ps 118 32 commentaires sur ce psaume plan PREMIER DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII
ps 118 32 commentaires sur ce psaume plan PREMIER DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LE VRAI BONHEUR. Le psaume débute par une invitation au bonheur dont le désir nous est naturel et que nous recherchons même par le péché, quoique ce bonheur ne consiste qu’à marcher dans la voie de Dieu, à nous attacher à lui. Etudier les témoignages de Dieu pour vivre plus saintement, c’est une perfection; les étudier pour la science en elle- même, c’est nè point chercher le Seigneur de manière à devenir jusle. Toutefois le bonheur dans la recherche de Dieu, n’est ici-bas qu’une espérance, comme celui qui consiste à souffrir persécution pour la justice. DEUXIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LA VOIE DU SEIGNEUR. Celui qui commet l’iniquité ne marche pas dans la voie du Seigneur. Or, tout homme est pécheur et le péché c’est l’iniquité; donc nul homme ne marche dans cette voie. Croire en effet que nous sommes sans péché, c’est le comble de l’orgueil; dire que nous sommes en état de péché, sans le croire, c’est l’hypocrisie. Toutefois les saints marchent dans les voies du Seigneur, et néanmoins ils ont l’iniquité, puisque saint Paul faisait le mal qu’il ne voulait pas. Ainsi le péché habitait en lui, et néanmoins il marchait dans la voie du Seigneur. TROISIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LE PÉCHÉ DANS L’HOMME JUSTE. Si saint Paul marche dans la voie du Seigneur, quoique le péché habite en lui, il suit de là que le péché stimule en nous les désirs déréglés, mais que le consentement seul nous rend coupables. Ce péché ne cessera d’habiter en nous que quand notre corps sera devenu immortel. Toutefois, ceux-là mêmes qui sont dans les voies du Seigneur, implorent la rémission de leurs dettes, c’est-à-dire des fautes de surprise, qui sont fréquentes. Les voies de Dieu se résument dans la foi: donc l’incrédulité est le péché de ceux qui ne marchent point dans ces voies. Qu’ils reviennent au Seigneur, et ils trouveront en lui miséricorde et vérité. QUATRIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. L’OBÉISSANCE AUX PRÉCEPTES. Les Grecs ont dit avec raison « rien de trop », quand il s’agit de régler notre vie. Mais quand le Prophète veut que l’on garde les préceptes de Dieu « à l’excès», cela signifie: complètement; il implore ensuite la grâce du Seigneur afin d’obéir à ses décrets, qu’il ne lui suffit pas de connaître pour les accomplir, et qui seraient pour lui un sujet de confusion, s’il ne les accomplissait point. Les accomplir, ce sera une confession glorieuse, aussi Dieu ne l’abandonnera-t-il point complètement. CINQUIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LE REDRESSEMENT DE NOS VOIES. Le jeune homme redresse ses voies en gardant les préceptes de Dieu. Ici homme désigne le genre humain; la jeunesse est mise en avant comme le temps le plus convenable, ou peut-être par allusion prophétique au prodigue de l’Evangile, ou parce que tout homme redressant ses voies est jeune par la grêce, qui nous est nécessaire pour observer la loi de Dieu si disproportionnée à nos forces. Aussi le Prophète supplie-t-il le Seigneur de lui enseigner ses préceptes comme les savent ceux qui les pratiquent. SIXIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LE CHRIST EST LA VÉRITABLE VOIE. Comment le Prophète a-t-il pu prononcer les jugements de Dieu qui sont insondables, et demande-t-il à Dieu de lui faire connaître les justifications qu’il faut pratiquer? Le Prophète personnifie l’Eglise qui connaît les jugements de Dieu, et qui les connaît tous en Jésus- Christ, bien que l’homme ne puisse les sonder, et les connaître que par les lumières de l’Eglise. La voie des témoignages, si délicieuse pour le Prophète, c’est Jésus-Christ, gage de l’amour de Dieu, amour que l’Eglise médite et prêche. SEPTIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LA FOI ET LA GRÂCE. L’Eglise demande à Dieu la vie, et dès lors la vie de la foi qui agit par la charité. Or, cette foi nous vient de Dieu, qui seul donne la victoire. Mais demander la vie comme le fait le Prophète, c’est l’avoir déjà, et dès lors il demande à Dieu de la lui conserver afin qu’il comprenne les merveilles de ses préceptes ou la charité. HUITIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LES DÉLICES DE LA LOI DE DIEU. Dès lors que notre âme n’est point d’ici-bas, que nous sommes bannis du paradis, et que nous cherchons une patrie meilleure, nous sommes ici des étrangers comme nos pères ou les saints. L’infidèle au contraire n’est pas étranger. Or, nous allons à la véritable patrie par les commandements de Dieu qui se réduisent à l’amour de Dieu et du prochain; ce qui est facile à comprendre, et le Prophète supplie le Seigneur de lui en donner cette connaissance qui consiste à se plaire dans l’accomplissement de ces préceptes. NEUVIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LA VIE EN ÉCHANGE DE LA MORT. C’est l’orgueil qui nous détourne de Dieu comme il en détourna le premier homme. Il tourne en dérision les enfants de Dieu qui demandent à être délivrés des opprobres, non pour eux, mais pour le préjudice que se font à eux-mêmes les insulteurs. Et ces blasphémateurs s’abstiennent comme aujourd’hui. Le Christ a prié pour ceux qui s’élevaient contre lui, et leur a ainsi communiqué la vie en échange de cette mort qu’ils donnaient à ses membres. DIXIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LE GOUT DES BONNES OEUVRES. Comme le Prophète s’est attaché à la poussière, c’est-à-dire à la terre, ou même à ces affections du corps dont les convoitises sont contraires à celles de l’esprit, et dont il désire l’affaiblissement, il demande à Dieu, à cause de sa parole, ou de sa promesse qui fait de nous des enfants d’Abraham, de s’élever de plus en plus à la hauteur de la charité Pour n’en pas déchoir, il demande à Dieu la loi de la vie on de la foi, puis s’applaudit de ce que Dieu a dilaté son coeur pour courir dans ses commandements, c’est-à-dire lui a donné le goût des oeuvres saintes. ONZIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LE PROGRÈS DANS LA PIÉTÉ. Le Prophète qui a déjà couru dans la voie des commandements, supplie le Seigneur de lui poser comme une loi la voie de ces mêmes commandements, ou de l’aider à y courir jusqu’à ce qu’il arrive à la palme promise, Il recherche toujours cette voie, en s’efforçant de pratiquer ces préceptes, et comme cette voie est la vérité, il la possédera à jamais. Il ne veut pas connaître la loi selon la lettre seulement, mais encore selon ta pratique ; alors il supplie Dieu de le conduire en inclinant son coeur vers les préceptes, et non vers les convoitises qui firent tomber le vieil Adam. DOUZIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LA VANITÉ ET L’ENVIE. Ici-bas nous sommes assujétis à la vanité, et le Psalmiste en veut détourner ses yeux, c’est-à-dire, ou qu’il veut être du nombre de ceux qui en seront délivrés, ou peut-être voudrait-il n’avoir jamais ni la vanité pour but de ses actions, c’est-à-dire la louange qui vient des hommes, ni mène le bien-être de cette vie, autrement il n’y aurait plus de martyrs. Faire cette prière, c’est reconnaître le besoin de a grâce; aussi le Prophète veut-il être affermi dans la crainte qui sanctifie. Eloigner de lui l’opprobre du soupçon signifierait le détourner de soupçonner le mal chez les autres , ce qui est le propre de l’envie; et dès lors il veut être vivifié dans la justice de Dieu, ou dans la charité qui est le Christ. TREIZIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII LA VIE DANS LE CHRIST. Le Prophète supplie le Seigneur de le vivifier dans la justice ou dans le Christ, et c’est là un acte de miséricorde et de salut envers les enfants de la promesse. Alors il répondra une parole à ceux qui lui reprochent une parole. Cette parole, c’est le Christ, que nous reprochent ceux que la croix scandalise; c’est le Christ encore, que répondent les martyrs , et ceux qui après une chute Sont revenus à lui comme Pierre : cette parole n’a donc pas été pour jamais ôtée de leur bouche. C’est alors que le Prophète gardera la loi de Dieu en cette vie et en l’autre. QUATORZIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LES EFFETS DE LA GRÂCE. Après avoir prié, le Prophète raconte le bien qu’il a fait, comme pour nous dite qu’il a été exaucé. Il a marché dans la voie large par la charité, parce qu’il s’appliquait à suivre les préceptes du Seigneur avec le secours de la prière, et cette prière est avivée par l’Esprit- Saint qui demeure en nous. Ensuite il a publié sans rougir les témoignages du Seigneur, comme les martyrs, parce qu’il méditait les préceptes elles pratiquait. QUINZIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII. LES EFFETS DE LA GRÂCE. Le Prophète supplie Dieu de se souvenir de sa promesse, non que le Seigneur oublie, mais parce que lui-même désire ardemment ce qu’il demande Cette parole d’espérance l’a consolé dans les uploads/Religion/ saint-augustin-discours-sur-les-psaumes-ps-118-32-commentaires-sur-constance-de-l-x27-eglise-plan.pdf
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- Publié le Mai 21, 2021
- Catégorie Religion
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