HENRI MALDINEY Œuvres philosophiques REGARD PAROLE ESPACE Av" unI!' introductio

HENRI MALDINEY Œuvres philosophiques REGARD PAROLE ESPACE Av" unI!' introduction gin&ale de JEAN-LOUIS CHRÉTIEN cerf 14. Mou"'l'k de l'o!><L<k <k r4h... de S.illt.Apolljn~j",';n-O~"'"Rov"nM Cv. 549}- t.,..... 11.0;<_1'-- \ - VIl_ LE DÉVOILEMENT DE LA DIMENSION ESTHÊTlQUE DANS LA PHÉNOMÉNOLOGIE D'ERWIN STRAUSS (1966) "Beaucoup ont Je t:dClit ct l'inlclligenœ. mais tOUIi comptent pour un, C:lr ils SOllt gV""l'mb par le concept'. ~ Reprenant ce diagnostic de Schiller sur l'art de son temps, Hegel almonce que l'a rt est à sa fin. Un demi-siècle après, Baudelaire«rit à Delacroix; "VOUS êtes Je premier dans la décadence de votre art. ~ Aujourd'hui, beaucoup augurent la mort de l'art du «cri:pusculedn images», de la monotonie de l'art infonnel ou du fonctionnalisme dc l'architecture. S:lns doute ce pronostic à répétition est·i1 suspect. Sans doute !".. rt s'est-il assez bien porte entre dcux faire-part de sa mort. Mais la fin de l'urt ne signifie nullement la fin des auvrcll. Mourir. pour l'art, n'est pas disparaitre mais se survivre. Sa mort signifierait qu'il n'égale plus la cealite de notre présence au monde et à nOlis-mêmes. De cellc présence esl-il une forme irremplaçable o~ une figure t rallsitoire, qui 3 son destin dans une figure plu: haule.. 011 n?trc rappOrt essentiel et historique à l'ensemble de ll:tanl aura desormais SOli sens d'être? C'est à l'esthétique de répondre. Et l'esthêlique eSt incapable de rêpondl'(l. -1 F .) doo !kltllku WrtU, N..;,,- l' • VON SC"'Ll (It, 7ùhuloe V01/'''''' § 6.2 fi 1% . n< 17711-1199 Ed. Jo~u. ;:- aO'\liObe, 1. 1: Gnl/ch',' iOf der R~ilumj;>/~ Ihff8 Et..~1m'~9'43 . "'~n ~l "ri<:<Jrkh tkillncr. W~irn..r, Il~rmann tlôu...... • • L-rs"'êrq-w ~6"uœ60.:ù:lkc"'" 'ie,lOI': OU biaI dkea_ g unclltde 11. pbüot.optœ '9"a"IUve don. dk a rClÇY rm.eMitwee:t q"" =wa}u;i PJcocrin WD bonzon& ,'mli en u5Îpao.la r.. ln! bc>nWl;l de "lpm.:..bibli. 01.1 bien eUe $ '-Ou, lôoI~ • ........bndn ll"X'IItifiquet. '1.14- p:lür metue fapérXnœ: ~ CIl ;r~ pro,mau ~ ~Teto d"'" ni pe..pU:l~ ob;oai- ~'tiqw Air mve.... pWa d"ap;iÎ._DU,tion,. et lIXtaml j bD" iztsu. b. dimension eRhétique dic-miwc hor5 jeu. Ni as ..... DP"'iom Jril;ompt~.ni CIe pot:iuvilme riduaeur _ al priw: 1'UT ...1n (QnTn e1!~mi"........ tdJai qu"db lit dl." 7 ori- ~ d&m le ~ eAbétique. (orme et mi..... de ~ • • IUciClIIÎOII ;U~db. l":ut ~;I <k respfil tant 'iUle rapril "i1 c;k fan. Mais ~tib yn-o:u[ rWl .;k rallln. restMtique llC' le !ait pas. La ~ en :llrIJl'k: r~ue D'a PlU encore atu;nl sa m.lljoritë spi... :'- Euw:: d"UDe ~ plOyet: qw lui don.... acm i la sp'rifirW," :ICQ ~ 1;7CS( â dia au.., dimnl:stom ~ ....N ..I Qes <ZQ....n::'l d'":art m./-:ooDCAWiil. Or F"cm."I", ~ue d-Erwm SuaID. parœ qu'dk_ .L ~'a't k:f dlre..~ de K'DJ, C1 lot JoUlut c1ÎskDliaJ ., tr~=;., .,. la O'C" ;"'(oa de rc:abitiq_· ... 'H'. fl' ~-m.w ~ r~ ft ~ re:..pirkDa: &ftittiq~ Pour dosa-. i ......~it_4 ra,......... ckca AppUr .. il C$."'; ,o,It cr_;_ Illlf 1bI .....,,1Clircl .,.,..,dkck r~ et 4"nI rn~ ra'lOftir k.xr in- .um......... 1 1 U<>ARD 'AROLE ESl'ACE ,~ ",Celte unité (i. Wl,voir "II.: du ~ el de 1# ITUtnÎr __dott j~jvidUC'lle, en LInt qu'elle ,'aa»mplit dan.. l'art. ,'aecom,tk d~u" l'éiétnenl de la repréw::ntalÎon el non P"" vukmml .. «hu de l'e.ll~hé~bkl... Cc 'lui eu vflill de III relisioo .hi tktuelbM la l'hJwJmhrhl,~Ie.l'uprlr vaul IU',..j pour I·an. .... rblhlrk(w. fi ....... ~ l'eopril. ....... rdlpon. ,oc préwlt&c .uj'''''Ill•• iI_ w.. ~_ !ri l'dfml.ilé "",,,,oc PI lvi PI la ftturc d .. m-t•• '.".........1""'. Ma;...."tle fCJ'l'éwtlIaIMtn.I'.n'__Mti.. WI'il. ~. _ plein d,Dh... droit 6e n'tue pu .-kmcnl ~I.-'* IibN".. .-..cc htdtpe..danlol:!OU1 Il 1·,"VC1'~. ~'" qu'clic n'.".... pfjnk.... ~. dk ., ""'" Il.,,,e dê1Cfminic '1.... n'.IIci"1 pu ce qu'.".. prhen'-'. c'nl4-dirc 1'~i1 «JI>tCÎCnl .1iOÎ-1i'*mc'. Oc mtmc. en ineluanll. ,ulîté de l'œuvre d'.n danl une npr6. tcfllllJori. Ifeael lui dénie IOn plein droit d'~lrc a"tre chote qu'... objet rCJ'rbenli:. d'tire une: œuvre m fonctionnement li l'état Hbrt. L'aM etl pour lui la reprbcntation ou l'cxpreulon d'un contem:l. Il uvair le com:epl. ou encore l'apparition ICnsible de l'Idée. Le ICnlible elt I"upolilion du concept, il l'expotc lâ d8n~ IO? ~re-" objectir. Mai. cel ~tre-là n'est que l'ltre-hl et l'obJectlvlté du COncepl. Le Knsible (et loute objeclivitb) ne prde dlln. III bellutb aucllDC' au1O" nomie. mai. il a .. ~nODœT li l'immbdialecb de lIOn !t~, p..uIQUC cet eue n'ett que l'bl"!"là Cll'objedivilè du conœpt, et ~u'il se I!OUYC p<Mè~ u'" rhliti qUI prUenle le conœpl comme ne r....nl qu un.vec:~:.:;;;;. tivilè danseel !tfeolà objcctirsien. CI qui ainsi ne valul que comme _.-- du co.-ptJ. L'idèc al le coDCepl préseot dans sa rialitê. Le coooept ....ar::: la fOlUX clau un ptocisd'utëriotUatioo qui ne (ait qu'un ayCC k de _ .uto-mouH:UlotOl, et dans cette unité te le COf,1IOepl ..-e mailft.... La fOflllC est la servante. '" fWOAJlD PAIl.QI,.E ESPACI:! f)/MI~N8'ON urllÎ1lOtJ. 0.4"",1,,4 -~-­ ..-..ullilf. ,JIll Mloli~ la rorme tmtible .rtMciqut .. ni lOlrn.ndon~ 1NI p~, III ..':; ~ • Ir ~ ~. ,,}fnme: .. phérJ077Vne.... P.,..phtU",Iu...,.. ,.,.",., Ji"'", .e mtmlre en VJi·mInw, 11= """""..' ••, .."'.. ..... msmirbtationdel·.idW,."... II...'.... " le r.tttd d'une J1ui1Mn.a1nl(flO('I""'. III ~ ,;::a l ,~... rIlInt lIUi-mlmt. la (orme N ma..,........ ML ::: ... '·'''''u~".. de ""oi, III un .;UII,.,.... ~: ou",menl 1"d6e_p"adtût...Jow."-" c... t " ' C4UIPf,",,'ui.antulW.,.wDl""-_bdh' . t' P :' • ._ ,...._ .... 1.. 1 1. el.... .cmleTI 0&1_ nt,lI_dtr... ..._ ' 1; • nloli_rlClC. Ce .ceret Il'a .. ,...fl•...,... ;.,.,:' : ., : j LII IC~ de l'art. 11= ~ P'OJII': n'~ .;_ çrélllWnl dsn. J'iJémenI ~. _ Wh ;... Mne pat. )n riTutiont cs. .. propl1l' '· 1 'b 1 de 111 philotaph)e. qui ronUmtft ,Mji'l ça- preMion. de m.nifestation ou dl ,.fllll si • Ca ....... prêlendtn t cU:sianer. dan....., ,hainW:. ..... ' • .rr '. de J'lIrI. lei enveloppent en réalité dam. lé' N iii...... q-. Il aénie .péc:ulatirde Heael .ubtdttlll' J'aaaI)w _Cji. ,. ...w- live. et qui contient toute elTeet.ivlté" tot* c; 1 ,... Or clOllk effocti"iti .. et ft toute opért.tionIJ siJll1fIctI1 relJ1 lililt CI 1''- ralion en gélliNII, c'ell-'-dire fimplemall ji , ~ .epl, r_ ..ni que les (ormes artiltiquca aient Mi ~ellIItalC' 4aW l'acte conslitutif de leur fonnation. . .. 16e1'art.0lI C'est cl propol de III Belle lndividllllliu, poillt 1O~1ÇI;.,raite: qu'il la vérité de ce schème lui pIll'llÎt .voir... coa!J'DlI~__ le représente Ilvec le plus de précbioD, dulI_.. mais convergentes. qui nous6c1aiœD1 ..... 1OII~ - '1 , . Seules l'animatiOD el la vie de 1'.,r!1 ji 1 7 1 lIII.If'IIIIIÎf'.... Permet de rater pour soi c1aDI_2Ue-li~.:l ' ..... Ihème CI d'itre.upra de aoi dailUtlD... 1ft a,'_ qu" l'capril d'imprimer' I0Ile,;tjrioriIL........ .. _a- donnè IUle limitation. Ml I(lCI,U de. pcvp'I .s ~r li aoP. 1. -.. 1...; ........ us. ... ~ ,... . 'zk.r~,IrIoIl.J.HlFrl"" Ln. ...... IM1.... ). Heoo.. "_' • p. 160; tnd. P. 144• ... -.. ... U ... ,. 1 ..C,....".., '"' ""'" dôA..., .. ~1c v"," .... r.rl JI"", ...n••",...1 pr""QIOdIUf'_~ .. ~..Io..,c ._. .. _ --...... <li .. "'.....'" .le ,",.u,,, "" "",,,_nI ae., Il Nous reconnaissons d:ms cette vue (que d'autres passages eJl:pU. citent) le scl\Cme de la procession de l'Un dans le sensible et de la conversion du sensible dans l'Un par Iïntennédiaire de l'ime. Dans le syllogisme hégêlien de l'art. rime humaine en tanl que subjectivitë individuelle est le mo)ocn terme dans lequel et par lequel communi. quent l'uniw:rsalilé de l'esprit (son intérieur) el l'individualîtê tefl- sible (son «tériorite corporelle). Le procès qui constitue la majeure appartient au mouvement (particularisant) d'exlranéalion de "esprit infini dans la phênomênalitê sensible, le procès de la mineure cor- respond au retour (universalisant) de la phénoménalilé cl(térieure dans l'esprit. Ces deux mouvements se nouent dans l'âme humaine. El1e est «ce centre qui esl le point de rencontre de l'clttérieur el de lïTHérieur ». Non point un simple carrefour: l'âme ne procède de l'esprit que pour aulant que, s'affranchissant du fini el du condi· lionnel. eUe opère une conversion à l'espril; et le corps ne manifeste l'âme que pour autant qu'elle se donne un corps. Elle esl donc la subjec:livitê spirituelle el individuelle. dans laquelle les deux chemins. celui qui monte et celui qui descend, se parcouranl eux-mêmes efI sens inverse, sc &avent le même. La subjec:tivitê individuelle est le destin &upérieur de l'âme. Là où l'âme humaine vit la vie de l'esprit, de l'esprit qui est .c l'être pour soi de la vie consciente en gênéral et consciente de soi en particulier »• .c la figure humaine n'csl pas ~­ lement la corporéité de l'âme sentante, elle est aussi celle de l'~pnt~, L'url esl le créateur li la fois d'un lei corps et de l'espnt qu JI manifeste. /1 est l'espril lui-même se donnanl un corps dan, l'appa' rence sensible de la belle individualité. Sa tâche est de représente~la belle corporéité humaine dont la beautC identique à la vérilé CO?SlSte en cequc: le contenu proprement spirituel de l'âme humaine" dlffUIC dans Iii totalÎté de la Iisure ... L'art rend visible l'esprit j tfilVetS la Iisure repré:loCnlée dont tou.. les trails conversenl dans l'exprt'8'" don d"u~ intCriorité ind,ivid.~IIe. mais libre el in.finie. ~En ~ les points de uploads/Religion/ regard-parole-espace-henri-maldiney.pdf

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  • Publié le Jul 27, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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