ͯ·˙È '‰ ˙¯ÊÚ· 5 minutes éternelles Kislev-Tevet 5771 Au sommaire : - Halakha:
ͯ·˙È '‰ ˙¯ÊÚ· 5 minutes éternelles Kislev-Tevet 5771 Au sommaire : - Halakha: - Hanoucca du 20 kislev au 2 tevet - Tefilin du 3 tevet au 22 tevet - Jeûne du 10 tevetles 9 et 10 tevet - Tsitsit du 23 tevet au 27 tevet - Pensée Juive: - Récit et commentaires sur Hanoucca du 20 kislev au 2 tevet - Moussar-Téfila du 5 tevet au 27 tevet - Parachat Hachavoua tous les vendredi et Shabbat Harry Meïr Dahan Traduction de la lettre de recommandation du Rosh Yeshiva le Gaon Rav Shmouel Auerbach chlita Mon cher élève, le Rav Harry Méir Dahan, m’a présenté lasériedebrochuresdédiéeauxfrancophonesqu’ilal’intention d’éditer et d’appeler « 5 minutes éternelles ». Cette brochure mensuelle contient un programme d’étude quotidien de Halakha (lois appliquées), Moussar (pensée juive) et Parachat Hachavoua (section hebdomadaire). Heureux celui qui se préoccupe d’éterniser ne fût-ce que 5 minutes par jour, mettant de côté pour le monde à venir des mérites incommensurables pour chaque mot de Torah étudié ! Aprèss’êtredélectédeladouceurdelaTorah,ildémultipliera certainement son étude et son accomplissement des Mitsvot. Il serait fantastique que chaque bon juif n’ayant pas encore réussi à se fixer de temps d’étude de Torah, étudie dans ces brochures conviviales qui abordent des Halakhot importantes touchant à des thèmes du quotidien, et des paroles de Moussar éveillant le cœur à la Torah et à la crainte divine. Je lui souhaite toute la réussite possible dans cette entreprise sainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous ceux qui contribueront à ce projet seront bénis du Ciel, spirituellement et matériellement, eux et leur descendance. Au nom du respect et de la pérennité de la Torah et du judaïsme. Shmouel Auerbach 4 Préface Au milieu du XIXe siècle, vivait en Europe centrale un juif très pauvre. Ses conditions de vie étaient devenues si difficiles qu’il décida, d’un commun accord avec sa femme, de partir pour 3 ans afin de tenter sa chance à l’étranger. Qui sait ? Peut-être ferait-il fortune ? Il embarqua à bord d’un bateau et vogua longtemps avant d’arriver dans une terre lointaine. Là-bas, les valeurs étaient totalement inversées : les pierres précieuses s’y ramassaient à la pelle, mais le sable était une denrée rare ! Voyant cela, il se réjouit : « Ma fortune est faite ! Je me remplis quelques sacs et je repars tout de suite !» Mais il n’y avait pas de bateau de retour avant un an. Il décida donc de prendre son mal en patience. Mais pour pouvoir subvenir à ses besoins pendant ce temps, il se lança dans les affaires et devint peu à peu un importateur de sable. La chance lui sourit enfin et il fit fortune. L’année écoulée, il trouva dommage de s’arrêter en si bon chemin alors qu’en s’attardant un peu plus il pourrait amasser une richesse colossale, mettant à jamais sa descendance à l’abri du besoin. Passés les trois ans convenus, il se prépara à rentrer au bercail, en pacha, avec 5 navires pleins … de sable ! Arrivé à quelques miles de la côte, une terrible tempête se déchaîne et fait couler les bateaux. Il parvient tant bien que mal à regagner la terre ferme. Sa femme, ses enfants et tous ses proches, l’attendaient impatiemment ; qu’allait-il ramener ?! A peine mit-il pied à terre qu’il fondit en larmes dans les bras de sa femme, laissant échapper entre deux sanglots quelques détails sur ses déboires. Sa femme commença elle aussi à se lamenter sur leur sort, lui tâtant les poches : « Toutes ces années, et il ne te reste plus rien ! » Soudain, elle remarqua qu’une de ses poches était quelque peu renflée. Elle y plongea sa main et en sortit 5 pierres précieuses. « Sacré comédien !Oncommençaitvraimentàycroire,àteshistoiresdetempête ! ». En une fraction de seconde, le malheureux se souvint des réelles valeurs du pays : « Quel sot ! De telles pierres, j’en avais en abondance ! » 5 Le monde futur, c’est un des fondements de notre Emouna (croyance). Nous ne savons pas vraiment à quoi il ressemblera, de quelle nature sera l’éternel bien-être ; c’est sûrement la raison pour laquelle nous nous oublions, happés par l’appât d’un gain absurde, bien que nécessaire pour survivre le temps de cette vie temporaire… Et pourtant, n’importe quel juif a déjà vécu des moments de remise en cause, se hissant pour quelques instants hors du tourbillon qui l’aspirait, et entendu en lui une voix profonde qui appelait à la rescousse. Cette voix, c’est la voix du Sinaï, celle qui ancra dans l’âme du Ben Israël le « Je suis l’Eternel ton Dieu qui t’ai fait sortir d’Egypte … ». Depuis ce jour, le juif se métamorphosa. Aussi éloigné fut-il, voire même en méditation au bord d’un fleuve d’Inde, Has Véchalom, cette voix hurle tôt ou tard, parfois sous la forme d’un message flou, se traduisant uniquement par un sentiment étouffant de mal-être ! Cette voix c’est celle de l’âme qui a soif, soif de vraie spiritualité, soif de Torah. Alors pour tous ceux qui souhaitent apaiser quelque peu cette voix, nous vous proposons cette merveilleuse brochure, qui permettra d’amasser quotidiennement 5 minutes d’éternité … Ca ne parait peut être pas grand-chose, mais lorsqu’on parle d’éternité, chaque minute représentera bien plus que les 5 pierres précieuses de notre parabole. Quantitativement, elles peuvent être dénombrées par 300 secondes précieuses, ou encore 3.000 précieux dixièmes de secondes d’étude de Torah, et qualitativement, chaque instant est source de bonheur incommensurable… Sam. 20 kislev 5771 Halakha [Hanoucca] 6 Sam. 20kislev 5771 27/11/10 Halakha [Hanoucca] 1. Le 25 Kislev nous célébrons la fête de Hanoucca. Cette date marque la victoire définitive des juifs face aux Grecs, lorsqu’ils sont entrés à nouveau au Beit Hamikdash pour y rallumer la Ménorah (chandelier). Ils n’y ont trouvé qu’une seule fiole d’huile non profanée, suffisante pour l’allumage d’un seul jour, alors qu’il fallait 7 jours complets pour fabriquer de la nouvelle huile. Se produit alors le miracle de Hanoucca : l’huile de la fiole brûla 8 jours. 2. Les maîtres de l’époque ont instauré ainsi 8 jours de joie et de louanges à Hashem, tous les ans, durant lesquels nous allumons la Hanouccia en souvenir du miracle. Les femmes et les enfants arrivés à l’âge du Hinoukh (réceptif au sens des Mitsvot) sont eux aussi tenus d’allumer les lumières de Hanoucca. 3. A Hanoucca, il est permis de travailler. Cependant, les femmes ont l’habitude des’abstenir detout travail durant lapremière demi-heure de l’allumage, afin de se souvenir de leur contribution dans l’histoire de Hanoucca (cf. le récit de Hanoucca). 4. Pendant les 8 jours, on récite dans la ‘Amida ‘Al Hanissim’. Si on a omis de le dire, tant que l’on n’a pas prononcé le Nom de Dieu de la Berakha qui suit (Hatov Shimkha etc.), on pourra le reprendre. Mais sion ne s’en souvient qu’après l’avoir prononcé, on ne lereprendra pas. 5. Après la ‘Amida, on récite le Hallel entier. Les séfarades diront la Berakha de ‘Ligmor et haHallel’. Après le Hallel, on sort le Séfer Torah, pour y appeler 3 personnes à lire dans la Parasha de Nasso (Bamidbar § VII), qui traite de l’inauguration du Tabernacle. 6. Dans le Birkat Hamazon aussi on récite ‘Al Hanissim’. Si on l’a oublié et que l’on n’a pas encore prononcé le Nom de la Berakha suivante (Al Haaretz Veal Hamazon), on le reprendra. Si on s’en souvient après, on attendra d’arriver aux Harahaman, et on ajoutera « Harahaman hou Yaasse lanou nissim Veniflaot etc. » et on introduira tout le texte. Parachat Hachavoua-Vayechev 27/11/10 7 Parachat Hachavoua-Vayechev Yossef se retrouve seul avec la femme de Potiphar dans son palais. Elle le saisit de force, mais au dernier moment, il s’enfuit. La Guemara dit que Yossef était prêt à commettre l’interdit, mais qu’au dernier moment il s’est souvenu du visage de son père et c’est ce qui lui a donné le « punch » pour étouffer son désir et fuir avant qu’il ne s’attise à nouveau. Le visage de Yaacov, était sans doute celui qu’il avait quand il éduquait Yossef, plein d’amour pour son fils et soucieux de le voir suivre le droit chemin : sa sincérité a porté ses fruits ! Quelques années, plus tard, il refait surface et permet à son fils d’être sauvé in extremis d’une chute dans le précipice. Il arrive fréquemment à des parents d’être déçus de leur enfant, en pleine crise d’adolescence. Ils lui parlent du plus profond de leur cœur, leurs paroles sonnent quelques minutes aux oreilles du ‘petit rebelle’, et s’évaporent aussitôt ! Il ne faut surtout pas se décourager, il est certain qu’une petite trace est restée, et ressurgira un jour. En réalité, il est même prétentieux d’espérer voir du changement durable immédiatement ! Le gendre du Hafets Haïm a rencontré une fois un marchand de Varsovie qui loua le discours percutant de son beau-père. Ce marchand avait un ami d’enfance qui s’était totalement assimilé. Plusieurs dizaines d’années plus tard, il le rencontra dans les rues de Petrograd. Après quelques uploads/Religion/ n001-kislev-tevet-5771.pdf
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- Publié le Jul 15, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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