Le Sacré-Cœur Le Sacré-Cœur Élaboré:Carțîn Cătălina CON1801G La basilique du Sa

Le Sacré-Cœur Le Sacré-Cœur Élaboré:Carțîn Cătălina CON1801G La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, dite du Vœu national, située au sommet de la butte Montmartre, dans le quartier de Clignancourt du 18e arrondissement de Paris (France), est un édifice religieux parisien majeur, sanctuaire de l'adoration eucharistique et de la miséricorde divine et propriété de l'archidiocèse de Paris. La construction de cette église, monument à la fois politique et culturel, suit l'après-guerre de 1870. Elle est déclarée d'utilité publique par une loi votée le 24 juillet 1873 par l'Assemblée nationale de 1871 ; le bâtiment est officiellement achevé en 1923. Elle s'inscrit dans le contexte de recharge sacrale et dans le cadre d'un nouvel « ordre moral » faisant suite aux événements de la Commune de Paris, dont Montmartre fut un des hauts lieux. Sa situation à 130 m d'altitude près de l'un des points culminants de Paris, et son dôme qui s'élève à 83 mètres, la rendent visible de très loin. Avec près de onze millions de pèlerins et visiteurs par an, c'est le deuxième monument religieux parisien le plus visité après la cathédrale Notre-Dame de Paris. La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, dite du Vœu national, située au sommet de la butte Montmartre, dans le quartier de Clignancourt du 18e arrondissement de Paris (France), est un édifice religieux parisien majeur, sanctuaire de l'adoration eucharistique et de la miséricorde divine et propriété de l'archidiocèse de Paris. La construction de cette église, monument à la fois politique et culturel, suit l'après-guerre de 1870. Elle est déclarée d'utilité publique par une loi votée le 24 juillet 1873 par l'Assemblée nationale de 1871 ; le bâtiment est officiellement achevé en 1923. Elle s'inscrit dans le contexte de recharge sacrale et dans le cadre d'un nouvel « ordre moral » faisant suite aux événements de la Commune de Paris, dont Montmartre fut un des hauts lieux. Sa situation à 130 m d'altitude près de l'un des points culminants de Paris, et son dôme qui s'élève à 83 mètres, la rendent visible de très loin. Avec près de onze millions de pèlerins et visiteurs par an, c'est le deuxième monument religieux parisien le plus visité après la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le 16 juin 1875, l'archevêque de Paris, le cardinal Guibert pose la première pierre de la basilique (un marbre rose de Bouère), non loin de l'ancien moulin de la Galette, d'où le surnom donné à la basilique par le peuple de Montmartre, « Notre Dame de la Galette ». L'œuvre est confiée à la congrégation des oblats de Marie-Immaculée. Détruite en 1874, la tour Solférino se trouvait à l'emplacement approximatif actuel de la basilique. Des mois sont nécessaires afin de consolider les fondations : les galeries souterraines et les effondrements de terrain imposent la construction de 83 puits d'une profondeur de trente-trois mètres. Remplis de béton et reliés par des arcs, ils font office de piliers qui vont chercher la couche solide sous la glaise. Dès le 3 mars 1876, l'archevêque de Paris inaugure à côté des travaux une chapelle provisoire. En 1878 débute l'édification de la crypte et en 1881 celle de la basilique. L'intérieur de la nef est inauguré le 5 juin 1891. La Troisième République fondamentalement anticléricale veut retirer à l'Église la jouissance de la basilique et la transformer en maison du peuple ou en théâtre. Dans un souci d'apaisement, le gouvernement Clemenceau fait voter la loi du 13 avril 1908 mettant fin au séquestre du Sacré-Cœur qui devient propriété de la ville de Paris et ne saurait être désaffecté, sauf nouvelle loi. Rauline et Magne conservent le plan original d'Abadie mais ajoutent des éléments néo-Renaissance (formes des fenestrages en plein cintre, dômes élancés). Alors qu'Abadie a prévu des dômes hémisphériques romano- byzantins, Magne les remplace par des coupoles allongées au style néo-Renaissance, ce qui leur donne une forme ovale. Ce changement du message architectural d'origine vise à corriger la déformation optique que ressentent les pèlerins sur la parvis de l'église : les coupoles manquent de hauteur, si bien que l'élan vers le ciel disparaît, caché par les soubassements du sanctuaire. Les vitraux posés entre 1903 et 1920, sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale et remplacés par des vitraux contemporains. Le campanile (tour-lanterne qui, avec la croix qui le domine, se dresse à 91 m de hauteur) est terminé en 1912, mais il faut attendre 1914 pour que l'ensemble de la façade soit achevé. La consécration de l'église et son élévation à la dignité de basilique mineure, initialement prévue le 17 octobre 1914, est reportée à cause de l'entrée en guerre. Elle a lieu le 16 octobre 1919, célébrée par le cardinal Vico, en présence du cardinal Amette, archevêque de Paris, et de nombreux évêques, dignitaires ecclésiastiques, membres du clergé, personnalités civiles et simples fidèles. Le bâtiment est officiellement achevé en 1923 avec la finition de la décoration intérieure, notamment les mosaïques de l'abside. Les années 1930 voient le début de la construction des annexes, sacristie, bureaux et dortoir pour accueillir les pèlerins. L'édifice n'est définitivement achevé qu'après la Seconde Guerre mondiale dont les bombardements ont détruit les vitraux. Au total, le programme a coûté six fois plus cher que prévu et a duré plus d'un demi-siècle. Le 16 juin 1875, l'archevêque de Paris, le cardinal Guibert pose la première pierre de la basilique (un marbre rose de Bouère), non loin de l'ancien moulin de la Galette, d'où le surnom donné à la basilique par le peuple de Montmartre, « Notre Dame de la Galette ». L'œuvre est confiée à la congrégation des oblats de Marie-Immaculée. Détruite en 1874, la tour Solférino se trouvait à l'emplacement approximatif actuel de la basilique. Des mois sont nécessaires afin de consolider les fondations : les galeries souterraines et les effondrements de terrain imposent la construction de 83 puits d'une profondeur de trente-trois mètres. Remplis de béton et reliés par des arcs, ils font office de piliers qui vont chercher la couche solide sous la glaise. Dès le 3 mars 1876, l'archevêque de Paris inaugure à côté des travaux une chapelle provisoire. En 1878 débute l'édification de la crypte et en 1881 celle de la basilique. L'intérieur de la nef est inauguré le 5 juin 1891. La Troisième République fondamentalement anticléricale veut retirer à l'Église la jouissance de la basilique et la transformer en maison du peuple ou en théâtre. Dans un souci d'apaisement, le gouvernement Clemenceau fait voter la loi du 13 avril 1908 mettant fin au séquestre du Sacré-Cœur qui devient propriété de la ville de Paris et ne saurait être désaffecté, sauf nouvelle loi. Rauline et Magne conservent le plan original d'Abadie mais ajoutent des éléments néo-Renaissance (formes des fenestrages en plein cintre, dômes élancés). Alors qu'Abadie a prévu des dômes hémisphériques romano- byzantins, Magne les remplace par des coupoles allongées au style néo-Renaissance, ce qui leur donne une forme ovale. Ce changement du message architectural d'origine vise à corriger la déformation optique que ressentent les pèlerins sur la parvis de l'église : les coupoles manquent de hauteur, si bien que l'élan vers le ciel disparaît, caché par les soubassements du sanctuaire. Les vitraux posés entre 1903 et 1920, sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale et remplacés par des vitraux contemporains. Le campanile (tour-lanterne qui, avec la croix qui le domine, se dresse à 91 m de hauteur) est terminé en 1912, mais il faut attendre 1914 pour que l'ensemble de la façade soit achevé. La consécration de l'église et son élévation à la dignité de basilique mineure, initialement prévue le 17 octobre 1914, est reportée à cause de l'entrée en guerre. Elle a lieu le 16 octobre 1919, célébrée par le cardinal Vico, en présence du cardinal Amette, archevêque de Paris, et de nombreux évêques, dignitaires ecclésiastiques, membres du clergé, personnalités civiles et simples fidèles. Le bâtiment est officiellement achevé en 1923 avec la finition de la décoration intérieure, notamment les mosaïques de l'abside. Les années 1930 voient le début de la construction des annexes, sacristie, bureaux et dortoir pour accueillir les pèlerins. L'édifice n'est définitivement achevé qu'après la Seconde Guerre mondiale dont les bombardements ont détruit les vitraux. Au total, le programme a coûté six fois plus cher que prévu et a duré plus d'un demi-siècle. Construction Certificat de don pour la souscription nationale de l'édification du Sacré-Cœur à Montmartre (Paris), 1873 Construction du Sacré-Cœur, 1882. La crypte La crypte La crypte qui a la même disposition que l'église, est une des curiosités de la basilique. Un saut-de-loup, large de quatre mètres, l'entoure et l'éclaire, grâce aux fenêtres et oculi percés dans le mur. L'espace central de la crypte est occupé par la chapelle de la Pietà qui contient, outre une statue monumentale de la Vierge au pied de la Croix (œuvre dominant l'autel, de Jules Coutan en 1895), des tombeaux liés aux personnages importants qui ont marqué ce lieu sacré (des caveaux creusés sous cette chapelle des morts contiennent les sépultures des cardinaux Guibert et Richard) et la première pierre de la basilique. Les promenoirs du déambulatoire desservent uploads/Religion/ le-sacre-coeur 1 .pdf

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  • Publié le Mar 02, 2022
  • Catégorie Religion
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