Bordeaux, le mardi 9 juillet 2002. Daniel Hébert. 1 LA PRIERE QUI APPORTE… 01 -
Bordeaux, le mardi 9 juillet 2002. Daniel Hébert. 1 LA PRIERE QUI APPORTE… 01 - LA PRIERE QUI APPORTE LA GUERISON. 1. TEXTES FONDAMENTAUX. 1.1. Le moyen de la prière. Psaume 6/3 : Aie pitié de moi, Éternel ! car je suis sans force ; guéris-moi, Éternel ! car mes os sont tremblants. « Fais-moi grâce, Éternel, car je dépéris ; Guéris-moi, Éternel ! car mes os sont tremblants. » (Bible à la Colombe). Passant par des moments difficiles, David fait appel à la prière. Sa prière s’adresse à l’Éternel, le Dieu vivant et vrai. C’est Dieu qui guérit et non la prière qui n’est que le moyen de communication et de contact. 1.2. L’affirmation que Dieu a répondu à sa prière. Ces textes parlent de la guérison de l’âme (Psaume 103/2). S’il y a aussi la guérison du corps, la pensée de Dieu consiste à « guérir tout l’homme », car il s’intéresse à la « santé » de l’ensemble de la personne humaine. 1 Thessaloniciens 5/23 : Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps… Psaume 103/3 : C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies. Psaume 34/5 : J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’arrache à toutes mes frayeurs. » A chaque crise et à chaque moment important de sa vie, David a eu recours à la prière. Quand il ne l’a pas fait, ce fut la raison de son péché et de ses difficultés. La guérison dont la Bible parle est très globale, car elle concerne tous les domaines de la vie de l’homme, c’est pourquoi le même verbe est traduisible par « guérir » et par « sauver ». C’est une entière régénération. Cette guérison comprend celle de la manière de penser, de raisonner, de juger, la conscience, la vie affective, relationnelle ainsi que le caractère qui est appelé à la transformation totale par un processus de mort à soi-même et à un autre de croissance du caractère de Christ dans la personne régénérée. Cette guérison touche à la foi et à l’éthique, au comportement comme à ce qui a trait à tout ce qui concerne la manière de vivre et la transformation du caractère. Elle inclut le fait de ne pas retomber systématiquement dans les mêmes travers et les mêmes ornières. Cette guérison concerne la victoire sur les situations imparfaites de la vie. Elle aide à assumer les cicatrices. 2 Samuel 9/13 : Méphiboscheth habitait à Jérusalem, car il mangeait toujours à la table du roi. Il était boiteux des deux pieds. Ce qui est frappant, c’est que Méphiboscheth était toujours boiteux. Les séquelles de son infirmité due à sa chute (2 Samuel 4) étaient toujours là. Mais elles n’hypothéquaient plus sa vie intérieure qui, elle, n’était plus infirme, mais qui était guérie suite à la découverte de l’amour de Dieu au travers de la bienveillance de David. Sa vie intérieure n’était pas assujettie à une infirmité extérieure. La guérison n’est pas l’amnésie par rapport à ce qui a pu nous arriver ou bien une vie aseptisée totalement. Cela fragiliserait plutôt que cela fortifierait. Être guéri, c’est regarder ses cicatrices avec recul, sans que cette vue crée des relents de désespoirs ou de révolte. Être guéri, c’est assumer le fait d’être encore boiteux sans que cette claudication soit une boiterie intérieure. C’est gérer les situations imparfaites dont la vie est faite sans se laisser déstabiliser par elles. Il ne faut pas se focaliser que sur la recherche de la « guérison », ce qui pourrait créer une fixation qui affaiblira plus qu’elle ne contribuera à fortifier. La prière est un des éléments qui contribuent à tendre vers ces objectifs. 1.3. L’invitation à avoir recours à la prière. Jacques 5/13 : Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. Il est possible de n’avoir pas d’emblée le cœur à chanter. Bordeaux, le mardi 9 juillet 2002. Daniel Hébert. 2 Ceci se comprend dans les moments difficiles de souffrance et de difficultés. Alors, il est dit de prier. Ceci ne signifie pas que l’on va réciter religieusement des prières, mais que l’on va se placer devant Dieu, éventuellement silencieusement. 1 Samuel 1/15 : Anne répondit : Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais je répandais mon âme devant l’Éternel. Nous ne parlerons pas ici d’une forme de prière qui ne serait que religieuse. Nous parlerons de la prière qui implique de l’engagement, de l’implication, de l’examen de soi, de l’honnêteté et d’autres vertus encore qui vont dans la direction de la profondeur. Cette forme de prière consiste à se placer devant Dieu avec sérieux et application et avec la ferme intention que Dieu parle et agisse. 2. QUELQUES ARGUMENTS EN FAVEUR DE L’IMPORTANCE ET DE L’EFFICACITE DE LA PRIERE. 2.1. La prière s’adresse à un Dieu qui agit. Il ne s’agit pas de considérer la prière comme étant une technique mentale, comme certaines conceptions pourraient le laisser supposer, à l’instar d’autres doctrines sur, notamment, la pensée positive. Psaume 65/3 : O toi, qui écoutes la prière ! Tous les hommes viendront à toi. Dieu agit car il est vivant, ce qui montre et souligne l’importance d’avoir un Sauveur ressuscité et vivant. Hébreux 7/25 : C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. 2.2. La prière démontre la foi. 2 Chroniques 7/14 : si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. Demander à Dieu ce dont on a besoin lui prouve qu’on croit qu’il est capable de donner. Jacques 1/5 : Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. 2.3. La prière agit sur celui qui s’y adonne. Elle permet d’identifier des maux et des attitudes intérieures, à condition d’être honnête et d’avoir l’intention d’être éclairé sur soi. Psaume 41/5 : Je dis : Éternel, aie pitié de moi ! Guéris mon âme ! Car j’ai péché contre toi. Le péché peut être identifié ainsi que des attitudes intérieures et des positions sources de tourments. Par exemple, on parle souvent de blessures alors qu’il y a eu faute et culpabilité. Elle favorise l’action du Saint Esprit qui est en mesure d’opérer des transformations intérieures. 2 Corinthiens 3/18 : Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. Noter qu’il est important d’avoir le visage découvert par rapport au voile que procure le refus de se convertir. Elle permet à l’Esprit de fortifier l’être intérieur. Autre traduction possible : « nous reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur… » (Bible à la Colombe) Éphésiens 3/14 : à cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père… afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur… La véritable force est intérieure et elle vient des ressources spirituelles que le Saint Esprit seul peut donner. Elle permet d’accéder à la connaissance de la volonté de Dieu. Psaume 139/24 : Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! Dans ce sens, la prière est une forme de consultation, à la condition d’être associée à la méditation de la Bible. Elle permet ainsi de vivre selon l’obéissance qui assure la santé intérieure. Psaume 119/28 : Mon âme pleure de chagrin : relève- moi selon ta parole ! Éloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce de suivre ta loi ! Je choisis la voie de la vérité, je place tes lois sous mes yeux. Je m’attache à tes préceptes : Éternel, ne me rends point confus ! Je cours dans la voie de tes commandements, car tu élargis mon cœur. Notons qu’il s’agit bien ici d’une prière. C’est par elle que l’enfant de Dieu reçoit la force d’échapper à la pression du monde et du péché, à la condition cependant d’avoir pris une position intérieure ferme. Globalement, il est possible de dire qu’il s’agit d’être « guéri » de la désobéissance et de l’insoumission pour être conduit à une disposition Bordeaux, le mardi 9 juillet 2002. Daniel Hébert. 3 fondamentale d’obéissance et de uploads/Religion/ la-priere-qui-aporte-la-guerison-pr.pdf
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- Publié le Nov 10, 2022
- Catégorie Religion
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