« L'ETAT C'EST NOUS » Paroles du F . \ Geyer au Con- vent Mac.', de 1898. (Comp
« L'ETAT C'EST NOUS » Paroles du F . \ Geyer au Con- vent Mac.', de 1898. (Compte rendu officiel, p. 3i3.) NOS FRANCS-MAÇONS ACTUELS DÉVOILÉS (Réponse à un membre du <§sand -prient Par UN PATBIOTE PARIS MAISON DE LA BONNE PRESSE 5, RUE WAYARP, 5 Biblio!èque Saint Libère http://www.liberius.net © Bibliothèque Saint Libère 2008. Toute reproduction à but non lucratif est autorisée. « L ' É T A T C'EST N O U S » NOS FRANCS-MACONS ACTUELS DÉVOILÉS u N . B . — Nous avertissons le lecteur une ibis p o u r Joules que, dans le langage ou jargon des francs-maçons, les abrévia- tions suivantes : La F i v . - M a e . \ ou la Mac.', signifient : la Franc-Maçonnerie\ Le F. \ , les FF."., ou, dans les discours, MM-*. F F . ' . , signifient :1e Frère, les Frères, Mes Frères (1); Le ( l i v . Or.-, ou le G.'. ().*. veut dire : le (Irand ()rie.nl, ou l'association franc- maçonnique du rite français; L e F . * . 33° signifie le Frère ou le franc- maçon du 33° degré, le grade maçonnique le plus élevé, etc., etc. (*.)) Les francs-maçons s'appellent sans ver^oi^ne frères connut* de simples contre $»*anisles non autorisés. PREMIÈRE PARTIE LES FRANCS-MAÇONS INTOLERANTS i L ' O P I N I O N P U B L I Q U E E T L E S F R A N C S - M A Ç O N S La Franc-Maçonnerie est, pour le moment, en mauvaise posture. Plusieurs ligues, la Ligue de la Patrie française, la Ligue plébiscitaire, la Ligue antisémitique ont été perquisitionnées, et le Parquet, coup sur coup, les poursuit, les condamne, comme associa- tions illégales en contravention avec le Code pénal et la loi de 1834. L'opinion publique, manifestée par les journaux des nuances les plus diverses, s'étonne qu'une autre association, très en vue — la Franc-Maçonnerie — n'ait encore reçu la visite d'aucun magistrat et reste indemne de toute poursuite. Emu de ces réclamations très naturelles, « un des membres les plus influents du Conseil de — 2 - l'Ordre du Grand-Orient de France, et l'un des mieux documentés » s'est fait interviewer par le journal le Temps, qui s'empressa de « rapporter impartialement ses intéressantes explications » clans son numéro du 8 mars 1899. Le Temps ne donne pas le nom du membre du Conseil de l'Ordre « des plus influents et des mieux documentés ». Nous imiterons la discrétion bienveillante du journal. Mais nous tenons cependant â faire savoir que, d'après nos renseignements, le F . \ en ques- tion serait un homme de loi (1) qui depuis long- temps s'est donné pour objectif spécial de pousser à la destruction de toutes les Congrégations reli- gieuses de France. Il serait Fauteur, dit-on, de la fameuse carte répandue à foison par le G/. 0.*. et montrant la prétend ue augmentation des biens des Congrégations. Cette carte, avec le texte qui l'accompagne, fut louée publiquement dans plusieurs Couvents du Gtw Or/, comme une étude des plus saisissantes sur les richesses des congrégations et du clergé. Elle fut imprimée et distribuée k toutes les Loges à l'aide des fonds de propagande maçonnique. Quel qu'en soit Fauteur, ce travail, publié sans nom d'imprimeur par crainte des poursuites judiciaires, est un tissu d'odieux et monstrueux mensonges. Pour exciter contre les religieux la populace ignorante, on exagère leurs richesses d'une façon absolument fantaisiste; on ne dit pas (1) On comprend d'ailleurs que les FF/, aient choisi un homme de loi pour les défendre sur la question juri digue delà prétendue autorisation de la Franc-Maçonnerie comme association. — 3 — que leurs biens servent à instruire, à nourrir, à soigner, par centaines de mille, des enfants, des vieillards, des orphelins, des malades On se garde bien de faire savoir que tel banquier juif possède à lui seul cinq ou six fois plus que toutes les Congrégations religieuses de France prises ensemble C'est en un mot une campagne lit- téralement infâme. Mais voilà que ces ennemis si acharnés de la liberté des autres, ces pourfendeurs des Congré- gations religieuses, se trouvent obligés de changer rapidement leur fusil d'épaule, quand quelques journaux,— très indiscrets,— osent venir insinuer que des poursuites ne seraient pas impossibles contre la Franc-Maçonnerie, contre la Congrégation laïque du Grand-Orient. Plaidoirie d'un membre du Grand-Orient. Au nom de ses FF.'., pour défendre sa chère congrégation laïque, le membre « des plus influents, très documenté » du Conseil de l'Ordre et 33 e, se mit donc à composer une plaidoirie pro domo sua, où il dit en substance : « Vous parlez de poursuivre la Franc-Maçon- nerie; vous n'y pensez pas, c'est insensé! Mais la Franc-Maçonnerie est une bonne personne, très inoffensive, très douce, très pacifique, très bien- veillante pour tous les hommes et toutes les opi- nions. Elle se trouve être, et de tout temps, en relations amicales avec les divers gouvernements, quels qu'ils soient. — Elle compte des rois et des princes parmi ses membres et ses protecteurs. — « Sansdoute, la grande Révolution française de 1789 et môme de 1793 (le bloc) fut notre œuvre, et nous nous en glorifions. Evidemment aussi, nous avons eu une influence considérable et détermi- nante sur tout ce qui s'est fait en France depuis vingt ou trente ans. Les lois scolaire, militaire, celle du divorce, toutes les autres réformes, c'est à nous qu'on les doit Cependant, croyez-le bien, nous ne sommes constitués que pour l'étude de la morale universelle, nous sommes une asso- ciation de haute philosophie pour l'examen des réformes que nécessite le progrès de l'humanité. La pure théorie, l'idéal transcendant, voilà notre domaine. » Car nous proscrivons toute discussion poîi- tique,nous nous tenons à l'écart de touteagitation. Jamais nous ne nous mêlons à la politique mili- tante, jamais nous ne présentons un candidat à quelque élection que ce soit » Comment donc, théoriciens, philosophes si doux, si pacifiques,si conciliants, pourrions-nous mériter d'être poursuivis ? D'ailleurs nous sommes légalement autorisés. » L'illustre membre du Grand-Orient n'a pas mis dans sa-harangue le vieux cliché d'autrefois, que la Franc-Maçonnerie n'est qu'une Société de bien- faisance et de secours mutuel. Par un oubli regret- table, cela manque au tableau. Réponse. Nous ne pouvons pas, dans un travail nécessai- rement très court, réfuter toutes les inexactitudes, les erreurs, les mensonges impudents dont le F.*., membre du Conseil de l'Ordre, a largement — 5 — pimenté ce que le Temps appelle « ses intéres- santes explications »• Nous nous contenterons donc de choisir quel- ques-uns de ses énoncés les plus saillants, et nous en prouverons successivement la fausseté par des témoignages et des documents empruntés le plus souvent aux francs-maçons eux-mêmes (1). II L E S F R A N C S - M A Ç O N S E T L E P O U V O I R KN T O U S T E M P S E T T O U S P A Y S L'illustre F,*. 33 e commence par nous prôner les relations amicales des Loges avec les gouver- nants sous tous les régimes passés, présents,— et futurs sans doute. « Sous tous les régimes^ dit gravement notre (1) Nous avons entre les mains le Bulletin du Grand- Orient de France des vingt-cinq dernières années, où se trouvent relatées les délibérations du Conseil de l'Ordre, ainsi que les discussions et travaux des grands Convents de chaque année. C'est tout un arsenal; les agissements de la secte y sont authentiquement consignés. — Ces deux dernières années, le titre de Bulletin a été changé en celui du Compte rendu. « C'est une modification de pure forme dit le F.*- Dazet au Convent de 1897; nous n'avons pas voulu avoir un journal, être astreints au dépôt. » (Compte rendu, p. H4.) Dès lors, sur chacun des fascicules se trouve écrit : Ce compte rendu n'est pas destiné à être publié; et il n'est plus déposé à la Biblio- thèque nationale. — Les francs-maçons tiennent donc de plus en plus à tramer dans l'ombre. « Eh bien! mes FF.*., à quoi bon vous cacher si vous faites le bien! » (Paroles du franc-maçon F.* Goffin dans son journal la Franç-Maçonnerie belge.) — 6 — docteur (ce sont ses paroles textuelles), sous tou,s les régimes, la Franc-Maçonnerie s'est attiré la sym- pathie des chefs de l'Etat par la force- morale de us doctrines. » KL il donne en preuve le fait qu'un certain nombre de rois et de princes furent et sont pro- lecteurs ou môme membres des Loges. Le F.-. 33 e pense aussi sans doute, bien qu'il n'ose trop le dire, par pure modestie, que les francs-maçons méritèrent toujours, par leur conduite et leur loyalisme, la bienveillante sympathie des princes et des rois. Mettons d'abord en regard de ces assertions pompeuses un certain revers de la médaille que le membre du Conseil de l'Ordre laisse ignorer entièrement: c'est que beaucoup de chefs d'Etat, uploads/Religion/ l-x27-etat-cest-nous.pdf
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- Publié le Oct 15, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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