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Page 1 UPBM UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIOLOGIE BIOCHIMIE MICROBIOLOGIE Annales du BTS Analyses biologiques session 2004 édition électronique gratuite Les annales 2004-2005 sont épuisées. Elles ne seront pas rééditées. Nous vous proposons à l’achat les annales 2005-2006-2007 : bon de commande upbm.net À la suite de la demande des utilisateurs, nous avons ajouté des corrigés partiels de différentes épreuves. Ces corrigés n'ont pas de caractère officiel et existent grâce à la bonne volonté de quelques professeurs : des erreurs risquent de subsister. Pour compléter ce dispositif, le cas échéant, des corrections des erreurs ou de nouveaux corrigés pourront être consultés sur : http://www.upbm.net Vous pourrez transmettre vos commentaires par courriel à : jnjoffin@ac-creteil.fr ou cecile.ammeux@nornet.fr Page 2 Sommaire Annales du BTS Analyses biologiques session 2004 .............1 SESSION 2004 .....................................................................3 E1. Français 2004 .......................................................................................................... 3 E2 Langues vivantes : Anglais 2004.............................................................................. 8 E2 Langues vivantes : Espagnol 2004 ......................................................................... 10 U3.1 Mathématiques 2004............................................................................................ 11 U3.2 Sciences physiques 2004 ...................................................................................... 14 E4 Biologie humaine 2004............................................................................................ 17 E5 Technologies d'analyse biomédicale 2004 ............................................................ 21 E6 Épreuve professionnelle de synthèse 2004............................................................. 27 E6 Épreuve professionnelle de synthèse - Sujet n°1................................................... 27 E6 Épreuve professionnelle de synthèse - Sujet n°2................................................... 30 E6 Épreuve professionnelle de synthèse - Sujet n°3................................................... 33 E6 Épreuve professionnelle de synthèse - Sujet n°5................................................... 36 E6 Épreuve professionnelle de synthèse Sujet n°6.2004 .......................................... 43 Éléments de corrigés .........................................................50 SESSION 2004 ...................................................................50 TABM 2004 ...................................................................................................................... 50 Biologie Humaine 2004..................................................................................................... 55 Session 2004 Page 3 SESSION 2004 E1. Français 2004 Durée 4 heures, coefficient 2 L'usage des calculatrices électroniques est interdit. SYNTHÈSE DE DOCUMENTS Vous ferez une synthèse objective, concise et ordonnée des documents ci-joints consacrés à l'obésité. Puis, dans une conclusion personnelle, vous donnerez votre opinion sur la question. Document 1 : Stella et Joël DE ROSNAY, « Introduction », La malboufffe, Olivier Orban, 1979. Document 2 : Isabelle BOYAVALLE, « Obésité : le poids des mauvaises habitudes », Famille et Éducation magazine, n° 445, sept-oct 2003. Document 3 : Émile ZOLA L’Assommoir, Chapitre 7,1877. Document 4 : Flore GEFFROY, « Des américains face à la malbouffe », Ouest-France, 19 octobre 2002. Document 5 : Photographie parue dans Ouest-France, 19 octobre 2002. DOCUMENT 1 Au moment où s'achève ce siècle dit de progrès, nous allons devoir tout simplement réapprendre à manger. La « Grande Bouffe » et sa soeur la « Mal Bouffe » nous tuent à petit feu. Les experts du monde entier - médecins, biologistes, nutritionnistes, diététiciens - sont formels : il existe des relations irréfutables entre la plupart des grandes maladies du monde industriel et la surconsommation ou le déséquilibre alimentaire. Maladies cardiaques, attaques, hypertension, obésité, diabète, dégradation de la qualité de la vie du 3ème âge, tel est le lourd tribut que nous devons payer pour trop aimer la viande, les graisses ou le sucre. Jour après jour, année après année, nous préparons le terrain aux maladies qui nous emporteront prématurément. Le tiers monde meurt de sous-alimentation... et nous de trop manger. Pléthore ou carence : les maladies de la malnutrition ou de la sous-alimentation tuent probablement dans le monde d'aujourd'hui plus que les microbes et les épidémies. Session 2004 Page 4 Et pourtant, sauf dans le tiers monde, on s'est peu intéressé jusqu'ici à la nutrition. Surtout en France. C'est bien connu : nous avons tous, ici, la faiblesse de croire que ce qui touche aux plaisirs de la table est comme notre seconde nature. On n'a rien à nous apprendre en ce domaine. D'ailleurs, quoi de plus triste qu'un « régime », « une diète », le « jeûne » ou « l'abstinence ». Il faut bien, à la rigueur, y recourir pour traiter des maladies, mais pas pour préserver sa santé, ou plus simplement pour vivre mieux et plus longtemps. Les biologistes vont plus loin : ce que nous mangeons influencerait notre manière de penser et d'agir. Comme le disent si bien les Anglais : « You are what you eat », vous êtes ce que vous mangez. Et les Français d'ajouter : « On creuse sa tombe avec ses dents ». Il ne s'agit donc plus aujourd'hui de perdre quelques kilos superflus mais tout bonnement de survivre. D'inventer une diététique de survie. Nous avons la mort aux dents. Il est grand temps de réagir. Mais comment ? Pendant des millénaires les hommes ont cherché à manger plus. Faut-il aujourd'hui leur demander de manger moins ? Peut-on aller contre des habitudes aussi enracinées ? Beaucoup estiment que toute ingérence dans leur mode d'alimentation est une véritable atteinte à leur vie privée. Manger est devenu si banal et si évident qu'on n'y prête plus guère attention. La plus grande diversité règne en matière d'alimentation. Il en va de même des hommes. Les besoins sont très différents selon les individus. Inégaux dans notre façon d'assimiler une nourriture riche, nous le sommes aussi devant les aliments : certains adaptent à leurs besoins ce qu'ils mangent et boivent. D'autres ne peuvent résister à la tentation. Certains grossissent facilement, d'autres ne prennent jamais de poids. D'autres encore ne parviennent pas à grossir, même s'ils le souhaitent. Les facteurs héréditaires viennent ajouter à la complexité des phénomènes et des tendances. L'environnement ou le terrain moduleront à leur tour ces influences. C'est pourquoi il apparaît bien difficile sinon impossible de communiquer des règles de vie ou d'équilibre adaptées à chaque cas. Stella et Joël DE ROSNAY, « Introduction », La malbouffe, Olivier ORBAN, 1979. DOCUMENT 2 Obésité, le poids des mauvaises habitudes Deux études récentes montrent que les Français sont de plus en plus nombreux à présenter des signes d'obésité. Mais ce sont surtout les enfants qui sont touchés par ce phénomène : une enquête réalisée par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques), menée auprès de 30 000 élèves avant leur entrée dans le primaire, révèle qu'en moyenne, 4 % des enfants de 6 ans présentent des signes d'obésité, tandis qu'ils sont 10 % à avoir un poids au - dessus de la moyenne, soit quatre fois plus depuis les années soixante. Le poids sous surveillance internationale. L’obésité est mesurée par l'Indice de masse corporelle. Cet IMC se calcule en divisant le poids d'un individu par sa taille au carré. Pour les enfants, la norme de l'IMC varie en fonction de l'âge. Depuis 1997, il figure sur le carnet de santé de l'enfant et permet au médecin de surveiller sa croissance. D'autant plus que l'Organisation Mondiale de la Santé a défini depuis peu des normes internationales. Grâce aux études épidémiologiques, on sait aujourd'hui que le poids d'un enfant de 8 ans reflète la corpulence qu'il aura une fois adulte. Avant cet âge, il varie selon des périodes de croissance : avant 2 ans, la corpulence augmente et il n'y a donc pas à s'inquiéter si votre bébé est joufflu. De 2 à 6 ans, l'enfant s'allonge et paraît plus mince, C'est après cet âge que les médecins parlent du « rebond adipositaire », une augmentation normale de la corpulence. Ce rebond permet d'ailleurs de détecter les enfants qui peuvent devenir obèses : on a constaté que certains enfants obèses avaient connu un rebond plus précoce que les autres. Session 2004 Page 5 Web, bonbons et vidéos. Seuls 30 % des enfants obèses doivent leur surpoids à l'hérédité. Contrairement aux idées reçues, les autres ne mangent pas forcément trop, mais mal... Cacahuètes, barres chocolatées, chips, sodas et bonbons dévorés passivement devant l'écran favorisent la prise de poids. Pour lutter contre l'obésité, les experts préconisent la prévention. D'abord en formant les médecins au dépistage de l'obésité. Ensuite en informant médecins et infirmiers scolaires, notamment sur le calcul de l'indice de masse corporelle. Calculé chaque année, il permet de prendre en charge l'obésité dès les premiers symptômes et donc de soigner l'enfant beaucoup plus vite et beaucoup plus efficacement. D'autres axes de recherche s'orientent vers l'étude du comportement alimentaire. Son système de régulation se met en place pendant la vie fœtale : « Certains évènements, encore mal identifiés, survenant pendant la gestation, semblent faire partie des nombreux déterminants de la genèse de l'obésité », dénonce l'expertise collective réalisée par l'Inserm en juin 2000. Pour lutter contre toutes les mauvaises habitudes alimentaires, un programme national a été adopté, avec la publication du Baromètre Santé Nutrition. Il repose sur des objectifs nutritionnels prioritaires, qui concernant à la fois les adultes et les enfants : augmenter la consommation de fruits et légumes, de calcium et de glucides et accroître l'activité physique. Un programme ambitieux qui ne pourra se réaliser qu'avec une participation active des parents. Isabelle BOYAVALLE, Famille et éducation magazine n°445, Septembre/octobre 2003. DOCUMENT 3 La fête de Gervaise tombait le 19 juin. Les jours de fête, chez les Coupeau, on mettait les petits plats dans les grands; c'étaient des noces dont on sortait ronds comme des balles, le ventre plein pour la semaine. Il y avait un nettoyage général de la monnaie. Dès qu'on avait quatre sous, dans le ménage, on les bouffait. On inventait des saints sur uploads/Sante/ annales-bts-ab-2004.pdf

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  • Publié le Jul 31, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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