MÉMOIRES .. DE L'INSTITUT D'ÉTUDES CENTRAFRICAINES ABBÉ ANDRÉ RAPONDA VVALKER N

MÉMOIRES .. DE L'INSTITUT D'ÉTUDES CENTRAFRICAINES ABBÉ ANDRÉ RAPONDA VVALKER NO.TES D'HISTOIRE DU GABON avec une introduction, des cartes et des notes de Marcel SORET, MaItre de Recherches de l'O.R.S.T.O.M. BRAZZAVILLE 1960 MÉMOIRES .. DE L'INSTITUT D'ÉTUDES CENTRAFRICAINES ABBÉ ANDRÉ RAPONDA VVALKER NO.TES D'HISTOIRE DU GABON avec une introduction, des cartes et des notes de Marcel SORET, Maitre de Recherches de l'O.R.S.T.O.M. BRAZZAVILLE t960 L'Institut d'Etudes Centrafricaines La mise en valeur rationnelle des Pays Tropicaux ne saurait se réaliser sans la possession d'un inventaire complet de leurs possibilités humaines et matérielles, biologiques et physiographiques. Et, nécessairement, pendant que se poursuivait le développement de ces Pays, la recherche scientifique s'y organisait. C'est l'Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer, placé sous l'autorité du Jrlinistre de la Communau:é, qui en est chargé. Au niveau de l'ex-Afrique Equatoriale Française, un décret ministériel, promulgué le 17 septembre 1947, créait et établissait le fonctionnement de l'Institut d'Etudes Centrafricaines à Brazzaville, à charge pour lui d'organiser des centres locaux dans les territoires. Cet établissement public, doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière, est donc l'organisme local des recherches scientifiques dans le cadre des recherches organisées par l'O.R.S.T.O.M. Ses objectifs généraux constituent l'article 2 du décret organique nO 46-1495 du 18 juin 1946 (J. O. A. E. F. du 1er octobre 1947). En voici l'essentiel: - Susciter, promouvoir, éxécuter les travaux scientifiques de toute nature se rapportant l l'Afrique Centrale; -- Organiser et coordonner les recherches scientifiques relatives à l'ex-A.B.F. en dressant les programmes de travail et en assurant la liaison et la collaboration entre les organismes scientifiques de la Métropole, des pays voisins, de l'étranger et l:caux; - Procéder à la constitution d'archives, de bibliothèques, de collections scientifiques et de la documentation nécessaire à l'étude des questions intéressa~t l'Afrique Centrale en général ; - Assurer la publication des études et des travaux scientifiques se rapportant à l'objet de ces recherches. • •• Dans le cadre des objectifs qui lui sont statutairement assignés, 1'1. E. C. a entrepris la publication de deux collections destinées à l'impression de travaux inédits. Elles s'intitulent respectivement : - BULLETIN DE L'INSTITUT D'ETUDES CENTRAFRICAINES, Nouvelle slrie, de fonnat in-go raisin ; - MSMOIRES DE L'INSTITUT D'ETUDES CENTRAFRICAINES, de fonnat in-4o coquille. • •• INSTRUCTIONS AUX AUTEURS 10 Tous les articles ~és dans l'esprit du Bulletin ou des Mémoires seront très favorablement accueillis. La décision de les retenir et de détenniner l'ordre de leur publication revient au Comité de lecture créé l cet effet. 20 Les manuscrits doivent être remis sous leur fonne définitive et dactyl~aphiésà double interligne - ou écrits très lisiblement - au recto seulement de feuilles séparées. I.e plan' de travail doit être très apparent et au besoin explicité par une Table des matières ou un Sommaire. n convient de ne rien souligner et de ne rien écrire en capitales, ce travail de préparation typogra- phique devant être assuré par le secrétariat de rédaction. Si les auteurs désirent attirer l'attention du lecteur sur un point donné par une graphie particulière, ils le signaleront dans la marge et le nécessaire sera fait. 80 Les citations bibliographiques seront groupées à la fin du travail et non nrlses, sauf exception, en notes infrapaginales. Ceci pour éVlter de fastidieuses répétitions par ailleurs difficiles à rassembler. Ces références - dont le renvoi dans le texte se f~ra par la mention, entre parenthèses. de la seule date et éventuellement de la page - doivent être très préci~s et très complètes. Ceci pour donner au lecteur la possibilité de se procurer l'ouvrage ou l'article mentionné. Donc, ne pas omettre le nom de l'éditeur. . (Suite pag, 3 "*""'tIf'.) L'Institut d'Etudes Centrafricaines La mise en valeur rationnelle des Pays Tropicaux ne saurait se réaliser sans la possession d'un inventaire complet de leurs possibilités humaines et matérielles, biologiques et physiographiques. Et, nécessairement, pendant que se poursuivait le développement de ces Pays, la recherche scientifique s'y organisait. C'est l'Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer, placé sous l'autorité du Jrlinistre de la Communau:é, qui en est chargé. Au niveau de l'ex-Afrique Equatoriale Française, un décret ministériel, promulgué le 17 septembre 1947, créait et établissait le fonctionnement de l'Institut d'Etudes Centrafricaines à Brazzaville, à charge pour lui d'organiser des centres locaux dans les territoires. Cet établissement public, doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière, est donc l'organisme local des recherches scientifiques dans le cadre des recherches organisées par l'O.R.S.T.O.M. Ses objectifs généraux constituent l'article 2 du décret organique nO 46-1495 du 18 juin 1946 (J. O. A. E. F. du 1er octobre 1947). En voici l'essentiel: - Susciter, promouvoir, éxécuter les travaux scientifiques de toute nature se rapportant l l'Afrique Centrale; -- Organiser et coordonner les recherches scientifiques relatives à l'ex-A.B.F. en dressant les programmes de travail et en assurant la liaison et la collaboration entre les organismes scientifiques de la Métropole, des pays voisins, de l'étranger et l:caux; - Procéder à la constitution d'archives, de bibliothèques, de collections scientifiques et de la documentation nécessaire à l'étude des questions intéressa~t l'Afrique Centrale en général ; - Assurer la publication des études et des travaux scientifiques se rapportant à l'objet de ces recherches. • •• Dans le cadre des objectifs qui lui sont statutairement assignés, 1'1. E. C. a entrepris la publication de deux collections destinées à l'impression de travaux inédits. Elles s'intitulent respectivement : - BULLETIN DE L'INSTITUT D'ETUDES CENTRAFRICAINES, Nouvelle slrie, de fonnat in-go raisin ; - MSMOIRES DE L'INSTITUT D'ETUDES CENTRAFRICAINES, de fonnat in-4o coquille. • •• INSTRUCTIONS AUX AUTEURS 10 Tous les articles ~és dans l'esprit du Bulletin ou des Mémoires seront très favorablement accueillis. La décision de les retenir et de détenniner l'ordre de leur publication revient au Comité de lecture créé l cet effet. 20 Les manuscrits doivent être remis sous leur fonne définitive et dactyl~aphiésà double interligne - ou écrits très lisiblement - au recto seulement de feuilles séparées. I.e plan' de travail doit être très apparent et au besoin explicité par une Table des matières ou un Sommaire. n convient de ne rien souligner et de ne rien écrire en capitales, ce travail de préparation typogra- phique devant être assuré par le secrétariat de rédaction. Si les auteurs désirent attirer l'attention du lecteur sur un point donné par une graphie particulière, ils le signaleront dans la marge et le nécessaire sera fait. 80 Les citations bibliographiques seront groupées à la fin du travail et non nrlses, sauf exception, en notes infrapaginales. Ceci pour éVlter de fastidieuses répétitions par ailleurs difficiles à rassembler. Ces références - dont le renvoi dans le texte se f~ra par la mention, entre parenthèses. de la seule date et éventuellement de la page - doivent être très préci~s et très complètes. Ceci pour donner au lecteur la possibilité de se procurer l'ouvrage ou l'article mentionné. Donc, ne pas omettre le nom de l'éditeur. . (Suite pag, 3 "*""'tIf'.) NOTES D'HISTOIRE DU GABON • 1 NOTES D'HISTOIRE DU GABON • 1 MÉMOIRES DE L'INSTITUT D'ÉTUDES CENTRAFRICAINES BRAZZAVILLE ABBÉ ANDRÉ RAPONDA WALKER NOTES D'HISTOIRE DU GABON avec une introduction, des cartes et des notes de Marcel SORET, Maître de Recherches de l'O.R.S.T.O.M. IMPRIMERIE CHARITÉ MONTPELLIER 1960 MÉMOIRES DE L'INSTITUT D'ÉTUDES CENTRAFRICAINES BRAZZAVILLE ABBÉ ANDRÉ RAPONDA WALKER NOTES D'HISTOIRE DU GABON avec une introduction, des cartes et des notes de Marcel SORET, Maître de Recherches de l'O.R.S.T.O.M. IMPRIMERIE CHARITÉ MONTPELLIER 1960 INTRODUCTION ... « Mais la gloire de M. de Brazza ne doit pas éclipser celle de ses prédécesseurs. Avant lui - entre 1839 et 1875 - d'autres pionniers de la civilisation avaient préparé la voie: des offi- ciers de marine. des explorateurs, des commerçants, des missionnaires. Eux aussi avaient tra- vaillé et peiné cc payant de leur santé ou de leur vie la page neuve qu'ils ajoutaient à la vieille Histoire de France » (voir ci-après page 46). On a trop tendance, chez nous, à faire commencer l'histoire de l'A.E.F. avec Brazza, à oublier que, depuis des siècles, des populations vivaient et peinaient dans les savanes ou la forêt, que pendant les trois premiers quarts du xrxe siècle, des dizaines de pionniers ont parcouru le pays, seuls ou presque, dans un monde souvent hostile, préparant la voie aux cc créateurs d'empire ». Certes, il n'entre pas dans notre intention et encore moins dans celle de l'auteur des pages qui vont suivre, de dénigrer un de ceux qui a le plus travaillé pour une plus grande France, de dé- précier son œuvre, mais nous souhaitons simplement rendre un tardif hommage à ceux dont les travaux, souvent obscurs, ont facilité, ont rendu possible cette grande œuvre. Et l'Abbé Walker, en Gabonais fier « d'être d'un pays français depuis plus de cent ans », se devait de regrouper ce que l'on peut savoir de son passé: peu de choses en vérité, si on le compare à celui de notre vieille Europe. Mais, utilisant ses souvenirs de plus de quatre-vingts années passées dans ce Gabon, les renseignements qu'il a pu -obtenir des anciens des tribus au cours de longues tournées uploads/Science et Technologie/ l-x27-histoire-du-gabon-1.pdf

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