PALEO C’EST MIEUX, L’ALIMENTATION VIVANTE C’EST MIEUX. Le défaut du régime palé

PALEO C’EST MIEUX, L’ALIMENTATION VIVANTE C’EST MIEUX. Le défaut du régime paléo, c’est la viande. Qu’on le veuille ou non, l’être humain n’est pas un carnivore et son alimentation devrait être surtout végétale. Je montre cela en détail dans mon livre Viande et lait, des aliments dangereux pour notre santé et pour notre planète. Ce ne sont pas les régimes végétariens qui sont difficiles à équilibrer mais les régimes qui comprennent des produits animaux car leur richesse en protéines et en graisses entraîne dans le corps humain toutes sortes de carences. L'idéal de l'alimentation humaine correspond à la règle des trois V : V pour VEGETAL. Nous sommes des "végétophiles" et pouvons parfaitement vivre sans aucun produits animaux. Nous n'avons pas besoin de mélanger au même repas des céréales et des légumineuses, c'est un mythe sans fondement. V pour VIVANT. Nous avons besoin d'avoir assez d'aliments crus pour combler nos besoins en vitamines et enzymes. Les graines germées représentent un des meilleurs moyens de disposer en tous temps de cette catégorie d'aliments. V pour VARIE. Ce troisième point nous permet d'éviter tout sectarisme alimentaire et d'apprécier un peu d'aliments d'origine animale ou industrielle, pour le plaisir de la convivialité ou de nos goûts personnels, à condition d'éviter d'en faire une consommation régulière et excessive. De multiples études ont prouvé que les végétariens se portaient beaucoup mieux que les mangeurs de viande et de produits laitiers, et d'autres études ont prouvé que les végétaliens se portaient mieux encore que les végétariens ! Pourtant on peut aussi être végétalien et tomber malade, si on ne se soucie pas de son équilibre émotionnel, mental et spirituel. L'alimentation est importante mais nous devons tenir compte de l'ensemble, de la globalité de notre être. Dans mon livre Diététique du Vingt et Unième siècle, fruit de quarante ans de recherches en diététique qualitative, j'ai montré que la loi des trois V permet de se délivrer des systèmes rigides, générateurs de conflits et de racisme alimentaire, pour apprécier la complémentarité de toutes les écoles diététiques et manger toujours plus consciemment, en conciliant les plaisirs du palais avec le plaisir -inestimable à mon avis !-, de rester sans cesse en plein forme en respectant cette merveilleuse cathédrale qu'est notre corps. Aux Etats-Unis existe un extraordinaire centre de santé qui bénéficie d’une longue expérience : l’Institut Hippocrate de West Palm Beach en Floride qui a déjà aidé des centaines de milliers de personnes de presque tous les pays du monde à apprendre à gérer leur santé. En 1999, ce haut lieu de l’éducation de santé, a été honoré par le journal « SPA International « (SPA = centre thermal ou de régénération) du titre de « meilleur établissement du monde « dans la catégorie « medical SPA « . Cette reconnaissance est le fruit du travail inlassable que Brian et Anna Maria Clement, les fondateurs et directeurs de l’Institut, ont accompli, avec leur équipe d’enseignants et de thérapeutes, pour faire bénéficier les stagiaires des avances les plus utiles de la science moderne, tout en respectant les lois immuables de la santé naturelle. Le programme de l’Institut Hippocrate ouvre la voie à la création d’écoles de santé dans tous les villages et toutes les villes du monde. Ce qui surviendra, sans aucun doute, dans un proche avenir, quand les êtres humains, délivrés de leurs folies ancestrales de guerres et de compétitions sans fin, se réveilleront soudain en sortant des cauchemars de la peur, pour se tourner tout naturellement vers ce qui est important, essentiel, fondamental : comment vivre en parfaite santé et en harmonie avec tous les êtres vivants ? Commençons par regarder ensemble la situation des Etats Unis d’Amérique, ce pays qui, actuellement, domine le monde entier par la puissance de son économie. En quelques décennies, les Etats-Unis se sont hissés au plus haut de niveau de contrôle qui soit de tout ce qui se passe sur la planète terre. Le dollar est le maître du monde et les multinationales américaines imposent leurs lois à tous. Les politiciens de tous pays courbent l’échine devant les « impératifs économiques « et obéissent au doigt et à l’œil à tous les désirs des grands trusts qui organisent méthodiquement le pillage des ressources naturelles à leur seul profit. L’esclavage a été aboli, mais des millions d’êtres humains subissent une forme sournoise d’esclavage économique par le fait que les lois du marché sont établies par les plus riches. Et si l’abondance et le succès des Etats-Unis se sont constitués en exploitant les plus pauvres, qu’importe, puisque, au nom de la réussite économique, tous les coups sont permis. Même si des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent contre la mondialisation économique qui, comme un rouleau compresseur, nivelle tous les peuples et les pousse à une MacDonaldisation éhontée, les États-Unis, vedettes de la priorité du matériel sur le spirituel, triomphent et sont devenus les meneurs du grand ballet des nations. Mais le colosse américain a des pieds d’argile. La montée en puissance de l’économie s’est faite au détriment de la santé de la population. Les géants de l’agroalimentaire, les magnats de la chimie et les grands trusts pharmaceutiques ont imposé la loi du profit maximum, sans comprendre que le mode de vie qu’ils engendrent pollue l’eau, la terre et l’air, épuise les sols et détruit inexorablement le système immunitaire des habitants des pays riches, conditionnés à consommer toujours plus d’aliments dénaturés et empoisonnés par de multiples additifs chimiques. Les États-Unis, en un siècle à peine, sont devenus l’un des pays les plus malades du monde. Le passage d’une économie rurale à l’industrialisation moderne s’est accompagné de la progression constante des maladies de civilisation qui, aujourd’hui, constituent une véritable hécatombe. Les maladies cardiovasculaires coûtent plus de 320 milliards de dollars à la société du pays le plus civilisé de la planète. Si on compare ce chiffre aux 83 milliards dépensés pour l’éducation ou aux 24 milliards de dollars dépensés pour la protection de l’environnement, on comprend mieux la gravité du problème. Le diabète a pris, aux USA, des proportions épidémiques : il touche 16 millions d’américains, soit une personne sur 17 (8,2 % de la population). 400.000 habitants de ce pays meurent chaque année de cette maladie et des maladies qui lui sont associées. D’innombrables études ont montré que les deux causes principales du diabète sont le manque d’activité physique et l’alimentation déséquilibrée qui, hélas, est le fléau méconnu qui décime la population. Les États-Unis sont le pays le plus chimique du monde : quand on pense que, rien qu’en Californie, plus de cent millions de kilos de pesticides sont répandus sur les cultures, on frémit ! Depuis la deuxième guerre mondiale, des dizaines de milliers de produits chimiques ont été synthétisés, utilisés tant en agriculture qu’en pharmacie, dans la construction des maisons et des machines, partout les molécules que la Nature ne reconnaît pas comme siennes ont envahi la terre en créant une pollution à laquelle personne n’aurait songé un siècle plus tôt. Une médecine scientifique hyper technologique s’est développée mais sans avoir pour effet une amélioration de la santé publique. Au contraire, aujourd’hui, les erreurs médicales tuent, aux États-Unis, une personne toutes les 3 secondes ! Gary Null, un célèbre new-yorkais, défenseur de la santé pour tous, a publié un livre révolutionnaire (« Deathly Medicine ») qui montre qu’une étude soignée des statistiques officielles américaines permet de conclure que la médecine américaine fait plus de mal que de bien à la population ! Le nombre des personnes qui ont souffert d’effets secondaires dus aux médicaments pendant leur séjour à l’hôpital s’élève à 2,2 millions. Des dizaines de millions d’antibiotiques sont prescrits sans que cela soit utile ou nécessaire, le nombre d’interventions chirurgicales ou médicales inutiles s’élève à 7,5 millions par an, le nombre d’hospitalisations inutiles est évalué à 8,9 millions. Le nombre de personnes qui sont mortes à cause d’interventions ou de traitements médicaux s’élève, en 2001, à 783.936. Pour la même année, les maladies cardiovasculaires ont tué 699.697 personnes et le cancer 553.251. Il est donc évident pour l’auteur que le système médical américain est devenu la cause principale de mortalité dans ce pays. Il montre que dans les dix années écoulées, la médecine américaine a tué 7.8 millions de gens, soit plus que toutes les guerres auxquelles a participé le peuple américain dans toute son histoire ! La médecine américaine consomme 14 % du produit National Brut (soit 1.6 milliard de dollars en 2003). Avec de telles sommes, elle devrait être la meilleure médecine du monde. Or c’est tout le contraire qui s’est produit parce qu’au lieu d’informer, d’éduquer et de montrer au public comment vivre en bonne santé, la médecine s’est développée uniquement dans la poursuite de traitements chimiques et chirurgicaux qui coûtent très cher sans améliorer la santé collective globale. En considérant que seulement de 5 à 20 % des cas de maladies iatrogéniques sont reportés, le taux de mortalité annuelle due à la médecine est certainement beaucoup plus élevé que le chiffre de 783.936 cité ci-dessus, chiffre qui uploads/Sante/ alimentation-vivante-c-x27-est-mieux.pdf

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  • Publié le Sep 06, 2022
  • Catégorie Health / Santé
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