congregatio Consistorialis. Le manuscrit de cet ouvrage, que j’ai ramené de Rome en 1950 et remis en deux exemplaires à l’auteur lui-même, devait revenir à notre Institut à son décès ; en fait il ne nous est pas parvenu et j’ignore le sort de l’exemplaire légué par l’auteur à l’Institut byzantin. X AVANT-PROPOS l’achèvement de la publication des Acta conciliorum œcumenicoram pour envi­ sager une étude particulière des listes conciliaires1. Les listes administratives, auxquelles s’applique plus particulièrement le titre notitiae episcopatuum, qui est conventionnel et classique, devaient former la seconde partie du corpus. Gerland avait dressé une liste des pièces, ou une table des matières en 11 sections comprenant 76 paragraphes. Pour le patriarcat de Constantinople il y avait vingt-sept paragraphes (10-36), et des listes allant du viie au xixe siècle. Le plan proposé par V. Laurent pour un futur volume II distribuait la matière en trois fascicules, avec un appendice comprenant le Synekdèmos, le De thematibus, le catalogue des villes qui ont changé de nom et Georges de Chypre2 . Gerland n’avait rédigé en fait que deux notices : celle d’Épiphane et la notice 5 de Parthey intitulée le plus souvent « Anaképhalaiosis » et qu’il désignait notice d’Anastase (d’Antioche) ; c’est à partir de celle-ci, dont il avait établi une nouvelle collation, que V. Laurent entreprit l’étude de la tradition de l’opuscule de Nil Doxapatris; il avait achevé aussi, vers 1944, les collations du texte de Basile de Ialimbana, et son article publié en 1935 n’était que l’introduction provisoire à la future édition. Ces études ne devaient pas grand-chose aux matériaux recueillis par Gelzer et que Gerland s’était contenté de classer, car elles reposaient sur une nouvelle lecture des manuscrits; mais à part la collecte de nouvelles photographies, poursuivie sans discontinuité, l’entreprise de la publication du corpus était entrée en sommeil, de sorte qu’après le décès du Père Vitalien Laurent les plans anciens devaient être considérés comme périmés. Après un inventaire de tous ces dossiers, il était plus qu’évident qu’ils étaient largement dépassés par le progrès des études byzantines. Ma première idée était de faire seulement le point sur les notices d’évêchés du patriarcat de Constantinople et de publier une étude sur l’état des éditions et de la tradition manuscrite. A la réflexion, il m’est apparu qu’une telle étude n’aurait guère d’utilité en l’absence du texte critique et qu’il valait mieux profiter de l’expé­ rience acquise et de la collection des photographies de manuscrits réunies à l’Institut pour entreprendre l’édition elle-même. De plus, je pouvais compter sur les collections photographiques de l’Institut de recherche et d’histoire des textes, auxquelles sont redevables la plupart des éditions actuelles de textes grecs; pour ma part, j’ai une dette particulière de reconnaissance à l’égard de la Section grecque de cet Institut qui m’a si souvent accueilli. En dernier lieu et jusqu’à la dernière heure, j’ai profité aussi de la remarquable collection de manuscrits juridiques et canoniques réunie en microfilms à la Section byzantine de l’Institut de droit romain de l’Université de Frankfurt, dirigée par le pro­ fesseur Dieter Simon. La constitution d’un fonds homogène de manuscrits juridiques, dans lequels se trouvent le plus souvent les notices d’évêchés, ouvre une nouvelle voie et prépare la prochaine étape. 1. Comme introduction aux notiliae proprement dites, le plan de Gelzer, ou du moins les travaux de Gerland, comportait d’ailleurs une lacune grave, puisque les listes des conciles, arrêtées à 681, ne comprenaient pas celles de 787 et 879/80, dont l’édition critique est encore imprévisible. Il existe cependant des collations de la liste du concile de Nicée (787) et du concile de Sainte-Sophie (879/80) dans les dossiers de Gelzer. 2. Byzantion 7, 1932, p. 325-326 ; la place du Synekdèmos de Hiéroklès et de Georges de Chypre en appendice a de quoi surprendre ; à part ce détail, la division en fascicules couvre le même contenu que le plan détaillé de Gerland. AVANT-PROPOS XI L’édition d’un texte annoncée depuis si longtemps ne répondra pas à toutes les espérances suscitées par les projets antérieurs. En plusieurs points la connais­ sance des textes a progressé, de sorte que des hypothèses de travail antérieures sont à réviser : par exemple les listes de la géographie civile, celles de Hiéroklès et de Georges de Chypre, doivent être détachées complètement des listes ecclé­ siastiques. Depuis les travaux de Gelzer, qui donna le premier aperçu de l’évolution historique des notices ecclésiastiques, aucune synthèse nouvelle n’a été tentée. En l’absence d’un inventaire de la tradition manuscrite et des recensions du texte des notices, il ne pouvait en être autrement; or, l’hypothèse fondamentale du caractère officiel des diverses listes ne correspond plus certaine­ ment aux conclusions d’une étude globale des textes et de leur mode de diffusion. De même les règles énoncées par Gerland pour l’édition des notices, fondées sur le seul apparat de la notice d’Épiphane et sur la présomption du caractère officiel de cette liste, ne peuvent être uploads/Religion/ jean-darrouzes-notitiae-episcopatuum-ecclesiae-constantinopolitanae-skan.pdf

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  • Publié le Jan 28, 2021
  • Catégorie Religion
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