Sciences économiques Sciences économiques Bertrand Blancheton © Dunod, Paris, 2
Sciences économiques Sciences économiques Bertrand Blancheton © Dunod, Paris, 2009 ISBN 978-2-10-053653-5 V Table des matières Mode d’emploi 1. Richesse, répartition, progrès 1. Le produit intérieur brut 2. L’instabilité de la croissance économique 3. Les revenus 4. La consommation 5. L’investissement 6. Le développement économique 7. La pauvreté 8. Les enjeux du développement d’une économie de service 2. Les grandes théories économiques 9. Adam Smith et la richesse des nations 10. L’analyse économique de Ricardo 11. La loi de Say 12. Les termes du débat sur les Corn Laws 13. L’analyse néoclassique 14. L’analyse macroéconomique de Keynes 15. Les rigidités de prix 16. La courbe de Phillips 17. La nouvelle économie classique 18. La nouvelle économie keynésienne 3. Les grands moments de l’histoire économique 19. La Révolution industrielle anglaise (1760-1830) 20. La révolution des transports 21. La croissance des États-Unis au XIXe siècle 22. La restauration Meiji au Japon 23. La déflation britannique des années 1920 24. L’hyperinflation allemande 25. La « Nouvelle Économie Politique » en URSS 26. La crise de 1929 27. Le New Deal VI 31. Les chocs pétroliers de 1973 et 1979 4. L’entreprise et son organisation 32. Les théories économiques de l’entreprise 33. La direction d’entreprise 34. Le taylorisme 35. Le fordisme 36. Le toyotisme 1 37. Les firmes multinationales 1 38. Nationalisations et privatisations 1 5. Le travail 39. La population active 1 40. L’emploi en France 1 41. Le marché du travail 1 42. La mesure du chômage 1 43. Les explications du chômage 1 44. La théorie du salaire d’efficience 1 45. Salaire minimum et emploi 1 46. Évolutions et caractéristiques du chômage 1 47. Les politiques de l’emploi en France 1 6. Monnaie, banques et marchés financiers 1 48. La monnaie 1 49. Monnaie et activité 1 50. L’inflation 1 51. Coûts et avantages de l’inflation 1 52. La déflation 1 53. L’épargne 1 54. Les marchés financiers 1 55. Les banques 1 56. Les banques centrales 1 57. L’autonomie de la Banque centrale 1 7. L’économie européenne 1 58. L’intégration européenne 1 59. Le Système monétaire européen 1 60. La politique agricole commune 1 VII 64. La politique monétaire de la BCE 1 8. L’économie internationale 1 65. Équilibre externe et balance des paiements 1 66. Les déterminants du commerce international 1 67. La compétitivité d’une économie nationale 1 68. Le choix d’un régime de change 1 69. La dévaluation 1 70. Les interventions sur le marché des changes 1 71. L’évolution du cours euro/dollar depuis 1999 1 72. La théorie des zones monétaires optimales 1 73. Le triangle des incompatibilités 1 74. L’étalon-or 1 75. Le système de Bretton Woods (1944-1971) 1 9. La mondialisation 1 76. Le coefficient d’ouverture comme mesure de l’ouverture commerciale 1 77. Les justifications du libre-échange 1 78. Le protectionnisme 1 79. L’intégration financière internationale 1 80. La crise financière internationale de 2007-2008 2 81. La taxe Tobin 2 82. Les délocalisations 2 83. Le Fonds monétaire international 2 84. La Banque mondiale 2 85. Le GATT 2 86. L’Organisation mondiale du commerce 2 87. Instances internationales de régulation 2 10. Les politiques économiques 2 88. Politiques économiques conjoncturelles et structurelles 2 89. La politique budgétaire 2 90. La relance Kennedy Johnson 1961-1965 2 91. La relance socialiste (1981-1982) 2 92. Le financement des dépenses publiques 2 93. La soutenabilité de la dette publique 2 94. La dette publique de la France 2 VIII 98. La politique de l emploi 2 11. Outils pédagogiques 2 99. Conseils pour la dissertation 2 Glossaire 2 Bibliographie 2 Index 2 1 Le Maxi Fiches de Sciences économiques se présente sous forme de fiches synthétiques de de ou quatre pages. Les fiches peuvent être étudiées dans l’ordre souhaité. De nombreux renvois en couleur permettent d’approfondir les thèmes transversaux, trai dans différentes fiches. Plusieurs outils pédagogiques sont à disposition du lecteur : c La rubrique Point clef, en début de fiche, fait ressortir l’intérêt du sujet et ses principa enjeux. c La rubrique Repères chronologiques, en fin de fiche, récapitule les principaux événements dates à mémoriser. c Le Glossaire de sciences économiques, en fin d’ouvrage, regroupe les définitions de , surlignées tout au long de l’ouvrage. c La fiche 99 propose des conseils méthodologiques pour la dissertation en économie, afin se préparer au mieux aux examens. Cet ouvrage constitue un outil efficace de révision pour réussir les examens et les concour 283 notio fondamentales 2 1. DÉFINITIONS Le produit intérieur brut constitue une approximation de la richesse créée par les agents é nomiques résidant dans un espace donné au cours d’une période de temps (généralem l’année). Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées des branches productives de l’économie (som des valeurs ajoutées brutes + taxes sur la valeur ajoutée + droits de douanes – subvention l’importation). La valeur ajoutée est la différence entre la valeur de la production finale et les consomm tions intermédiaires engagées pour l’obtenir (biens et services utilisés pour produire). Le PIB global d’une économie est exprimé en valeur, c’est-à-dire en unités monétaires couran Une part de sa croissance résulte d’une progression nominale des variables économiques. calcul d’un PIB en unité monétaire déflatée est réalisé pour évaluer la croissance réelle PIB, sa croissance en volume. Le PIB peut être décomposé en un PIB marchand et un PIB non marchand. PIB = PIB marchand + PIB non marchand Le PIB marchand comptabilise les valeurs ajoutées réalisées par les branches marchandes l’économie (sociétés non financières, sociétés financières, entreprises individuelles). Le PIB non marchand comptabilise les valeurs ajoutées réalisées par les administrati publiques et les institutions à but non lucratif. Le produit national brut (PNB) se définit, quant à lui, comme étant égal au produit intéri brut plus les revenus de facteurs reçus de l’étranger moins les revenus de facteurs envoyé l’étranger. 2. L’ÉQUILIBRE EMPLOIS RESSOURCES Toute production de biens et services au sein de l’économie engendre une distribution revenus du même montant dont la dépense constitue une demande permettant d’écouler production. Du fait de cet équilibre emplois ressources plusieurs décompositions du PIB s possibles. a) Approche par la production PIB = VA + Tp – Sbp Avec : c VA : la somme des valeurs ajoutées hors taxe ; c Tp : les impôts sur les produits ; c Sbp : les subventions sur les produits. Point clef Le produit intérieur brut (PIB) représente une mesure de la production et une approximation de la riches créée. Il constitue un agrégat essentiel pour apprécier les performances d’une économie. Deux indicateu doivent plus particulièrement retenir l’attention : le produit global (et sa croissance) ainsi que le produit p tête (PIB rapporté au nombre d’habitants). 3 c W : les salaires ; c EBE : l’excédent brut d’exploitation ; c RMB : le revenu mixte brut ; c T : les impôts ; c Sb : les subventions. L’ représente le profit brut des entreprises. Il est obtenu en soustrayant de la val ajoutée la rémunération des salariés et les impôts liés à la production versés par les entreprise Le RMB représente, quant à lui, l’EBE des entreprises individuelles. c) Approche par la demande PIB = CF + FBCF + DSks + X – M Avec : c CF : la consommation finale (v. fiche 4) ; c FBCF : la formation brute de capital fixe (v. fiche 5) ; c DSks : la variation de stocks ; c X : les exportations de biens et services ; c M : les importations de biens et services. 3. LE PRODUIT PAR TÊTE, UN INDICATEUR DU NIVEAU DE VIE La croissance du produit par tête (PIB par habitant) signifie une progression de la quantité biens et services à la disposition des individus. La progression du revenu par tête mesu l’évolution du niveau de vie des populations. Le tableau ci-dessous fait ressortir la posit dominante des États-Unis sur ce critère avec un PIB par habitant de près de 37 798 dollars 2006 nettement supérieur à celui des autres pays les plus industrialisés, 27 764 dollars pou Japon, 27 734 pour la France. De même, l’écart de niveau de vie entre les pays du G7 et pays en voie de développement représentés dans le tableau par l’Algérie (6 425 dollars) Maroc (3 938 dollars), l’Afrique subsaharienne (1 852 dollars seulement), ressort de faç criante. Le PIB par habitant relativement élevé de la Norvège (40 905 dollars) et de l’Irlan (36 860 dollars) signifie un haut niveau de vie dans ces pays. Dans le cas de l’Irlande, le fait dépasser le Royaume-Uni (28 756) est très symbolique ; cela montre – de surcroît – la réa du rattrapage économique. Néanmoins ni l’Irlande, ni la Norvège, ne soutiennent la com raison avec le Royaume-Uni, l’Allemagne ou le Japon en termes de poids économique. PIB par tête est un indicateur de niveau de vie et non puissance économique. EBE 4 4. LE PRODUIT GLOBAL, FONDEMENT DE LA PUISSANCE ÉCONOMIQUE La croissance du produit global fonde à long terme la puissance économique d’une nation. puissance uploads/Science et Technologie/ sciences-economiques.pdf
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- Publié le Fev 23, 2021
- Catégorie Science & technolo...
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