RITES et HAUTS GRADES Compilation de rites et hauts grades, réalisée par le TVF

RITES et HAUTS GRADES Compilation de rites et hauts grades, réalisée par le TVF Patrick O’DELANT de la Loge de Recherche VDH Alain de Kérillis n° 1648, à partir de documents propres à chaque rites et obédiences. Les Rites ou Systèmes maçonniques posent les règles des Rituels particuliers à chaque degré et à chaque type de cérémonie maçonnique. Les premiers Rites pratiqués par la Franc-maçonnerie moderne de 1723 sont issus d'une synthèse d'anciens catéchismes maçonniques et de cérémonies antérieures à 1717, avec des emprunts probables à la Maçonnerie opérative écossaise – synthèse à laquelle la Grande Loge de Londres (dite « des Modernes ») a apporté plusieurs innovations, notamment le troisième degré associé au mythe d'Hiram. Par la suite, les Loges du Continent, qui pratiquaient le Rite de cette Grande Loge apporteront leurs propres modifications, ce qui explique les nombreux Rites et Systèmes maçonniques pratiqués aujourd'hui dans le monde. Certains se limitent volontairement aux trois premiers degrés exclusivement, comme le Rite Schroeder, par exemple; d'autres, au contraire, y ajoutent une série de degrés complémentaires appelés Hauts Grades dans certains cas. Les Rites peuvent varier suivant les Loges ou les Obédiences: certaines Obédiences regroupant des Loges d'un même Rite, d'autres regroupant des Loges de Rites différents.. LE RITE EMULATION Créé en 1813 par Peter Gilkes, le Rite Emulation revendique une filiation aux plus anciens rituels de la Franc-maçonnerie opérative. Il tient son nom de la Loge "Emulation of Improvement" (perfectionnement) qui s'est réunie pour la première fois en octobre 1823 au Freemason's Hall à Londres. C'est le Rite le plus pratiqué au sein de la Grande Loge Unie d'Angleterre. Introduit en France en 1925, il fut adopté par plusieurs Loges de la Grande Loge Nationale Française et en Suisse par quelques Loges de la Grande Loge Suisse Alpina. Une des particularités de ce Rite, qui ne pratique que les trois premiers grades, est l'oralité: les cérémonies doivent être pratiquées par cœur; pratique qui provient de l'époque où, autant dans le Compagnonnage qu'en Franc-maçonnerie opérative, les Rituels étaient appris par cœur car, dans l'esprit de sauvegarde du secret du métier, rien ne devait être écrit. Des degrés additionnels (qui ne sont pas considérés comme des Hauts Grades mais comme de simples compléments au 2e et au 3e grade) viennent compléter les 3 degrés symboliques du Rite Emulation tout en étant administrés séparément du Rite. Ce sont les degrés de Royal Arch et de Mark Master. Le degré de Royal Arch est considéré comme un complément au grade de Maître (et non comme un 4e grade) censé contenir la quintessence de la philosophie maçonnique. Il possède son propre Rituel et est administré par un Chapitre autonome. Le degré de Mark Master ou Mark Mason, dit de la Maçonnerie de la Marque, est, quant à lui, une continuation de l'ancien grade opératif de Compagnon (à l'origine, le grade de Compagnon était le dernier degré initiatique, l'appellation de Maître étant réservée uniquement au Maître ou Vénérable qui présidait la Loge). Son enseignement met l'accent sur la fameuse "pierre angulaire" rejetée par les bâtisseurs, dont il est fait mention dans la Bible (Psaume 118:22, Matthieu 21:42, Marc 12:10, Luc 20:17) et, qui est devenue la pierre d'angle maîtresse de l'œuvre. Sur cette pierre en forme de coin, qui n'est autre que la clé de voûte de l'édifice, le Mark Master inscrit sa "marque", signe géométrique que l'on retrouve sur les édifices monumentaux et religieux. LE RITE FRANCAIS Le Rite Français détient les formes les plus proches de la première Franc- maçonnerie pratiquée en France vers 1725 sous l'influence de Maçons anglais. C'est la traduction en français des rituels de la Maçonnerie andersonienne de 1717, qui donnera naissance au Rite Français, appelé aussi plus tard, au 19e siècle, Rite Français Moderne. Ce rite est né en 1783 avec la constitution au sein du Grand Orient de France d'un Grand Chapitre Général de France, intégré à l'obédience en 1787. Ses statuts et règlements généraux prévoyaient que le rite était composé de 5 ordres. C'est en 1801 que les rituels des différents ordres furent publiés. La particularité de ce rite est son articulation autour de la symbolique de la Rose+Croix. Il était qualifié de "Moderne" car il faisait appel au symbolisme en usage à la Grande Loge d'Angleterre (dite des "Moderns"). Avec les événements de 1877, le rite tel qu'il était pratiqué au Grand Orient de France a été modifié et une grande partie de sa symbolique relative au compagnonnage a disparu. Le rite Français d'aujourd'hui dit "Groussier" (tel qu'il est pratiqué par la plupart des loges du Grand Orient de France) n'a plus grand chose à voir avec le rite de 1783 même si, depuis une dizaine d'années des Frères du Grand Orient ont rallumé les feux du Grand Chapitre Général de France. La pratique du rite dans sa forme originelle a donc été conservée au sein du Grand Orient de France par quelques Loges. Loges Bleues : 1-Apprenti 2-Compagnon 3-Maître Premier Ordre de Rose+Croix : 4-Maître Élu Second Ordre de Rose+Croix : 5-Maître Écossais Troisième Ordre de Rose+Croix : 6-Chevalier Rose+Croix Quatrième Ordre Rose+Croix : 7-Souverain Prince Rose+Croix Cinquième ordre 8-Chevalier de l’Aigle Blanc LE RITE FRANÇAIS MODERNE Ce rite est né en 1783 avec la constitution au sein du Grand Orient de France d'un Grand Chapitre Général de France, intégré à l'obédience en 1787. Ses statuts et règlements généraux prévoyaient que le rite était composé de 5 ordres. C'est en 1801 que les rituels des différents ordres furent publiés. La particularité de ce rite est son articulation autour de la symbolique de la Rose+Croix. Il était qualifié de Moderne" car il faisait appel au symbolisme en usage à la Grande Loge d'Angleterre (dite des "Moderns"). Avec les événements de 1877, le rite tel qu'il était pratiqué au Grand Orient de France a été modifié et une grande partie de sa symbolique relative au compagnonnage a disparu. LE RITE ECOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTE Le Rite Écossais Ancien et Accepté est une des deux branches de la franc- maçonnerie qui permet à un Maître Maçon d'approfondir ses connaissances maçonniques après avoir complété les trois grades de la Maçonnerie Symbolique. L'autre branche connue par le Rite York est constituée des : Maçons de l'Arche Royale, des Maîtres Royaux et Choisis, et les Templiers. Le Rite Écossais inclus le 4ème jusqu'au 32ème degré. Le terme "Écossais" laisse croire que l'Écosse est à l'origine du Rite. De même pour des années on a cru qu'il fallait aller en Écosse pour recevoir le 33ème degré. Or ces deux affirmations sont fausses. En effet, la première référence du Rite Écossais Ancien et Accepté où se trouve dans les anciens registres français, dans lesquelles apparaît le mot « Écossais ». A la fin du 17ème siècle, quand les Îles anglaises étaient dans le chaos et déchirées par les conflits, plusieurs Écossais ont fuit en France où ils ont repris leurs titres maçonniques. On croit que de la découle l'usage du mot « Écossais ». C'est en 1732 que la première Loge Écossaise « Scottish Lodge » fut établie à Bordeaux, un des centres maçonniques les plus anciens et les plus influents en France. Les membres étaient des francs-maçons anglais et écossais. Les Hauts Grades ont été formés dans les années 1738 à 1740, et ce n'est qu'en 1761 que Stéphan Morin de Bordeaux a obtenu la permission de porter ces grades à travers l'atlantique jusque l'Amérique. En 1763 Morin établi aux Antilles, possessions françaises à cette époque, un système constitué de 25 appelés hauts grades, et qui sont connus par le Rite de Perfection "Rite of Perfection". Le 31 mai 1801, à Charleston, Caroline du sud, fut fondé le « Suprême Council of the Thirty Third degree » Conseil Suprême du 33ème degré pour les États Unis, le premier conseil suprême du Rite Écossais Ancien et Accepté au monde. Le but de ce conseil était d'unifier ces groupes Maçonniques compétitifs et de sortir du chaos l'ordre maçonnique, le conseil était constitué de 11 Grands Inspecteurs Généraux. Le 5 août 1813, Emmanuel De la Motta, 33ème, de Savannah, Georgia, Grand Trésorier Général du Conseil Suprême à Charleston, établie dans les villes de New York, Le Conseil Suprême du 33ème degré pour le district et les juridictions du Nord des Etats Unis d'Amérique, « The Supreme Council of the Thirty-third degree for the Northern District and Jurisdiction of the United States of America » dans la ville de New York. Le premier « Sovereign Grand Commander » était Daniel D. Tompkins, 33ème il a détenu cette poste de 1813 a 1825 et il était en même temps le vice-Président des États Unis d'Amérique durant les deux mandats du Président Monroe. Depuis qu'il a été officiellement reconnu en août 1801 à Charleston en Caroline du Sud, le Rite Écossais Ancien et Accepté s'est dès lors répandu dans le monde entier. Loges Bleues 1er. Apprenti Maçon 2e. Compagnon Maçon 3e. Maître Maçon Loges de perfection (ateliers philosophiques) 4e. Maître Secret 5e. Maître Parfait 6e. Secrétaire intime 7e. 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  • Publié le Mar 06, 2022
  • Catégorie Religion
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