MENSILE DI FORMAZIONE E CULTURA DIRETTORE responsabile: sac. dott. Luigi Villa
MENSILE DI FORMAZIONE E CULTURA DIRETTORE responsabile: sac. dott. Luigi Villa Direzione - Redazione - Amministrazione: Operaie di Maria Immacolata e Editrice Civiltà Via G. Galilei, 121 25123 Brescia - Tel. e fax (030) 3700003 www.chiesaviva.com Autor. Trib. Brescia n. 58/1990 - 16-11-1990 Fotocomposizione in proprio Stampa: Com & Print (BS) contiene I. R. www.chiesaviva.com e-mail: omieditricecivilta@libero.it «LA VÉRITÉ VOUS RENDRA LIBRES» (Jn. 8,32) Chiesaviva XLème ANNÉE N° 430 SEPTEMBRE 2010 Poste Italiane S.p.a. - Spedizione in Abbonamento Postale - D.L. 353/2003 (conv. L. 27/02/2004 n° 46) art. 1, comma 2, DCB Brescia. Abbonamento annuo: ordinario Euro 40, sostenitore Euro 65 una copia Euro 3,5, arretrata Euro 4 (inviare francobolli). Per l’estero Euro 65 + sovrattassa postale Le richieste devono essere inviate a: Operaie di Maria Immacolata e Editrice Civiltà 25123 Brescia, Via G. Galilei, 121 - C.C.P. n. 11193257 I manoscritti, anche se non pubblicati, non vengono restituiti Ogni Autore scrive sotto la sua personale responsabilità Karol Wojtyla Karol Wojtyla Bienheureux?.. Bienheureux?.. jamais! jamais! Editions Saint-Remi BP 80 - 33,410 CADILLAC www.saint-remi.fr – 05 56 76 73 38 Q ui est Karol Wojtyla, ou Jean-Paul II? Je pense qu’on pourrait le définir la dernière “vedette” du siècle qui a pulvérisé tous les records de popularité. C’est certainement le trait le plus évident de son pontificat: une foule immense à chaque étape, avec des hosannas et des alléluias à sa personne. C’est pourquoi toutes les hyperboles semblent inadéquates, telles que superstar, super vedette, ayatollah, etc. Il ne pouvait donc pas ne pas susciter d’étonnement un pape qui par- le, qui regarde, qui touche, qui salue comme un leader qui por- terait la soutane, un Pape skieur qui descend à skis unis et même sur des pentes glacées, un Pape qui mit le chapeau des chasseurs alpins, qui chantait des chansons profanes, qui escaladait des montagnes, un Pape en somme com- plexe et poète, un style qui le fit même considérer comme un histrion aux tendances théâtrales, toujours à contre-cou- rant à cause de son aversion irréductible à se conformer aux comportement extérieurs traditionnels, au point de mettre fin à la grandeur des audiences générales, chantant et dansant même en public, se mêlant aux foules de tous les continents, et changeant la solitude des temps passés par une participation personnelle aux travaux quotidiens des hommes. Bien sûr, ce n’est qu’un aspect de son pontificat, qui cepen- dant, comme l’a écrit Gianni Baget Bozzo, «ce spectacle de masse ne sert à rien et à per- sonne. Les voyages perma- nents, la multiplicité des in- terventions, semblent cou- vrir un immobilisme sub- stantiel, et le Pape est tou- jours plus perçu comme l’au- teur d’une restauration au visage humain graduelle». On pourrait très bien le quali- fier de “séducteur”, mais sû- rement pas à la manière du Christ! Si beaucoup ne firent que des éloges de Wojtyla, beaucoup d’autres au contraire prirent les distances de son action, couverte d’ombres au point de laisser perplexes, comme son incapacité à distinguer ce qui est dogme de foi de ce qui est au contraire une contingence historique; un Pape aux béatifications contestées, un Pape qui, selon Hans Küng, est le plus contradictoire du XXe siècle, un Pape que son “dialogue” inter-religieux fit entrer dans une mosquée et rendit très ouvert aux autres religions, un Pape qui opéra le rapprochement des Juifs et des catho- liques et qui alla même jusqu’à déposer au “Mur des la- mentations” la prière du pardon, etc.. C’est pourquoi beaucoup le virent comme un “réforma- teur”, un “restaurateur”, sans s’apercevoir cependant, Abbé Luigi Villa Docteur en théologie 2 “Chiesa viva” *** Septembre 2010 Présentation Présentation Jean Paul II à peine élu Pape. Traduction par le Père Louis Demornex que Wojtyla trahissait peu à peu la tradition catholique, suivant les conseils de collaborateurs infi- dèles, de marque moderniste et progressiste. Et le voilà en train d’excommunier l’orthodoxe archevêque Le- febvre, oublieux de ce que dit Saint Paul: «Même si un Ange im- posait un Évangile différent de celui qu’il prêchait, il ne faut pas lui obéir». Et pourquoi n’a-t-il pas puni ni excommunié d’autres ecclé- siastiques effrontés et sans scru- pules, rebelles au Christ, qui écri- vaient et approuvaient des caté- chismes hérétiques, et pourquoi laissa-t-il sur les chaires des uni- versités catholiques et des sémi- naires, des théologiens qui niaient la divinité du Christ, qui falsi- fiaient la Sainte Écriture, qui niaient la Virginité de la très Sainte Vierge Marie, et qui en- seignaient tant d’autres héré- sies?.. Et pourquoi a-t-il signé des concordats qui ne protégeaient plus l’Eglise, la Religion catho- lique, les valeurs chrétiennes, et qui mettaient toutes les reli- gions sur un pied d’égalité au point qu’on pouvait les appeler “des États athées”? Et que dire de son “hérésie d’Assise”, de cette “prière com- mune”, avec tous les représen- tants de toutes les fausses reli- gions, éliminant ainsi la Primau- té de l’Eglise Catholique, Apos- tolique, Romaine, Mère et Maî- tresse de toutes les âmes et met- tant en difficulté les Mission- naires dans l’évangélisation des peuples car aujourd’hui ils ne peuvent pratiquement plus dé- fendre la religion catholique mi- se sur un pied d’égalité avec les autres auxquelles il a reconnu les mêmes valeurs de foi?.. Et ne fut-ce pas une grave erreur que d’entrer dans une “syna- gogue” et dans l’”église luthé- rienne”? Et les Juifs sont-ils pas encore obstinés à ne pas recon- naître Jésus-Christ comme Dieu et comme Messie? Et est- ce qu’ils ne persécutent plus l’Église du Christ? Et Jésus n’a-t-il pas été toujours sévère avec eux, au point de ne ja- mais dialoguer avec eux? Jésus n’a-t-il pas dit: «Qui n’est pas avec moi est contre moi»? C’est également une faute très gra- ve que d’avoir permis aux diffé- rents Épiscopats de pouvoir donner la “Communion dans la main”, provoquant ainsi une grave profa- nation de la Sainte Eucharistie, Lui enlevant le respect qui lui est dû, respect que tant de Papes s’étaient efforcés d’augmenter au long de tous les siècles de l’Eglise! Après cette esquisse sur l’homme et le Pape Jean-Paul II, sur ses orientations de son pontificat, il faut bien admettre qu’à sa mort, il a laissé en héritage au Catholicis- me une Église certainement dif- férente de celle qui lui avait été confiée le 16 octobre 1978. Il est donc clair, que Jean-Paul II était opposé au “passé”, à la Tradition de l’Eglise, au travail accompli par ses prédéces- seurs. Il a travaillé dans la direction opposée au point de transformer la fixité du trône pontifical en un Siège mobile et itinérant d’un bout du monde à l’autre. On se demande donc s’il est possible d’imaginer un “autre” Wojtyla qui ne soit pas cette scène mé- diatique permanente, acclamé par les foules des Amériques, de l’Afrique, de l’Asie, de la vieille Europe et de sa Pologne même, en sorte que de tous les points de la terre, tous ont pu voir de près, à travers les puissants zooms de la télévision satellitaire, les gestes de ses mains, ses yeux étincelants, son visage contrac- té, son sourire rare et presque insaisissable, le tremblement de la maladie de Parkinson, le malade et le convalescent à la fenêtre de l’hôpital, les gestes œcuméniques grandioses, in- terreligieux, les “mea culpa” du 12 Mars 2000 au “Mur des Lamentations”, etc.. Son pontificat fut long et contra- dictoire et pour le connaître, nous avons donné lieu à un cer- tain nombre de “cas” qui font émerger, en toute vérité, l’autre Wojtyla. Jean Paul II posa, dans une fente au “Mur des Lamentations”, une feuille avec une prière de pardon pour les fautes passées de l’Église envers les Juifs. Jean Paul II, à la rencontre de prière interreligieuse d’As- sise en 1986, empêcha la statue de Notre Dame de Fatima d’entrer dans la basilique pour ne pas “offenser” les autres religions, et permit de poser une statue de Bouddha sur le Tabernacle qui contenait Notre Seigneur Jésus-Christ. “Chiesa viva” *** Septembre 2010 3 4 “Chiesa viva” *** Septembre 2010 LA FAMILLE Le père Karol Wojtyla, fils du maître tailleur Maciej et d’Anne, né le 18 juillet 1879 à Lipnik, près de la ville de Bielsko Biala, en 1900 sous-officier de l’armée autrichien- ne, puis lieutenant dans l’armée polonaise, en repos depuis 1927. Sa mère Emilia Kaczorowska, fille du carrossier Feliks et de Maria Anna, née le 26 mars 1884. Le frère Edmund, né le 27 août 1906 à Cracovie, méde- cin, en exercice à l’hôpital Powszechny de Bielsko. KAROL JOZEF WOJTYLA 1920 (18 mai) Il naît à Wadowice (Krakow), en Pologne. (20 juin) Il est baptisé par l’aumônier militaire, le p. Franciszek Zak. Il vit avec ses parents à Wadowice, à l’adresse Rynek 2 (aujourd’hui rue Koscielna 7, int. 4). 1926 (15 septembre) Il commence à fréquenter la petite école, puis le pré-gymnase “Marcin Wadowita”. Du- rant tout le cours de ses études, il obtient de très bonnes appréciations. 1929 (13 avril) Il perd sa mère. 1930 (juin) Il est admis au gymnase public “Marcin Wa- dowita”. uploads/Religion/ la-vie-de-jean-paul-ii-karol-jozef-wojtyla.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 17, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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