1 Le 19 octobre 2022 À : Dr Luc Boileau, Directeur National de Santé Publique d

1 Le 19 octobre 2022 À : Dr Luc Boileau, Directeur National de Santé Publique du Québec Dr Mauril Gaudreault, Président du Collège des Médecins du Québec Dr Marie-Claude Roy, Présidente de l’Association des pédiatres du Québec M. Pierre-Gerlier Forest, PDG de l’INSPQ M. Christian Dubé, ministre de la Santé du Québec Lettre ouverte au Collège des médecins du Québec et à la Direction générale de la santé publique du Québec concernant l’information à laquelle les parents ont droit afin d’autoriser ou non l’injection pour leur enfant d’un produit génique à base d’ARN-m en Phase III d’expérimentation Les informations contenues dans ce texte sont vérifiables et proviennent des Centers for Disease Control (CDC), de la U.S. Food and Drug Administration (FDA) ainsi que des fabricants Pfizer et Moderna. Les principes à la base de ce texte sont ceux qu’on trouve dans le Code Civil du Québec, articles 10 et 11 et du Canada ainsi que le code de déontologie des médecins du Québec. Certains relèvent du Code de Nuremberg. Le devoir personnel et incontournable du médecin, inscrit dans son code de déontologie, et auquel il ne peut se soustraire, lui impose de s’assurer qu’un consentement libre et éclairé soit obtenu de la part du patient. Libre signifie sans menace ni contrainte et, dans le cas d’un produit pharmaceutique expérimental, sans promotion aucune. Éclairé veut dire que le patient reçoit une information véridique, factuelle, complète et clairement exprimée. Le médecin a aussi le devoir déontologique de signaler des situations de santé publique à propos desquelles il juge que le public est mal protégé et/ou mal informé (articles 39 et 40 du code de déontologie des médecins). Force est de constater que le public est mal servi à cet égard dans le contexte de la pandémie. On a présenté un produit expérimental de manipulation génique comme un « vaccin comme les autres ». On a présenté ce produit comme un « vaccin sûr et efficace ». On a répandu des messages non validés par la science, empreints d’une violence inouïe, faisant peser sur les fragiles épaules des enfants une responsabilité lors de la maladie ou du décès éventuel d’un de leurs parents ou grands-parents. On a dressé les citoyens les uns contre les autres, toujours à l’encontre de la science, en répandant les idées fallacieuses de contamination asymptomatique et de « pandémie des non-vaccinés » pour ne citer que celles-là. Les médias ont comblé le vide d’information et se sont proclamés détenteurs et défenseurs de la vérité. Des journalistes souvent peu qualifiés ont présenté des vérités établies comme étant de la « désinformation » et des informations totalement fausses comme étant des dogmes 2 scientifiques. Les médias ont stigmatisé tous ceux qui se sont questionnés sur les « vaccins » expérimentaux en leur accolant des épithètes dégradantes : anti-vaxx, complotistes, irresponsables, coucous, anti-science etc. Si nous sollicitons l’appui des institutions que sont la Direction de la santé publique et le Collège des médecins du Québec (CMQ), c’est afin de permettre aux parents du Québec de prendre des décisions libres et éclairées ; décisions qui, il faut le mentionner, ont un caractère d’irréversibilité. Indirectement, cette lettre est adressée aux parents et le langage est volontairement simplifié, comme l’exige la loi qui encadre le « consentement libre et éclairé ». Avis préliminaire : Les informations contenues dans ces pages sont rigoureusement conformes à des connaissances scientifiques reconnues et accessibles. Nous sommes conscients qu’elles pourront heurter le lecteur qui en prendra connaissance pour la première fois. Une information complète, qui inclut tous les dangers d’un produit pharmaceutique, est une obligation éthique incontournable. Ce que nous avons trouvé comme information communiquée aux parents dans le contexte des vaccins anticovid est éthiquement et scientifiquement insuffisant d’où ce texte, qui, vise à mieux les informer. Des universitaires et scientifiques renommés du Québec et du monde entier ont été congédiés pour s’être exprimés publiquement et avoir émis des réserves pourtant tout à fait justifiées au sujet des injections anticovid. La censure qui prive les parents d’informations indispensables à une prise de décision éclairée, est inadmissible. Ce texte sera également envoyé aux médias. Il se peut que des journalistes ou « décrypteurs » veuillent commenter ces informations. Libres à eux de le faire. Nous leur demandons toutefois de dévoiler leurs sources et leurs possibles conflits d’intérêts et d’exiger la même chose de tous les spécialistes qu’ils appelleront à s’exprimer publiquement ainsi que l’exige le code de déontologie journalistique. Il n’en va de rien de moins que de la vie et de la santé des enfants du Québec. Soulignons que tous les professionnels ayant signé cette lettre, déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêts. Mentionnons finalement que les principales références sont immédiatement accessibles en cliquant sur les hyperliens (texte souligné). Obligation d’information, Consentement éclairé Avant de prescrire ou de donner un traitement ou un médicament, le médecin, le gouvernement ou la Santé publique, en l’occurrence, a l’obligation éthique et légale de fournir à la personne toutes les informations relatives au produit concerné. Il s’agit d’un devoir incontournable des médecins et il s’agit également d’une obligation légale inscrite au Code civil du Québec articles 10 à 25. Cette obligation s’inspire du principe d’« inviolabilité de la personne » et de son « droit à la vérité ». Liberté de choix La personne doit avoir l’entière liberté d’accepter ou de refuser tout produit pharmaceutique sans être récompensée, ni pénalisée par son choix. Cela est valable autant pour les adultes que 3 pour les enfants.1 Comme le vaccin génique contre la COVID-19 est un produit expérimental non homologué mais autorisé sous le couvert de l’urgence sanitaire et qui, de plus, n’a pas été adéquatement testé chez les animaux, il ne devrait y avoir aucune promotion de ce produit, et, surtout, il ne devrait y avoir aucune conséquence fâcheuse pour quiconque refuse. Aucune pression ne devrait être exercée sur la personne. 2 (Voir section 9). Choix éclairé : aucune information ne doit être cachée Pour que le choix soit éclairé, il faut que toutes les informations disponibles (avantages et inconvénients potentiels, risques, incertitudes) soient fournies et transmises dans un langage compréhensible. Or les plus hautes autorités (Dre Rochelle Walensky, CDC) ont affirmé que les informations sur le vaccin génique ne sauraient être toutes divulguées. De plus, les fabricants des injections à ARNm refusent toujours, même si leurs produits sont déployés à l’échelle de la planète, d’en dévoiler la composition exacte alléguant qu’il s’agit d’un secret commercial. Les autorités concernées, l’Organisation mondiale de la Santé, la Santé publique du Québec, Santé Canada, le Collège des médecins du Québec (CMQ), nos gouvernements (fédéral et provincial) n’ont pas exigé des compagnies pharmaceutiques qu’elles dévoilent la composition exacte de leurs produits. En conséquence il y a impossibilité d’un consentement vraiment éclairé, ce qui contrevient aux principes fondamentaux du CMQ. En dépit de ces difficultés, nous devons tout mettre en œuvre pour partager les informations connues et émergentes concernant ce vaccin génique. Qu’elles proviennent des fabricants eux- mêmes, de la FDA ou des CDC, du VAERS, du V-Safe américain du système Eudravigilance européen, ces informations sont toutes vérifiables. DES Consentement et responsabilités du parent Jamais un produit expérimental n’a été administré aux êtres humains sans expérimentation animale complète depuis les tragiques médicaments qu’ont été la thalidomide3 et le DES4 administrés aux femmes enceintes. L’application du « principe de précaution » n’est pourtant jamais aussi capitale que lorsqu’il s’agit d’enfants et de fœtus. Les enfants ne sont pas en mesure de comprendre les informations transmises pour qu’un consentement soit considéré comme vraiment « éclairé ». Ainsi, le parent qui donne son autorisation au nom de son enfant doit comprendre 1. qu’il s’agit d’une intervention irréversible dont les conséquences à court et moyen terme sont méconnues et souvent sous-estimées, et dont les retombées à long terme (y compris le risque d’infertilité) sont inconnues du fait de l’absence de recul ; 1 Une gratification sous forme de crème glacée aux enfants ou de loto serait ainsi contraire à l’éthique. 3 1960 : Produit tératogène causant notamment des malformations foetales, prescrit aux femmes enceintes sans expérimentation animale préalable et ayant causé une tragédie mondiale. 4 DES = Diethylstilbestrol : Produit prescrit aux femmes enceintes entre 1940-1971 sans expérimentation animale préalable et ayant causé des cancers vaginaux et des problèmes de stérilité chez les filles avant qu’on interdise sa commercialisation 30 ans après sa mise en marché en 1938. 4 2. qu’il prend une décision au nom de son enfant, considéré inapte à décider pour lui-même, et qu’il s’agit d’une responsabilité au long cours; 3. que cette injection à ARN-m est un produit qui n’a jamais été utilisé à grande échelle chez les humains et est totalement différent de tous les vaccins auxquels on nous a habitués. Il est faux de prétendre que cette injection est un « vaccin comme les autres ». Balance risques/bénéfices On doit toujours se demander si le produit comporte plus d’avantages ou plus d’inconvénients (risques). On doit aussi tenir compte de l’âge et des particularités de l’enfant concerné. Les études effectuées chez uploads/Sante/ lettre-cmq-dsp-copie.pdf

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  • Publié le Mar 31, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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