> Exposition et brochure réalisées avec le soutien du Ministère de l'Education

> Exposition et brochure réalisées avec le soutien du Ministère de l'Education Nationale, du Ministère de la Recherche, du CNRS et du Secrétariat aux Droits des Femmes. Diffusion assurée par l’Université de Reims. Prix du numéro: 5 euros Femmes en maths... >pourquoi pas vous? Ingénieure réseau, chercheuse, spécialiste en automatique, académicienne, conseil en stratégie, cryptologue... les maths mènent à tout et souvent à ce que l’on imagine le moins. exposition en 16 portraits Facile à transporter et à accrocher, constituée de 9 panneaux plasti- fiés mesurant 70 cm x 100 cm avec des œillets pour l’installation. + Si vous souhaitez vous la procurer et/ou pour avoir de plus amples renseignements, vous pou- vez vous adresser par courrier électronique à l’adresse suivante: femmes.math@univ-reims.fr Une exposition passionnante à votre disposition L ’exposition « Femmes en maths … pourquoi pas vous ? » a été réalisée par l’association femmes et mathématiques et inaugurée en mai 2001. Elle a reçu le prix Irène Joliot-Curie du Ministère de la Recherche en novembre de la même année. Elle a pour vocation de rencontrer le plus largement possible les jeunes, c'est pourquoi elle est présentée dans les collèges, lycées, universités, IUFM, etc. À travers seize portraits de femmes ayant des itinéraires variés après des études de mathématiques, cette exposition a de multiples objectifs, parmi lesquels: + montrer la richesse des possibilités de carrières auxquelles mènent ces études, + combattre les stéréotypes tenaces qui accompagnent les mathématiques, + donner aux jeunes, filles et garçons, l'audace de faire des mathématiques en leur présentant des « modèles » accessibles. Les femmes qui ont accepté de témoigner pour cette exposition vivent et travaillent dans différentes régions de France. Elles occupent des postes dans des domaines très divers: cryptologie, aéronautique, banque, industrie, bio-génétique, enseignement et recherche, informatique, conseil en stratégie, recherche, télécommunications, santé. Cette variété de débouchés n'est pas spécifique aux formations purement mathématiques: toute filière scientifique offre actuellement une palette de débouchés comparable. exposition en 16 portraits > pourquoi pas vous ? Femmes en maths... Le glossaire en fin d'ouvrage regroupe les dé- finitions des mots et sigles utilisés dans les tex- tes, en particulier pour les parcours d'études et certaines professions. Pensez à vous y reporter ! > Portraits 5 à 35 > Cursus des études 36 > L ’association femmes et mathématiques en quelques mots 37 > Glossaire 38 à 39 Pourquoi cette brochure? En prélude, elle la présente, en accompagnement, elle la complète et la prolonge. Vous y retrouverez les visages et les textes apparaissant sur les panneaux de l'exposition, ainsi que quelques compléments. Les interviews et les photographies ont été réalisées à la fin de l'année 2000 et au début de l'année 2001. S O M M A I R E L ’exposition >Michèle Vergne Chercheuse au CNRS [à mon avis] Ne vous laissez pas impressionner par ceux qui semblent plus doués, brillants, rapides. Prenez votre temps et votre chemin, vous pourriez en doubler plus d’un ! [et les femmes?] Autant les femmes ont leurs chances quand elles postulent à des postes où l’on sélectionne plusieurs candidats, autant elles se font extrêmement rares lorsqu’un seul poste – généralement de très haut niveau - est attribué. + La naissance de ma fille a été très bénéfique. Cela faisait un an que je ne trouvais plus rien. Bloquée. Avec la naissance de ma fille, une nouvelle vie commençait, j’ai ressenti un renouveau formidable et me suis mise à travailler avec une autre femme. Cette collaboration a duré 5 ans et c’est alors que nous avons fondé un nouveau domaine de re- cherche. Ma carrière a véritablement pris son élan à ce moment-là. + Académicienne mais certainement pas star. Une star, en maths, c’est quelqu’un qui s’identi- fie totalement à un travail, un courant, une école, une personne qui peut dire «telle œuvre, c’est moi». En général, c’est donc un homme, seules de très rares femmes ont cette démarche. Et sûrement pas moi. A C A D É M I C I E N N E > Issue d’un milieu qui ne la prédisposait en rien aux sciences, Michèle Vergne se passionne pour les maths à partir de la première grâce à une enseignante qui l’incite à poursuivre ses études. Classes préparatoires à Paris et École Normale Supérieure de Jeunes Filles. Là, le directeur de l’École lui conseille un poste de chercheuse au CNRS, où elle pourra faire sa thèse. Pas sûre de se trouver à sa juste place, désorientée à ses débuts, surtout en terme de re- lations sociales, il lui faudra quelques années pour trouver son sujet de re- cherche, sa place dans le monde des mathématiciens et… sa vocation. Les dix années qu’elle passe entre Paris et le prestigieux Massachussets Institute of Technology aux USA se révèlent très fructueuses. Recherche, rencontres, congrès, publications… en 1997 elle est nommée membre de l’Académie des sciences, où elle siège dans la section Mathématiques avec une soixantaine de collègues. Tous masculins. laboratoire de Polytechnique + La recherche, ce n’est pas forcément une histoire de «premier de classe». Loin des visions romantiques, un chercheur est quelqu’un qui va à petits pas derrière quelqu’un d’autre qui lui montre le che- min… et qu’il double éventuellement au passage! Le jeu est de de- venir le meilleur dans un petit sujet. Et la qualité essentielle pour y arriver, c’est la persévérance. Être brillant, c’est bien, on ira plus vite. Mais pas forcément plus loin. Moi, par exemple, je ne me consi- dère pas brillante. Je crois que le secret est de se créer un monde à soi, et travailler, travailler encore à le construire… sans avoir peur du ridicule! Membre de l’Académie des Sciences L ’Académie? C’est un milieu auquel je n’aurais jamais pensé appartenir! + La santé aussi a besoin des maths. Les méde- cins ont besoin d’outils mathématiques et statis- tiques, par exemple pour extrapoler des résultats obtenus au cours d’expériences animales à des populations humaines. Ou encore pour prévoir, sous certaines hypothèses, la propagation d’une maladie au sein d’une population: par exemple, quel serait l’impact de la vaccination de tous les enfants de 6 ans sur l’incidence de la maladie dans 20 ans? Les entreprises pharmaceutiques et cosmétiques ont aussi de gros départements de bio-statistiques, qui évaluent l’efficacité et la toxicité éventuelle de nouveaux médicaments. + Entre recherche et veille médicale. J’étudie, pour la population française, les impacts sur la santé de différentes activités d’EDF et de GDF: centrales thermiques et nucléaires, lignes à haute tension, pollution atmosphérique… J’apporte un regard scientifique sur des sujets importants, comme les répercussions sur les populations en- vironnantes qu’aurait le choix d’un site par rapport à un autre pour l’implantation d’une centrale thermique. + Une position aux croisées des sciences. Je tra- vaille et échange avec des médecins, des ingé- nieurs… Nous collaborons aussi avec des laboratoires de recherche extérieurs, et suivons des séminaires, organisons des colloques. Ce qui me permet de vivre le monde de l’entreprise tout en gardant un lien avec la recherche uni- versitaire. Je suis heureuse de donner un avis scientifique sur des problèmes de société, de voir comment les décisions sont prises. Bio-mathématicienne au Service des Études Médicales d’EDF-GDF [à mon avis] Renseignez-vous sur tous les métiers et les formations qui utilisent les maths pour faire… autre chose. [et les femmes?] Dans le domaine des bio-mathématiques et de la santé, les femmes sont aussi nombreuses que les hommes. Quoiqu’aux postes de direction… S A N T É >Pascale Bernillon Chargée d’études et de recherche > A Lyon, Pascale Bernillon passe son Deug et sa licence de maths. Que faire ensuite lorsque l’on aime les maths mais qu’on ne se voit pas ne faire «que ça»? Elle suit pendant 3 ans une formation d’actuaire, dans une école spécialisée dans le calcul et l’évaluation des risques. Les statistiques et les probabilités la passionnent. La démographie aussi. Pas les débouchés, nombreux, dans le secteur des assurances et des banques. Elle fait alors un DEA en bio-mathématiques à Paris VI. Son mémoire porte sur les répercussions démographiques du SIDA. Un travail passionnant qui la conduit à préparer sa thèse au sein d’un laboratoire d’épidémiologie de l’Institut National pour la Santé et la Recherche Médicale (INSERM). >Anne Bouverot T É L É C O M M U N I C A T I O N S de Global One* en Télécommunications Ingénieure En règle générale, nous recruterions volontiers plus de femmes… si seulement elles se présentaient! [Mon conseil] Le monde se globalise: faites en sorte de savoir vous débrouiller en anglais! > A l’issue des classes préparatoires, Anne Bouverot intègre l’École Normale Supérieure. Attirée par les nouvelles technologies de l’information, elle rejoint ensuite le Corps d’État des Télécommunications. Après une première expérience d’ingénieure à France Telecom, elle part 2 ans aux États-Unis, où elle se lance dans le marketing pour Global One, aujourd’hui filiale de France Telecom. De re- tour à Paris,Anne Bouverot est promue directrice technico-commerciale de Global One. A la tête d’une équipe internationale de 80 personnes basées à Paris, Washington, Hong Kong et uploads/Science et Technologie/ femmes-en-maths.pdf

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