p. 1 Prenez bien soins de vous Une question, une info, une annonce, contactez-n

p. 1 Prenez bien soins de vous Une question, une info, une annonce, contactez-nous : Rappelons-nous que les équipements médicaux sont tous des vecteurs potentiels d'infection, protégeons- nous ! Demandez à vos hiérarchies des produit et lingettes de décontamination afin d'effectuer une décontamination de surface avant toute intervention sur un appareil ! A S S O C I A T I O N D E S A G E N T S D E M A I N T E N A N C E B I O M É D I C A L E SOMMAIRE MARS 2020 83 x Le mot de la présidente page 2 x Vous avez dit « DATADOCK » page 4 x Ingénierie biomédicale en GHT page 6 x Procès-verbal de l’assemblée générale page 13 x Covid 19 page 19 x Vous avez un problème juridique ? page 20 x La parole aux étudiants page 21 x Journées Techniques Biomédicales 2020 page 22 Le mot de la présidente page 2 Vous avez dit « DATADOCK » page 4 page 6 Procès-verbal de l’assemblée générale page 13 Covid 19 page 19 page 20 La parole aux étudiants page 21 Journées Techniques Biomédicales 2020 page 22 Une question, une A S S O C I A T I O N D E S A G E N T S D E M A I N T E N A N C E B I O M É D I C A L E 06 24 / Ingénierie biomédicale en GHT : une nouvelle bonne pratique pour assumer l’avenir… Dr Ing G. Farges (HDR) Université de Technologie de Compiègne, Département Génie Biologique, rue du Dr Schweitzer, CS60319, 60203 Compiègne Cedex - contact : gilbert.farges@utc.fr Résumé : NB : Cet article reprend les éléments essentiels de la conférence donnée lors des 37èmes Journées Techniques Biomédicales de l’AAMB à Saint Omer le 5 décembre 2019. Depuis le 1er guide biomédical en 2002, puis le 2ème en 2011, les acteurs biomédicaux en établissements de santé innovent en permanence dans leurs pratiques. Cet article présente la méthode d’élaboration collective et les contenus de la nouvelle « Bonne Pratiques d’Activités Connexes – BPAC 6 » consacrée aux activités de l’ingénierie biomédicale adaptées à la nouvelle organisation en Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT) sur le territoire français. Les enjeux sociétaux et réglementaires sont précisés et les dynamiques de la qualité perçue du système de santé sont explicitées. Ensuite, les processus à mettre en œuvre par les services biomédicaux en établissement de santé sont présentés avec des propositions d’outils d’apprentissage, de positionnement et d’évaluation. Introduction : GHT et services biomédicaux, écosystème et enjeux En France, la Loi du 27 janvier 2016 portant sur la « Modernisation du système de santé » vise principalement l’égalité d'accès des citoyens à des soins sécurisés et de qualité ainsi que la rationalisation des modes de gestion et la mutualisation des ressources [1]. Pour cela elle instaure des Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT) touchant les 2000 établissements de santé publics. En 2019, 136 GHT sont recensés, regroupant 898 établissements avec une très grande hétérogénéité puisque qu’ils peuvent comprendre de 2 à 20 établissements, concerner de 100 000 à 2,5 millions d’habitants et représenter des budgets allant de 100 M€ à plus de 2 Mds € [2]. L’organisation en GHT impose que le pilotage soit fait par un établissement « support » (souvent un CHU ou l’établissement le plus important) tandis que les autres sur le territoire sont « parties ». Pour répondre aux attentes légitimes des patients (égalité d’accès aux soins et de prise en charge, égalité de qualité et de sécurité des soins) quel que soit l’établissement où ils bénéficient des soins, un cycle vertueux de la qualité perçue du système de santé doit être maitrisé (Figure 1). Figure 1 : L’ingénierie biomédicale est l’un des maillons dans la perception de la qualité du système de santé en France (source : auteur) SOI NS Qualité perçue du systèm e de santé PATI ENTS SATI SFACTI ON Vigilance Sociétale Dispositifs m édicaux I ngénierie Biom édicale Achat - Maintenance – Sécurité - Qualité Formation - Exploitation – Réforme GHT ETABLI SSEMENTS DE SANTE HAS 8 K I SO 90 0 1 Guides 20 1 1 20 0 2 NF S9 9- 1 70 S9 9- 1 72 07 24 / MARS 2020 83 p ͹ L’ingénierie biomédicale est une partie-prenante à part entière dans le cycle de la qualité perçue du système de santé puisqu’elle permet au personnel soignant d’exploiter des dispositifs médicaux sûrs, fiables et disponibles. En maîtrisant les dispositifs médicaux sur tout leur cycle de vie en exploitation, elle apporte sa contribution technologique pour garantir la qualité et la sécurité des soins délivrés aux patients. Dans un GHT, la mutualisation des ressources passe par la mobilité des compétences médicales permettant ainsi aux citoyens d’accéder au même niveau de soins quel que soit l’établissement. Cela induit naturellement que le niveau du plateau technique biomédical des établissements concernés, qu’il soit « support » ou « parties », puisse être compatible avec cette mobilité médicale. Les acteurs des services biomédicaux, ingénieurs comme techniciens, doivent dès lors anticiper ces nouveaux besoins en organisant la mobilité des dispositifs médicaux qui le nécessiteraient, leur géolocalisation et leur suivi technique pour en garantir la qualité et la sûreté ( Figure 2). Les soignants peuvent aussi être rassurés dans leur mobilité et plus efficaces dans leurs actes si les équipements sont standardisés, fonctionnels et disponibles dès qu’ils en ont besoin sur le lieu de leurs prestations. Les processus d’achats doivent donc inclure cette dimension de standardisation qui pourra également générer une meilleure mutualisation des dispositifs médicaux entre établissements du GHT avec un personnel soignant habitué aux équipements mis à leur disposition. Figure 2 : Dans un GHT, la mobilité des dispositifs médicaux et des compétences biomédicales est un facteur de succès important pour garantir la qualité et l’équité du parc biomédical (source : auteur) 1) Structure générique d’une Bonne Pratique Depuis l’édition 2011 du Guide des Bonnes Pratiques de l’Ingénierie Biomédicale en Établissement de Santé, il est possible d’élaborer autant que nécessaire de nouvelles pratiques associées aux spécificités ou aux évolutions du métier, qui s’intègrent dès lors naturellement dans ce référentiel professionnel reconnu. Ces activités particulières sont nommées « Bonnes Pratiques d’Activités Connexes – BPAC » et cinq ont déjà fait l’objet d’une publication, soit dans le Guide 2011 [3], soit dans son Addenda en 2013 [4]. p. ͺ Toute « Bonne Pratique », qu’elle soit commune au Guide ou spécifique aux activités connexes est structurée selon la règle des 3S pour « Sens, Soutien et Suivi » (Figure 3). Ce cycle vertueux d’amélioration continue est similaire à d’autres vulgarisés par les démarches qualité anglo- saxonnes comme le cycle PDCA (Plan, Do, Check, Act) appelé aussi « Roue de Deming » [5] ou la norme ISO 9001 « Système de Management de la Qualité » [6]. Donner du SENS aux activités professionnelles est primordial pour en garantir la pertinence ainsi que l’adhésion des acteurs à les améliorer pour maintenir la qualité et la sécurité des dispositifs médicaux mis à disposition des soignants afin qu’ils puissent délivrer les meilleurs soins aux patients. Disposer du SOUTIEN nécessaire consiste dans un premier temps à identifier les besoins et les apports possibles de toutes les parties-prenantes en interaction avec l’activité biomédicale. Ensuite, il s’agit de mobiliser l’ensemble des ressources (humaines, logistiques, documentaires, informatiques…) utiles à la bonne réalisation des activités d’ingénierie biomédicale. Maîtriser le SUIVI de l’activité est le cœur même de l’ingénierie biomédicale. Cela passe par des processus clairs (on sait qui fait quoi, quand et comment), des tâches accessibles et compréhensibles (appelées « critères de réalisation » pour chaque processus) et des mesures de succès pertinentes (depuis le Guide 2011, la performance est estimée via l’efficacité, l’efficience et la qualité perçue). Cette structure présente le grand intérêt d’être : x D’application progressive : il est possible de commencer par montrer son efficacité en réalisant d’abord ce qui est normalement attendu d’un service biomédical (maîtrise du SUIVI), puis de chercher à mieux s’organiser pour améliorer son efficience (maîtrise du SOUTIEN), pour terminer par de meilleures anticipations sur ses raisons d’être, missions et objectifs, améliorant ainsi la qualité perçue de l’ingénierie biomédicale (maîtrise du SENS). x Compatible avec l’ISO 9001 « Système de Management Qualité », permettant ainsi d’envisager, en plus de la progressivité précédente, de viser à terme une certification ISO 9001 sur le périmètre d’activités de la BPAC n°6. Cette approche associe de manière judicieuse la pertinence métier de la BPAC n°6 avec la reconnaissance et la notoriété de l’ISO 9001.. Figure 3 : Structure 3S des Bonnes Pratiques permettant à la fois une progressivité de mise en œuvre et une compatibilité avec l'ISO 9001 (source : auteur) 4 - Contexte de l’organisme 5 - Leadership 6 – Planification 7 - Support 8 - Réalisation des activités opérationnelles 9 - Évaluation des performances 10 - Amélioration Soutien Sens Suivi Structure « 3S » Articles I SO 9 uploads/Sante/ 2020-mars-gazette-aamb-n-83-ingenierie-biomedicale-en-ght-une-nouvelle-bonne-pratique-pour-assumer-l-avenir.pdf

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  • Publié le Jan 06, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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