4 2 Introduction Une formation du troisième cycle dure deux semestres. La premi

4 2 Introduction Une formation du troisième cycle dure deux semestres. La première est celle de première année (Mastère 1) dont on a suivi des cours tout au long de semestre et à la fin de cette dernière, on a passé des examens en matière de ces cours. On était aussi appelé à faire un pré-mémoire qui témoigne nos capacités à collecter des données de terrain, à les organiser sous forme originale et rédiger. Il est en relation avec les thématiques et les méthodologies présentées en séminaire avec l’encadreur. Alors à la fin du mastère 1, on a présenté un pré-mémoire qui a identifié la problématique, le terrain de recherche et la bibliographie actualisée. La réussite de la première année est suivie par des cours pédagogiques dans le but de nous fournir une formation pédagogique qui peut nous aider à la vie professionnelle en temps qu’enseignant. La deuxième est celle du mastère 2. Elle est l’année du mémoire. On essaye à identifier une question de recherche en relation avec la problématique qu’on a proposée à la première année. On tente d’y répondre avec des hypothèses en dévoilant d’autres questionnements et problématiques liées à la problématique de recherche… Dans cette année, on est redevable aussi de faire un stage pédagogique qui est la composante professionnelle de notre formation. Il faut que le stage déroule dans une université avec un enseignant du titre – au moins- assistant universitaire… Alors, j’ai choisi de l’effectuer à l’institut supérieur des arts et métiers de Gabès. Et à la fin du stage, je présente ce rapport qui comprend trois parties : les résumés des séminaires et des colloques de la première année, le résumé du cours pédagogique et le rapport du stage. 4 2 I- Résumés des séminaires : 1. Séminaire Guy Lecerf : Conception et design La notion de conception a été liée à la femme depuis le 14ème siècle en Europe, puisque la conception est l’action de concevoir et de recevoir et l’homme est le dessin. Alors la conception est la formation d’un être dans le corps de la femme. Mais le sens actuel de cette notion est la formation d’un concept dans l’esprit. Et en parlant architecture, la conception est un discours. C’est une notion de conception, de modélisation, d’un projet, de processus, de schématisation… La notion du design est liée à l’art de vivre, à la création, à l’esthétique, à l’ergonomie, à la représentation… le designer, c’est agisse au mode de vivre et à la façon de penser. L’invention Quelle relation faites-vous entre invention et tradition ?  L’inventeur est celui qui cherche, celui qui découvre  Inventer : trouver, découvrir, trouver de l’objet caché. -Inventeur : peut être de trésor -Tradition : découvrir ce qu’on a hérité. Inventer des fables, inventer des messages. 1/ Invention en iconographie : (Piero della Francesca. Invention et preuve de la vraie croix). La peinture fait de l’infection : comment la peinture participe même de l’invention ? Comme ci l’invention est programmée  il faut d’abord inventer pour ensuite réaliser. 2/ L’invention comme technique de création : la rhétorique c’est l’art de persuader, de convaincre, l’art du discours, du pouvoir. 4 2 Tripartition du discours : se fait en trois parties : Partie 1 Partie 2 Partie 3 Rhétorique (Romaine) Invention Disposition Élocution D’où l’idée du Tripartition : *L’invention : Le choix de matériel et la recherche des arguments La tradition donne des arguments --- affective --- en Tant que représentation *La disposition : c’est l’ébauche préliminaire du discours : ordre du discours *L’élocution : L’élaboration linguistique finale ………  Chez les romains -- En art Rhétorique (romaine) Invention Disposition Élocution Poïétique Picturale (Renaissance) Circonscription Composition Réception de lumière (couleur et lumière) Inventione Le choix de l’histoire cherche d’élément iconographique Designo Colorito Cette pictura poesis inventé par Dolce. On doit appliquer les mêmes règles en discours, en peinture (Dolce) On a deux traditions  de la rhétorique et telle est donnée 1. Inventione : Porte sur la recherche d’élément iconographique 4 2 2. Designo : correspond à une projection dans une esquisse sans couleur de l’invention que le peintre à conçu dans son esprit. 3. Colorito : l’étape finale du tableau. Il suit la rhétorique romaine. 3/ L’invention au quotidien : Michel De Certeau s’intéresse aux textes mythiques et surtout aux pratiques culturelles contemporaine.  « L’invention du quotidien est un art de faire. » (Michel De Certau)  Les consommateurs ne sont pas passifs, pour De Certeau, les gens ordinaires sont actifs et inventifs ; c’est une inventivité cachée par des ruses efficaces. Chacun à sa façon d’inventer, à cheminé à travers la forêt des produits imposés.  Tout le monde est actif. Pour inventer, il faut lire. La lecture est indispensable à l’invention (réceptive, pensive). On est inventif dans la lecture : - La logique scolaire c’est modelé les esprits par des textes. - Logique productiviste.  L’invention se repose sur la lecture et la lecture n’est utile que si elle est active donc lire c’est : construire et inventer dans le texte. 4/ L’invention comme processus : Abraham Moles -L’invention comme processus est le début de l’invention. - L’invention comme processus est le terme. - Il est processus mais aussi un résultat. 4.1. L’assimilation du connu : On doit se documenter, on doit avoir une culture générale et particulière et mêmes des enquêtes. Il faut note des aventures, note de lecture, note des expériences et avoir une pratique régulière. 4.2. L’incubation : Le chercheur et l’artiste sont obsédés par l’objet de leur recherche. On mobilise les ressources de l’esprit. 4.3. L’illumination 4.4. La vérification : Vérifier l’idée, être tenace. Il faut aller jusqu’au bout. 4 2 4.5. La formulation : Pour être compris les autres pour débaucher sur une réalisation du projet.  L’invention est un processus multiforme qui applique la mise en œuvre des moyens matériels de la documentation et une validation sociale. 2. Séminaire Olivier Lussac : Qu’est ce que l’art ? L’art (activité humaine) est un terme générique mis en scène (des œuvres esthétiques). Cette définition peut conformer à des types d’objet d’ordre traditionnel : peinture, bijoux… mais elle manque de validité aujourd’hui parce qu’aujourd’hui on a des œuvres de goût. Il faut trouver d’autres orientations pour l’art contemporain. L’art serait peut être plus à jour, un produit ne produit pas la beauté mais produire des rapports aux mondes (parfois des gestes, des signes...). Tout ce qui est dans l’art est une activité. Il n’y a plus des définitions strictes : alors comment peut-on trouver des outils pour la lecture de l’art ? Est-il encore possible de générer du rapport du monde ? Avec l’art contemporain, on proclame la fin du Dieu et la fin de l’art comme absolu. Citant l’œuvre de Vandel Valle « une machine à faire caca ». Le visiteur devant des objets de ce type là vient de demander s’il est du l’art. L’art contemporain n’est plus un écran en face de soi, c’est un espace de trois parties : On parle de l’installation de l’environnement. -L’environnement : il y a des environnements ouverts L’installation c’est la disposition des éléments à l’intérieur de l’environnement. Le problème c’est que dans l’installation d’une à une autre, il y a une autre ambiance. Et totalement inversé à l’exposition dans un musée, à l’installation on vie l’intérieur : entrer dans l’œuvre c’est une approche de l’art contemporain. L’œuvre conditionne le visiteur, le spectateur. Peut-on définir l’art contemporain ? Il est « impossible » de donner une définition de l’art contemporain puisqu’il est une pratique multiple et hétérogène au contraire de l’art classique qui est homogène. On essaye de mettre les gens dans une bulle mais c’est impossible car chacun est différent à l’autre, alors pratiquement chacun dans un bulle. Au monde occidental l’individu compte plus que le tout. Au monde orientale et plus précisément les sociétés musulmanes sont englobés par une grande bulle 4 2 (Allah), donc tout est compte plus que l’individu (l’individu va se disparaître), c’est une bulle spirituelle et culturelle. L’art classique était englobé par une grande bulle, mais, l’art contemporain est totalement différent dont un environnement homogène et fermé dans le premier et un environnement hétérogène et hyper matériel dans le deuxième ce qui donne un ensemble plus fluide et plus éphémère, par conséquent, on devrait être conscient quand on fait une analyse de l’art contemporain parce qu’il est une analyse différente à celle de l’art classique. L’hétérogénéité de l’art contemporain a été manifestée aux années 90 vu l’explosion de l’internet et de la numérique. Dans le champ humain, il y a de l’isolation qui est une sorte d’uminité et quand il y a des uminités il y a des voisinages. À la fois un enfermement et une ouverture. Les bulles sont à la fois liées et séparés. Les sociétés ne sont pas des espaces homogènes, ils sont hétérogènes, que le fascisme veut faire une société homogène. Les sociétés sont des microsphères : les groupes, les artistes… se sont des bulles dans une montagne du bulle. uploads/Science et Technologie/ rapport-de-stage-pedagogique.pdf

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