Connaissance des Mondes Spirituels Un guide de découverte spirituelle AVANT- PR

Connaissance des Mondes Spirituels Un guide de découverte spirituelle AVANT- PROPOS «Si avec notre cœur nous étions attentifs à une seule question très connue, je suis sûr que tous nos doutes disparaîtraient, comme s’ils n’avaient jamais existé. Ainsi la question qui ronge l’homme à chaque génération est: quel est le sens de notre vie». Rav Yéhouda Ashlag, Introduction à l’Etude des Dix Sefirot. Parmi les ouvrages et les notes dont se servait mon maître, Baruch Shalom Alevi Ashlag (RABASH), il y avait un cahier qu’il gardait toujours sur lui. Dans ce cahier il avait consigné ses conversations avec son père, le kabbaliste Yéhouda Lev Alevi Ashlag, Rabbin de Jérusalem, auteur du commentaire du Zohar en 21 tomes, d’un commentaire en 6 tomes sur les livres du ARI (Talmud des dix Sefirot) et bien d’autres ouvrages de Kabbale. Ayant ressenti un malaise au cours de la fête du nouvel an juif en septembre 1991, tard dans la soirée, alité, il me fit venir et me transmit ce cahier en me disant: «Prends ce cahier et étudie le». Le lendemain, au petit jour, mon maître est mort dans mes bras, nous laissant, moi et un grand nombre d’élèves, sans guide dans ce monde. Il disait «Je rêve de vous apprendre à vous adresser non pas à moi mais au Créateur, à la seule force, à la seule source de tout ce qui existe, à Celui qui peut réellement vous aider, et en attend de vous la demande. De l’aide dans votre recherche du chemin pour vous libérer de la cage de ce monde, de l’aide dans votre élévation spirituelle au-dessus de notre monde, de l’aide dans votre recherche de vous-même, de votre mission, Seul le Créateur vous envoie Lui- même toutes ces aspirations, pourvu que vous Lui prêtiez attention, Il peut vous répondre et vous aider». Dans le présent ouvrage j’ai tenté de rendre quelques-unes des notes de ce cahier, telles que je les ai perçues. Il n’est pas possible de rendre ce qui a été écrit mais uniquement ce qui a été lu, chacun, selon les qualités de son âme, comprenant à sa manière les textes car ils sont le reflet de l’état spirituel de chaque âme, induit par sa relation avec le Monde supérieur. Rav Michaël Laitman COMMENT LIRE LE TEXTE La nécessité de cette explication m’est devenue apparente après avoir reçu des questions de mes étudiants au cours des leçons ou lors de programme radio, ainsi que des lettres que je reçois continuellement de par le monde. Les difficultés pour parler de la Kabbale et l’étudier résident dans le fait que les mondes spirituels n’ont pas d’égal dans notre monde, et, même si l’objet de leur étude devient compréhensible, ce n’est que temporairement, car il est perçu par la partie spirituelle de notre conscience qui est constamment renouvelée dans l’En-haut. C’est pourquoi des notions déjà assimilées deviennent tout à fait incompréhensibles. En fonction de l’humeur et de l’état spirituel, le texte peut sembler au lecteur soit imprégné de sens profond, soit absolument superficiel. Il ne faut pas désespérer quand quelque chose qui hier était clair, n'est à nouveau plus compréhensible. Il ne faut pas désespérer quand le texte est hermétique, semble étranger, dénué de logique, etc. On n’apprend pas la Kabbale pour avoir des connaissances théoriques, mais pour commencer à voir et à ressentir, tandis que l’analyse intérieure et la connaissance des forces spirituelles, de la Lumière, des niveaux spirituels, donneront la connaissance absolue. Tant que l’homme n’est pas sensible à la Lumière Supérieure, aux éléments spirituels, il ne comprend pas la logique de la construction du système de l’univers, car il n’existe pas, dans notre monde, d’analogue à ce qui est étudié. Le présent ouvrage sera une aide pour faire seul les premiers pas sur le chemin menant à la perception des forces spirituelles. Ensuite, bien sûr, il ne sera pas possible de continuer sans l’aide d’un maître. L’ouvrage ne parle que d’une seule chose, de la recherche du chemin qui mène au Créateur. Le lecteur pourra lui-même donner des dénominations ou des numéros à des passages. Il est recommandé de ne pas lire les mots dans leur sens habituel mais, après avoir pris connaissance d’un paragraphe, d’y songer en l’appliquant à toutes sortes d’exemples de la vie, y compris ses préoccupations personnelles. Il sera utile également de repenser à une phrase avec insistance et de nombreuses fois, en essayant de s’imprégner des sentiments de l’auteur, de lire lentement, en s’attardant sur l’essence de ce qui est écrit, puis de revenir au début de la phrase. Cette façon de procéder aidera le lecteur à pénétrer les descriptions au moyen de ses propres sentiments ou bien à ressentir l’absence de sensation, ce qui est également une étape nécessaire au développement spirituel. L’ouvrage n’est nullement rédigé pour être lu rapidement mais pour induire une perception approfondie de l’approche spontanée personnelle. C’est pourquoi il ne parle que d’une seule chose, de la relation avec le Créateur, il en parle sous différentes formes pour que chacun puisse trouver la phrase, le mot adéquat qui seront à l’origine de l’approfondissement du texte. L’ouvrage décrit à la troisième personne les désirs et les actes trouvant leur origine dans l’égoïsme, cependant, tant que l’homme n’est pas en état de faire la part entre sa conscience et ses désirs dans ses états d’âme, il ressent ces stimulations et ces désirs dus à l’égoïsme comme étant «siens». La lecture sera réitérée en choisissant des états d’âme différents pour avoir une meilleure connaissance de soi-même, de sa propre approche d’un seul et même passage du texte, ainsi que des angles de vue permettant de l’aborder. Etre en désaccord avec le texte est aussi positif que l’approuver, le principal étant de «vivre» le texte. Un sentiment de désaccord signifiera qu’on en est à un degré préliminaire (Akhoraim, le revers) de connaissance qui nous prépare à la prochaine étape de perception du texte (Panim, face). C’est uniquement à l’issue d’une lente perception approfondie des états décrits que se développeront les récipients (Kelim) nécessaires pour ressentir les forces supérieures, dans lesquels pourra pénétrer ensuite la Lumière Supérieure qui, au stade initial, se trouve autour de nous, entoure nos âmes, mais demeure imperceptible. L’ouvrage n’est pas à lire pour avoir des connaissances, non plus que pour se le remémorer. Le lecteur en aucun cas ne doit contrôler ce qu’il a gardé en mémoire après sa lecture; il est bon que tout soit oublié, et que le texte relu semble tout à fait nouveau. Cela signifie que les sensations précédentes sont parvenues à leur plénitude, qu’elles ont disparu en laissant place au travail, à l’assouvissement de nouvelles sensations non éprouvées. Le processus du développement de nouveaux organes permettant d’avoir des sensations est sans cesse renouvelé et s’intensifie dans la sphère spirituelle imperceptible de l’âme. C’est pourquoi, le principal est de savoir comment le lecteur se sent pendant la lecture et non après. Les sensations sont ressenties, elles naissent dans le cœur et dans le cerveau selon les besoins du développement ultérieur de l’âme. Ne vous hâtez pas de terminer ce livre, choisissez les endroits où il vous parle de vous, ce n’est qu’alors qu’il pourra vous aider et devenir un premier guide dans la recherche de votre élévation spirituelle personnelle. Cet ouvrage a pour but d’aider le lecteur à s’intéresser lui-même au sens de sa venue au monde, à la possibilité de pénétrer les Mondes Spirituels, au but de la création, à ressentir le Créateur, l’éternité, l’infini et l’aider à franchir quelques étapes préliminaires sur ce chemin. «Si avec notre cœur nous étions attentifs à la question de la nécessité d’étudier la Kabbale, je suis sûr que tous nos doutes disparaîtraient, comme s’ils n’avaient jamais existé. Ainsi la question qui ronge l’homme à chaque génération est : quel est le sens de notre vie?». Rav Yéhouda Ashlag 1 - PERCEVOIR LE CRÉATEUR Les générations se succèdent sur terre, et à chacune d’elles, chacun de nous se pose des questions sur le sens de l’existence, particulièrement au cours des guerres, des souffrances collectives ou des séries de malheurs que nous subissons. Pourquoi notre existence, qui nous coûte si cher en joies insignifiantes, nous semble-t-elle un bonheur en l’absence de souffrances? Il est écrit dans le Traité des Pères «Malgré toi tu fus créé, malgré toi tu es né, malgré toi tu vis et malgré toi tu mouras». Chaque génération a son lot d’amertumes, et la dernière a eu le sien: parmi nous, certains ont connu la seconde guerre mondiale, les années d’après guerre. Notre génération connaît bien des inquiétudes et souffre, elle est désorganisée, elle se cherche. La question du sens de l’existence est ressentie avec une acuité particulière. En vérité, il est plus difficile de vivre que de mourir, il n’est pas dit en vain dans le Traité des Pères «Ce n’est pas toi qui décides de vivre». La nature nous a créés, et nous sommes obligés d’exister avec ces qualités qui sont en nous comme des êtres à demi sensés: sensés uniquement uploads/Religion/ laitman-connaissance-mondes-spirituels.pdf

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  • Publié le Sep 23, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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