Vincent Morlier Vincent Morlier Vincent Morlier Vincent Morlier J’accuse le Con

Vincent Morlier Vincent Morlier Vincent Morlier Vincent Morlier J’accuse le Concordat ! A.V. A.V. A.V. A.V.M M M M J’accuse le Concordat ! DU MÊME AUTEUR Sous le pseudonyme « Louis de Boanergès », en tant que co-auteur : Présence et signification de la Fin des Temps, 1984 (épuisé). L'extraordinaire Secret de La Salette, 1988. Actualité de la Fin des Temps, tome 1, 1992. Bientôt le Règne millénaire, tome 2, 1993. Sous son nom propre : Traité de la religion royale française ou le vrai visage de Clovis, 1996, 2e éd. 2004. Réponse d’un survivantiste honnête aux malhonnêtetés anti-survivantis- tes, 1998. Vrais poèmes À la crème Et que j'aime, 1999, 2e éd. 2005. La « bonne droite » ?!?, 1999. L'IMPUBLIABLE — Solution théologique de la Crise de l'Église, 1999, 6e éd. 2005. Pour bien comprendre la théologie de la Crise de l'Église, 2000, 2e éd. 2006. La bulle de Paul IV…? Une vessie plutôt qu’une lanterne pour éclairer la crise de l’Église, 2006. L’extraordinaire conversion de Clovis ou le devoir catholique de NE PAS voter, 2007. Les papes nous ont trompés en Politique, 2007. Saint Thomas d’Aquin et les scolastiques ont trompé les papes qui nous ont trompés en Politique, 2007. Trois introductions pour bien comprendre le devoir catholique de NE PAS voter, 2007. Un prêtre tradi. qui ne sait pas lire… l’Évangile !, 2007. Souvenirs de mes quatre roues, 2007. Lettre ouverte à un légitimiste (et qui n’est pas prête de se refermer) sur l’élection divine de la France & de son roy, 2007. Pour mémoire de gloire & d’opprobre, 2007. [J’accuse le Concordat !, 2008] © Copyright, Décembre 2008 — Auto-édition Vincent MORLIER (A.V.M.) Reproduction interdite, sauf citation des sources. Tous droits réservés. Pro manuscripto privatim. Vincent Morlier J’accuse le Concordat ! A.V.M. Je soumets sans réserve aucune mon texte, en tout comme en partie, au SEUL jugement que je vé- nère, celui de l’Église Catholique, Apostolique et Romaine INFAILLIBLE, réprouvant par avance ce qu’elle réprouvera... bénissant aussi ce qu’elle dai- gnera bénir. Je fais allusion tout particulièrement, bien évidemment, aux très-graves critiques que je suis obligé de formuler contre les papes modernes post-concordataires. À Bernard DUMON, Cet excellent « franc-tireur » Que la Providence m’a envoyé. À tous ceux qui pensent Que l’intelligence de la Foi Est chose encore utile Au salut des âmes… INTRODUCTION ÿ JÊaccuse le Concordat1 ! Ÿ CÊest en souvenir du livre ÿ JÊaccuse le Concile ! Ÿ, écrit par Mgr Marcel Lefebvre au moment de ÿ lÊété chaud 1976 Ÿ, que jÊai choisi ce titre. Dans ce petit ou- vrage percutant, lÊévêque traditionaliste, mettant en fluvre avec intelligence et fougue sa grande Foi, dénon- çait magistralement les textes du concile Vatican II comme étant la cause profonde de ce quÊil a été convenu dÊappeler depuis ÿ la crise de lÊÉglise Ÿ. Et il avait cent mille milliards de mille raisons dÊen écrire ainsi : au for externe, le fondement du mal ecclésial contemporain, la racine, se trouve bel et bien dans lÊflcuménisme hétéro- doxe tiré tout spécialement du décret hérétique sur la Liberté religieuse, ÿ Dignitatis Humanae Personae Ÿ (en- tre autres textes hélas plus quÊéquivoques de ce malheu- reux concile), sur lequel décret donc il sÊattaquait à juste titre tout particulièrement dans son ouvrage, à partir de notes précieuses prises durant les sessions conciliaires. Or, le catholique sérieux ne pouvant que prendre bon acte de la valeur objective de lÊaccusation portée par Mgr Lefebvre contre Vatican II, parfaitement fondée, ne 1 Petite précision méthodologique : lorsque, dans le texte qui va suivre, on trouvera le mot ÿ Concordat Ÿ avec un C majuscule sans autre indication, il sÊagira du concordat passé entre Pie VII et Napoléon en 1801, et qui fait tout lÊobjet de ce livre. JÊACCUSE LE CONCORDAT ! 2 peut pas en rester là : il faut bien essayer de comprendre comment il se fait que les Pères de Vatican II una cum le pape, ont pu arriver à sÊautoriser, sans que leur Foi ne soit le moins du monde mise en éveil, en alerte maximale, à un enseignement qui, dans la lettre même du texte (et non dans son interprétation comme ont tâché de le soute- nir certains esprits faux), sÊavère être⁄ hérétique !?? Le concept de la ÿ Liberté religieuse Ÿ hétérodoxe ne peut pas en effet être venu comme cela dans un texte magis- tériel par génération spontanée ou comme un cheveu sur la soupe, sans quÊil soit préparé de longue main dans lÊesprit et la mentalité des Pères catholiques dÊun concile universel par ailleurs doté de lÊinfaillibilité inhérente au Magistère ordinaire universel dÊenseignement, à tout le moins dans les § 2 & 9 du décret conciliaire incriminé2. Certains, pour tâcher dÊapporter une explication à cette situation catholiquement impensable, incroyable, ont invoqué la mentalité corrompue de la génération ecclé- siale moderne. Le R.P. de Blignières, par exemple, assez ingénieusement, écrivait il y a maintenant presque quinze ans : ÿ Le Concile a employé pour exprimer sa doctrine sur la Liberté religieuse dans le domaine civil, certains instruments philosophiques et juridiques moder- 2 LÊéchappatoire frileuse, en effet, quÊon a cru trouver par le mot fameux de Paul VI, ÿ ce concile a un caractère pastoral Ÿ, mot tiré du contexte quÊon a voulu traduire, en tordant le sens de la phrase complète du pape, par ÿ non-infaillible Ÿ, nÊayant en effet strictement aucune assise au regard de la théologie fondamentale. INTRODUCTION 3 nes qui, à notre avis, ne sont pas au point Ÿ3. CÊest une première approche, intéressante, quÊil convient de creuser. En particulier, de quels ÿ instruments philosophiques et juridiques modernes qui ne sont pas au point Ÿ, notre do- minicain traditionaliste voulait-il bien parler ? Derrière ces termes sans doute volontairement abstraits voire abscons, leur auteur voulant pudiquement mettre le voile de Noé sur la déviance doctrinale fort grave des Pères conciliaires, la problématique est cepen- dant simple. Il faut prendre acte que la génération ecclé- siale moderne est toute imbue, comme éponge plongée dans lÊeau depuis longtemps, de ce que jÊai baptisé dans mes ouvrages ÿ la gnose chrétienne-laïque Ÿ. De quoi sÊagit-il ? De cette doctrine très-simple qui consiste à croire que les vertus morales et naturelles sont suffisan- tes pour manifester le Christ aux âmes, quÊil nÊy a plus besoin, pour ce faire, de la proclamation explicite du Christ, ce que Mgr Lefebvre appelait ÿ le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ Ÿ, autrement dit de ÿ la doctrine chrétienne-sacrale Ÿ. En bref : il ne faut plus explicitement invoquer le Christ pour faire passer la vie de la grâce dans les âmes, lÊimplicite suffit4. 3 Dans La Nef, numéro 2 hors-série, octobre 1994. 4 ÿ [Le pape Benoît XVI] a expliqué que la vocation spécifique des laïcs ÿ consiste à imprégner lÊordre temporel dÊun esprit chrétien et à le transformer selon le dessein de Dieu Ÿ Ÿ (agence de presse Zénith, 11 sep- tembre 2008 – allocution aux évêques du Paraguay). JÊACCUSE LE CONCORDAT ! 4 Or, les sept fameux discours de Noëls honteuse- ment onusiens du pape Pie XII durant toute la seconde guerre mondiale, 1939, 40, 41, 42, 43, 44 & 45, sont non seulement tout imbus de cette nouvelle doctrine, mais sÊen font les très-ardents propagandistes auprès des fidèles. Toute pénétrée de cette véritable gnose qui déclare abolie lÊère ÿ chrétienne-sacrale Ÿ, voulant voir ouverte celle ÿ chrétienne-laïque Ÿ, sorte de nouvel âge historique de lÊEglise que, pour sa part, lÊAction catholique de Pie XI avait formidablement vulgarisé dans la pratique pour les fidèles, il ne faut donc pas sÊétonner de voir la génération ecclésiale de Vatican II una cum le pape en faire lÊapplication au niveau des États, doctrine pourtant jus- que là condamnée magistériellement par les papes du XIXe siècle notamment sous lÊétiquette ÿ indifféren- tisme Ÿ⁄ du moins en théorie, comme nous le verrons. CÊest facile à comprendre. Si les vertus morales naturel- les sont suffisantes pour manifester la vie de la grâce, de soi surnaturelle, alors, ce nÊest pas compliqué, tous les hommes peuvent accéder à celle-ci, cÊest-à-dire au royaume de Dieu, en se fondant sur la dignité humaine déconnectée de la proclamation de la religion véritable. Mais, pour autant, la question reste entière. Comment lÊapplication de cette thèse hétérodoxe au ni- veau des Etats, thèse donc parfaitement circonscrite et condamnée en théorie par les papes du siècle précédent, a- t-elle bien pu devenir, dans la tête des Pères du concile INTRODUCTION 5 Vatican II, une doctrine qui a ÿ son fondement dans la dignité de la personne humaine telle que lÊa fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même Ÿ (DHP, § 2), ou encore ÿ qui plus est, cette doctrine de la liberté [reli- gieuse] a ses racines dans la Révélation divine, ce qui, pour les chrétiens, est un titre de plus à lui être sainte- ment fidèles Ÿ (DHP, § 9)⁄ affirmation du reste parfaite- ment fausse, scandaleusement fausse dans un texte ma- gistériel, la Liberté religieuse nÊayant aucune uploads/Religion/ morlier-j-x27-accuseleconcordat-pdf.pdf

  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Fev 01, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
  • Taille du fichier 1.3128MB