Accident vasculaire cérébral Scanner cérébral montrant un accident vasculaire c

Accident vasculaire cérébral Scanner cérébral montrant un accident vasculaire cérébral ischémique de l'hémisphère droit (partie sombre à gauche de l'image) Spécialité Neurologie et neurochirurgie CISP-2 K90 CIM-10 I60 (http://apps.who.int/classif ications/icd10/browse/2008/fr #/I60) à I69 (http://apps.who.i nt/classifications/icd10/brows e/2008/fr#/I69) CIM-9 430 (http://www.icd9data.co m/getICD9Code.ashx?icd9=4 30) à 438 (http://www.icd9dat a.com/getICD9Code.ashx?ic d9=438) OMIM 601367 (https://www.ncbi.nl m.nih.gov/omim/601367) DiseasesDB 2247 (http://www.diseasesdat abase.com/ddb2247.htm) MedlinePlus 000726 (https://www.nlm.nih. gov/medlineplus/ency/article/ 000726.htm) eMedicine 1159752, 1916852, 1916662 et 323662 eMedicine neuro/9 (http://www.emedicin e.com/neuro/topic9.htm) emerg/558 (http://www.emedi cine.com/emerg/topic558.htm #)emerg/557 (http://www.eme dicine.com/emerg/topic557.ht m#)pmr/187 (http://www.eme dicine.com/pmr/topic187.htm #) MeSH D020521 (https://www.nlm.ni h.gov/cgi/mesh/2012/MB_cg i?field=uid&term=D020521) Médicament Pentoxifylline Patient UK Cerebrovascular-events (htt p://patient.info/doctor/Cerebr ovascular-events) Mise en garde médicale Accident vasculaire cérébral Un accident vasculaire cérébral (AVC), anciennement accident cérébrovasculaire (ACV) et populairement appelé attaque cérébrale, infarctus cérébral ou congestion cérébrale (AVC et ACV étant tous deux des terminologies acceptées), est un déficit neurologique soudain d'origine vasculaire causé par un infarctus ou une hémorragie au niveau du cerveau . Le terme « accident » souligne l'aspect soudain ou brutal des symptômes, mais dans la plupart des cas les causes de cette affection sont internes (liées à l'âge, l'alimentation ou l'hygiène de vie, notamment). Les symptômes varient beaucoup d'un cas à l'autre selon la nature de l'AVC (ischémique ou hémorragique), l'endroit et la taille de la lésion cérébrale : aucun signe remarquable, perte de la motricité, perte de la sensibilité, trouble du langage, perte de la vue, perte de connaissance, décès. Les symptômes sont brutaux : ils apparaissent en quelques secondes. Ils peuvent disparaître assez rapidement ; s'ils disparaissent dans l'heure on parle d'AIT , s'ils perdurent plus d'une heure on parle d'AIC . En cas de survie, le processus de récupération (encore mal compris) passe par une phase de récupération spontanée durant de quelques semaines à quelques mois, suivie d'une période d'évolution plus lente, de plusieurs années. Dans les pays occidentaux — Europe, États-Unis, etc. — un individu sur 200 est atteint d'un accident vasculaire cérébral chaque année. En France en 2019, on dénombre chaque année plus de 140 000 nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébraux, soit un toutes les quatre minutes selon l'INSERM . 80 % de ces cas sont des ischémies et 20 % des hémorragies. La probabilité d'AVC ischémique augmente avec l'âge, tandis que la probabilité de faire un AVC hémorragique est indépendante de l'âge[réf. nécessaire]. L'AVC est la première cause de handicap physique de l'adulte et la deuxième cause de décès dans la plupart des pays occidentaux . Autres définitions Classification Ischémique Hémorragique Physiopathologie Pronostic Épidémiologie Facteurs de risque Signes et symptômes Reconnaître un AVC Symptômes en fonction du territoire cérébral atteint À l'étranger Autres diagnostics possibles Formes cliniques Examens complémentaires Imagerie cérébrale Autres Traitements En aigu À distance de l'épisode Prospective, recherche médicale Atteintes neurologiques : répercussions cognitivo-comportementales Notes et références Voir aussi Articles connexes Liens externes Au Canada, il était appelé Accident cérébrovasculaire (ACV) mais le sigle AVC est actuellement employé. 1 2 3 4 5 Sommaire Autres définitions L'apoplexie ou attaque d'apoplexie est un terme ancien et plus général, désignant en fait l'effet visible de l'accident vasculaire cérébral, incluant une perte de connaissance, avec arrêt partiel ou complet des fonctions cérébrales, ou une attaque provoquant la perte de conscience ou la mort soudaine du patient (apoplexie foudroyante). Dans certains ouvrages médicaux, l'appellation « ictus apoplectique » est utilisée . L'accident vasculaire cérébral peut être transitoire (AIT) avec retour en moins d'une heure à l'état normal, sans séquelles ni preuve d'infarctus à l'imagerie (Consensus ANAES, mai 2004) . permanent ; on parle alors d'accident vasculaire cérébral constitué (AIC). Il existe deux types d'AVC : l'infarctus cérébral : résultant de l'obstruction d'un vaisseau sanguin (80 % de l'ensemble des AVC) ; l'hémorragie cérébrale : provoquant un saignement dans le cerveau (représentant 20 % des cas). Les AVC sont donc classés en accidents ischémiques et en accidents hémorragiques. Les accidents ischémiques sont dus à l'occlusion d'une artère cérébrale ou à destination cérébrale (carotides internes ou vertébrales). Le cerveau est donc partiellement privé d'oxygène et de glucose. Cette occlusion entraîne un infarctus cérébral (appelé également ramollissement cérébral). Le mécanisme de cette occlusion est le plus souvent soit un athérome obstructif, soit un caillot (de formation locale ou par embolie, dans ce cas, le plus souvent d'origine cardiaque); L'embolie cérébrale représente environ 30 % des cas . Cependant d'autres causes peuvent exister : déchirure de la paroi de l'artère (dissection), compression par une tumeur. Le déficit concerne un territoire bien défini du cerveau : il est dit systématisé. Le ramollissement cérébral d'origine ischémique peut se compliquer secondairement d'un saignement au niveau de la lésion : il est alors question de ramollissement hémorragique. La thrombophlébite cérébrale est une occlusion d'une veine cérébrale (et non pas d'une artère). Elle est beaucoup plus rare. La lacune cérébrale est une complication de l'hypertension artérielle et se caractérise par de multiples petites zones concernées par un infarctus cérébral. Les accidents hémorragiques sont causés par la rupture d'un vaisseau sanguin, souvent endommagé, ou en mauvais état à l'origine et soumis à une pression sanguine excessive. Ceci est particulièrement vrai lorsque l'hypertension artérielle est présente et en présence d'anomalie de la vascularisation du cerveau du type malformation artério-veineuse ou encore des anévrismes. Le tabagisme et l'alcoolisme sont des facteurs particulièrement fragilisants des vaisseaux sanguins. Suivant la localisation du vaisseau, l'hémorragie peut être méningée par rupture d'un anévrisme artériel au sein des espaces sous-arachnoïdiens, intracérébral (dit aussi intraparenchymateux) et peut être associée à une inondation ventriculaire. L'hématome se forme rapidement, donnant des signes neurologiques focaux d'apparition brutale en rapport avec les structures détruites ou comprimées par la lésion. Par ailleurs il se constitue un œdème autour de l'hématome, qui aggrave la compression du cerveau dans la boîte crânienne, entraînant ou aggravant une hypertension intracrânienne (HTIC). L'hématome peut se rompre dans un ventricule cérébral. Parfois lors d'accidents hémorragiques il y a aussi une libération d'ions calcium qui induisent un vasospasme brutal à l'origine d'accidents ischémiques. L'hémorragie cérébrale représente environ 20 % des cas . L'accident vasculaire cérébral est causé par une diminution voire un arrêt brutal du débit sanguin dans les branches du réseau vasculaire en liaison avec le vaisseau (en général une artère) subissant une rupture de sa paroi (cas d'une hémorragie cérébrale) ou un blocage partiel ou total par un caillot (cas d'un infarctus cérébral). Ainsi, les cellules nerveuses alimentées par ces branches sont privées soudainement d'oxygène et de sucres, ce qui provoque en quelques minutes leur détérioration ou leur mort. Chaque minute qui passe voit la destruction de deux millions de neurones en moyenne. Dans le cas hémorragique, la diminution est surtout due aussi à une compression des cellules nerveuses par l'hématome résultant du saignement. Il en résulte que des axones de neurones peuvent être sectionnés par déplacement en masse du tissu nerveux [réf. nécessaire]. Les natures ischémique ou hémorragique étant différentes, il en découle que les causes sous-jacentes sont différentes ainsi que les traitements. L'accident vasculaire cérébral reste une maladie grave, aux conséquences toujours dramatiques avec un risque de décès de 20 à 30 % au premier mois et la nécessité de placement en institution en raison du handicap chez plus de 10 % des survivants . Le pronostic à moyen et à long terme dépend essentiellement du degré de l'atteinte . Le risque vital se prolonge bien au-delà de la période aiguë puisque la mortalité à un an atteint près de 40 % . Dans l'ensemble, ces statistiques sont valables pour les pays stables et développés. On recense parmi les personnes faisant un AVC, 80 % avec une origine ischémique et 20 % avec une origine hémorragique (15 % comme hématome intraparenchymateux, 5 % comme hémorragie méningée) . L'accident vasculaire cérébral est la seconde cause de mortalité au niveau mondial (la première dans les pays en voie de développement, la seconde dans les pays développés) et la sixième cause, en termes d'années de handicap . Dans le monde, 10,1 millions de personnes étaient victimes d'un AVC en 1990 et 4,7 millions en mourraient chaque année ; en 2010 les chiffres sont passés à 16,8 millions de victimes et 5,9 millions de morts ; les projections en 2030 donnent 23 millions d'AVC, 12 millions de morts et 200 millions de personnes avec des séquelles. 75 % des victimes ont plus de 65 ans et les hommes sont plus exposés que les femmes mais les AVC progressent chez les moins de 65 ans en raison des modes de vie (sédentarité, malnutrition, le facteur du stress est également évoqué) . L'AVC est qualifié de pandémie par l'OMS [réf. nécessaire] dont la projection est la suivante : augmentation de l’incidence des AVC passant de 16 millions en 2005 à 23 millions en 2030 ; augmentation de la mortalité de 5,7 à 12 millions durant la même période . 6 Classification 2 7 Ischémique 8 Hémorragique 8 Physiopathologie 7 Pronostic 9 10 11 Épidémiologie 1 12 13 7 14 1 3 Scanner cérébral montrant une hémorragie intracérébrale profonde due à un saignement dans le cervelet, chez un homme de 68 ans. En France, les AVC sont la troisième cause de décès uploads/Sante/ accident-vasculaire-cerebral.pdf

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  • Publié le Mar 04, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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