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4 GROUPES SANGUINS POUR 4 ALIMENTATIONS DIFFERENTES POUR UNE MEILLEURE SANTE Thierry Liévois Ostéopathe Responsable de l'enseignement au Collège d'Ostéopathie Traditionnelle du Nord. Cotn.fr 792 rue Gal de Gaulle 59910 Bondues Introduction La nourriture de l’un est le poison de l’autre. L’alimentation du GROUPE O L’alimentation du GROUPE A L’alimentation du GROUPE B L’alimentation du GROUPE AB Alimentation commune aux Groupe O, A, B, AB. Produits toxiques responsables de nombreuses maladies. Conseils micro-nutritionnels pour certaines maladies. Exemple clinique Conclusion Bibliographie INTRODUCTION Déjà Hippocrate, le père de la médecine, voici XXV siècles recommandait pour comprendre l’origine des maladies d’étudier d’abord l’environnement du patient. Lorsqu’il parlait d’environnement, il tenait compte de l’environnement climatique, géographique, physique, et il insistait sur le fait d’étudier attentivement le comportement de l’individu dans sa façon de boire et de manger. Le père de la médecine s’intéressait au terrain de son patient. Bien plus tard en 1900, c’est en Autriche et plus précisément à Vienne que le docteur Karl Landsteiner découvre le premier les groupes sanguins O, A, B, AB. Il complètera sa découverte avec le système rhésus positif et négatif aux USA avec un de ses élèves Philip Levine. Cette découverte révolutionne le monde de la médecine, car elle donne une explication sur le TERRAIN de l’homme. En 1952, les travaux d’un biologiste français Jean Dausset donnent au monde médical l’explication d’une autre incompatibilité entre groupes sanguins : Le système HLA qui est aussi une autre forme de TERRAIN. En assistant à une hémorragie lors d’un accouchement, puis à sa transfusion sanguine pour éviter une mort certaine, il constate que la patiente fait un rejet. Pourtant donneur et receveur sont du même groupe sanguin, et malgré cela un accident d’incompatibilité a lieu. Dausset imagine alors qu’il existe des facteurs sur les globules blancs capables de nous différencier. Le système HLA vient d’être découvert. A titre d’information, sachez que ce dernier compte à lui seul plus de 600 millions de combinaisons. Curieusement, il faudra attendre trente ans plus tard, en 1982, pour que le Docteur Peter d’Adamo médecin américain fasse à la suite de ses recherches une extrapolation sur l’incompatibilité du sang et de l’alimentation, en ayant à l’esprit le TERRAIN. Il constate que certains types d’aliments sont plutôt A, alors que d’autres sont B, O, ou AB, et donc s’agglutinent en présence d’un sang incompatible. La digestion a bien lieu, mais pas d’une manière parfaite, et l’individu s’intoxique en mangeant des aliments qui ne lui conviennent pas. En réalité, il ne s’intoxique pas, mais s’encrasse, on peut alors parler de pathologies d’encrassage, liées à une alimentation non compatible avec le terrain de l’individu. On peut faire le comparatif avec une voiture neuve, avec laquelle on fait le plein d’un carburant de mauvaise qualité. La voiture roule sans aucun problème pendant de nombreux kilomètres, mais les différents filtres se bouchent progressivement, et la voiture risque de tomber en panne, si le propriétaire du véhicule persiste à l’alimenter de ce carburant de qualité médiocre. Le corps humain agit de même, si vous l’alimentez avec de mauvais aliments…il dysfonctionne, et parfois gravement. Dans sa démarche thérapeutique le Docteur Peter d’Adamo ne tient pas compte du système HLA car les combinaisons sont trop nombreuses et il se cantonne au groupe sanguin des globules rouges pour affiner sa thérapeutique, tout en sachant qu’elle n’est pas complète, mais plus précise qu’auparavant. En ostéopathie, nous traitons de nombreux patients en cabinet avec des résultats positifs, et des échecs, comme tous les praticiens. Bon nombre d’entre nous sommes toujours à la recherche du résultat optimum. Pourquoi tel patient que j’ai parfaitement normalisé revient avec la même lésion ? Pourquoi celui ci souffre encore alors qu’il est parfaitement normalisé ? L’un des paramètres vient de l’ALIMENTATION. Still, puis Littlejohn préconisaient déjà de s‘alimenter correctement. Ils allaient même plus loin en considérant qu’une alimentation déséquilibrée étaient une lésion ostéopathique. Evidemment ce n’est pas non plus la seule réponse sur le plan thérapeutique, car il faut savoir prendre compte d’autres facteurs comme l’émotionnel le psychosomatique, l’occlusion dentaire, le morphotype, la génétique du patient, le système HLA. A cela rajoutons les paramètres que nous ne connaissons pas et nous aurons fait le tour de la question. On peut donc d’un point de vue thérapeutique, essayer de mieux cibler nos traitements par une alimentation adaptée au groupe sanguin, et les compléter par une nutrithérapie pour optimiser nos résultats. Le lecteur peut trouver ce concept un peu farfelu et se poser la question : Pourquoi un rééquilibrage alimentaire par rapport au groupe sanguin ? La réponse est pourtant simple : Chacun d’entre nous porte sur ses globules rouges ou érythrocytes la marque A, B, O, ou AB. Si Jules de groupe A, ne tolère pas qu’on lui transfuse le sang de Bertrand, de groupe B, c’est parce que son sang contient naturellement de véritables missiles anti-B, concoctés par son système immunitaire et qui s’attaquent aux globules rouges de Bertrand arborant la marque B. Résultat, les deux sangs mélangés coagulent et forment de dangereux caillots dans les vaisseaux. Il en est de même avec l’alimentation et certains nutriments qui sont incompatibles avec le groupe sanguin. Mais aussi parce que l’agriculteur qui cultive une plante dans un champ ne met pas le même engrais en fonction de la composition du sol, du TERRAIN. L’apport en engrais est différent si le sol est argileux, schisteux, ou calcaire… L’ostéopathe pour avoir une démarche holistique, dans la lignée de Still, et de Littlejohn, se doit d’équilibrer par la nutrition le complexe acido-basique, et combler les carences qui finalement sont les grands responsables de l’homéostasie du corps, car c’est le TERRAIN qui compte ! Pour la petite histoire on raconte que Pasteur sur son lit de mort a dit : « C’est Claude Bernard qui avait raison, le microbe et le virus ne sont rien, seul le Terrain compte ! » Alors occupons nous du terrain par l’alimentation et la nutrithérapie. 4 GROUPES SANGUINS POUR 4 ALIMENTATIONS DIFFERENTES La nourriture de l’un est le poison de l’autre. Combien de fois avez vous pu constater que ce que vous digériez bien votre voisin lui ne le pouvait pas ? Mais aussi que certaines personnes perdent du poids avec un régime donné, et d’autres pas du tout. Tout cela n’est pas du hasard, et dépend de votre code génétique. or qui mieux que le sang marque votre empreinte génétique et nous indique par son immunoglobuline votre terrain. Si vous vous laissez guider par votre groupe sanguin pour votre alimentation et votre mode de vie, vous vous porterez mieux, vous vous maintiendrez à votre poids idéal et vous ralentirez le processus de vieillissement de votre corps. Chaque groupe sanguin contient le message génétique de l’alimentation et du mode de vie de nos ancêtres, et bon nombre de ces caractéristiques nous affecte encore. Le nom de votre groupe sanguin est celui de l’antigène donc vos globules rouges sont porteurs. Le GROUPE O constitue un cas à part car il ne possède aucun antigène d’où son nom. C’est un moyen mnémotechnique pour ce rappeler que ce groupe possède zéro antigène. Le GROUPE A apparaît lorsque au sucre de base vient s’ajouter un autre sucre le N- acétyl – galactosamine = le groupe A. Le GROUPE B apparaît lorsque le sucre de base est combiné à un autre sucre le D – galactosamine ou antigène B = groupe B. Le GROUPE AB combine le sucre de base et les deux sucres qui caractérisent le groupe A et B. En clair le sucre de base + N- acétyl – galactosamine + D – galactosamine = le groupe AB. Le système antigénique est primordial pour bien comprendre l’importance de l’alimentation dans notre santé. En présence d’un antigène étranger dans votre organisme les antigènes de votre groupe sanguin produisent immédiatement des anticorps pour combattre l’intrus. Il se produit alors une réaction d’agglutination, c’est à dire que les anticorps s’agrègent aux intrus pour les rendre collants et repérables ce qui facilite leur élimination. Cette facilitation à s’agglutiner est majeure entre les groupes sanguins. Enfin on a compris que certaines personnes pouvaient échanger leurs sangs alors que d’autres ne le pouvaient pas. On sait ainsi quels groupes sanguins sont identifiés comme amis et d’autres comme ennemis. Le groupe sanguin O ne possède pas d’antigènes, il est donc donneur universel mais il ne peut pas recevoir du A, du B, du AB, à cause des antigènes A et B présents dans le sang O. L’O ne peut recevoir que du O. Le groupe sanguin A est porteur d’antigène B qui agglutinent le sang B et donc le rejettent. Il ne peut donc pas recevoir du B et du AB. Le groupe sanguin B est porteur d’antigène A qui agglutinent le sang A et donc ils rejettent le A et le AB. Au delà du sang il en est de même avec les aliments. En effet nombres d’entre eux suscitent un processus d’agglutination mais pas dans tous les groupes sanguins. Ce qui signifie qu’un aliment exerçant une action néfaste sur uploads/Sante/ 4-groupes-sanguins-pour-4-alimentations-differentes.pdf

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  • Publié le Oct 04, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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