QUESTIONS DES PRECLINIQUES 8-9 JUIN 2020 HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 1. Décrire l
QUESTIONS DES PRECLINIQUES 8-9 JUIN 2020 HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 1. Décrire la Technique de la ponction d’ascite : Patient informé et rassuré Matériel : polyvidone iodée, compresses stériles 40/40, séringue 10cc, intranule, tubulure, bocal pour recueil, gants sparadrap, nécessaire voie veine si ponction évacuatrice Patient en décubitus dorsal, désinfecter, le point de ponction se situe au 1/3 externe de la ligne joignant l’ombilic à l’épine iliaque antéro supérieure gauche. 2. Décrire la Mesure de la flèche hépatique Patient en décubitus dorsal Elle se fait sur la ligne médioclaviculaire droite, le bord supérieur est réperé en mettant la main au niveau thoracique droit, les doigts sur les espaces intercostaux, on percute en descendants jusqu’à reperer une matité qui correspond au bord supérieur du foie ou on met un repère, la palpation à l’hypochondre droit permet de repérer le bord inferieur. Puis on prend la distance entre ces deux points 3. Quelle est la signification du Signe du glaçon ? Traduit une hépatomégalie en cas d’ascite 4. Décrire le signe du glaçon : En cas d’ascite, la dépression brusque de l’hypochondre droit refoule le foie qui donne un choc en retour. 5. Décrire la recherche du signe du flot : Se recherche à 2 Patient en décubitus dorsal, l’aide met le bord cubital de sa main au milieu de l’abdomen, puis l’examinateur pose une main sur le flanc et avec l’autre main, il fait une chiquenaude au flanc opposé. S’il perçoit les vibrations à l’opposé, c’est qu’on a une ascite libre. RHUMATOLOGIE 6. Décrire par des gestes la mesure de l’indice de Schober Un trait est placé sur l’épineuse de S1, un autre à 10 cm plus haut. En fin de flexion, les deux traits sont d’autant plus écartés que le rachis lombaire est souple ; un écartement physique de 4 à 5 cm est considéré comme normal ; un écartement de moins de 4 cm est considéré comme pathologique. 7. Quelle est la valeur d’un indice de Schober pathologique inférieur à 4 cm ? Signe une limitation de la flexion du rachis lombaire. 8. Comment recherche-t-on le signe de Lasègue et sa valeur sémiologique ? Le signe de Lasègue : douleur sciatique reproduite lors du soulèvement de la jambe tendue chez un patient en décubitus dorsal. Reproduit la douleur de type sciatique (racine L5 ou S1) décrite par le patient. Rentre dans le cadre d’un syndrome radiculaire 9. Comment recherche-t-on le signe de Léri et sa valeur sémiologique ? Le signe de Leri ou Lasègue inversé: une cruralgie déclenché par l’extension de hanche chez un patient en décubitus ventral genou à 90° Reproduit la douleur de type cruralgie ( racine L3 ou L4) décrite par le patient. Rentre dans le cadre d’un syndrome radiculaire 10.Devant un gros genou douloureux et fébrile quel est le geste à réaliser ? Ponction articulaire 11.Décrire les étapes de la réalisation de la ponction articulaire du genou : Patient en décubitus dorsal Genou en extension Repères : jonction de la ligne passant par le bord supérieur de la pattela et son bord latéral. Ponction au point de croisement. 12.Recherche du choc rotulien Patient en décubitus dorsal, l’examinateur se place à la droite du patient (pour un droitier) la main gauche au-dessus du genou, la main droite en dessous, l’examinateur exerce une pression avec la main gauche afin de chasser le liquide articulaire et l’index de la main droite exerce une pression sur la patella, en présence d’un épanchement, il y a un ressaut de la patella ce qui signe le choc rotulien. 13.Recherche d’une laxité ligamentaire latérale Patient en décubitus dorsal, l’examinateur se place à la droite du patient (pour un droitier), une immobilisation de la cuisse avec la main gauche, et la main droite sur cheville, la jambe soulevée à un angle d’environ 10 degrés, l’opérateur exerce des mouvements de translation latérale. 14.Une patiente de 35 ans sans antécédents particuliers consulte pour une polyarthrite chronique, bilatérale et symétrique intéressant les métacarpophalangiennes et les interphalangiennes proximales. Citez 2 hypothèses diagnostiques. Polyarthrite rhumatoïde Lupus érythémateux systémique NEPHROLOGIE 15.Décrire la technique de recherche de contact lombaire Patient en décubitus dorsal, Examinateur du côté du rein que l’examinateur palpe Une main lombaire qui fait remonter le rein au niveau de la région lombaire et une pression de la main abdominale repousse le rein au contact de la main lombaire : c’est le contact lombaire qui signe une néphromégalie (polykystose rénale, tumeur du rein, abcès du rein) 16.Quel test permet de différentier les types d’hématurie : initiale, terminale ou totale ? L’épreuve des 3 verres 17.Expliquer l’épreuve des 3 verres dans l’exploration d’une hématurie et leur valeur sémiologique Le malade urine dans 3 verres : ●Le premier Verre est rouge et les autres normaux : hématurie initiale : qui signe un problème uréthroprostatique, une cystite ●Le dernier verre est rouge et les autres normaux : signe une hématurie terminale : en faveur de problèmes vésicaux : bilharziose, tumeur de la prostate mais pas de la vessie. ●Les 3 verres sont rouges : hématurie totale ; signe une lésion du haut appareil rénal (par exemple une tumeur du rein, une pyélonéphrite, une hémorragie intra kystique) 18.Quelle est la technique de recueil des urines pour ECBU Le prélèvement se fait sur les premières urines du matin, au réveil, après une toilette avec une solution antiseptique. Le recueil se fait en milieu de jet, à acheminer au laboratoire en 1heure au maximum 19.Interprétation de l’ECBU normal et en cas d’infection urinaire ●ECBU normal : leucocytes inférieur à 104 par ml absence de germe ●Infection urinaire : leucocytes supérieur à 104 par ml ET bactériurie supérieure à 106 UFC (unité formant colonie)/ml 20.Interprétation de l’ECBU en cas de souillure et d’infection urinaire décapitée) ●Souillure : leucocytes inférieur à 104 par ml et présence de germes (parfois polymicrobien et inférieur à 106 ●Infection urinaire décapitée ou tuberculose : leucocytes supérieur à 104 par ml sans germe CARDIOLOGIE 21.Cas 1. Un patient de 50 ans vous consulte pour céphalées, vertiges, et bourdonnements d’oreille évoluant depuis un mois. A l’interrogatoire il fume depuis 10 ans et avait déjà eu une pression artérielle à 150/90 mmHg lors d’un contrôle systématique en pharmacie. L’examen clinique retrouve une Fréquence cardiaque à 78 battements par minutes. La pression artérielle est à 165/95 mmHg. Le reste de l’examen clinique est normal. ●Comment appelle-ton l’ensemble des symptômes présentés par ce patient ? Réponse : signes de Dieulafoy ●Quel est votre diagnostic ? Classifier le. Reponse : HTA systolo-diastolique grade 2 selon la classification de l’OS ●Quel traitement lui proposez-vous ? Réponse : MHD, Arrêt du tabagisme Un antihypertenseur : nifédipine, amlodipine, captopril, ou tout autre antihypertenseur 22.Cas 2 : un patient de 28 ans sans facteur de risque cardiovasculaire vous consulte pour une douleur thoracique à type de pesanteur évoluant depuis 3 semaines. Elle est aggravée par le décubitus dorsal et soulagée par la position assisse. Il signale avoir eu une fièvre avec rhinite avec des courbatures il y a un mois. L’auscultation pulmonaire est normale. Une radiographie réalisée dans le cadre de son bilan vous montre la figure 1. Décrivez l’image Réponse Cardiomégalie globale ICT= 0,8 Raccourcissement du pédicule vasculaire Ouverture de l’angle de raccordement cardio-phrénique et effacement du celui à gauche Recouvrement hilaire Aspect de cœur en calebasse (ou en théière acceptée) 23.Quel est votre diagnostic le plus probable. Hypothèse le plus probable :péricardite liquidienne de grande abondance 24.Cas 3 : Une femme de 33 ans, accouchée récente (2 semaines) vous est référée pour douleur de la jambe gauche sans autres symptômes. A l’examen vous retrouvez une grosse jambe douloureuse, chaude avec douleur à la dorsiflexion du pied gauche. L’examen de la jambe droite est normal. Sa fréquence cardiaque est à 112 bpm régulière. Il n’y a pas de signe d’insuffisance cardiaque ni de souffle. L’auscultation pulmonaire est normale. Citer 3 hypothèses diagnostiques devant ce tableau clinique Et les discuter 25.Cas clinique 4 : un homme de 65 ans hypertendu sous traitement, diabétique de type et tabagique sevré depuis un an. Il a diminué le nombre de cigarettes fumées par jour depuis qu’il a commencé à sentir des douleurs dans la poitrine à la marche. Cette douleur se calme à l’arrêt de l’effort et reprend au même niveau d’effort. A l’examen il n’a pas de souffle, ni de signes d’insuffisance cardiaque. La FC est à 98 bpm. Quelle est hypothèse diagnostique : Angor stable ou angor pectoris, angine de poitrine ou syndrome coronarien chronique Quel traitement lui proposez-vous ? Faites l’ordonnance - Arrêt de l’effort - MHD : régime peu salé, antidiabétique, ârrêt du tabagisme Traitement de son HTA : captopril 25 mg 1cpX3/j ou Amodipine 10 mg 1cp/j ou tout autre Dérivés nitrés en sublingual en cas de douleurs : natispray, risordan comprimé, corvasal ou molsidomine anti-HTA (posologie variable selon niveau tensionnel) Bétabloquant : Atenolol 50 mg : 1cp/j Antidiabétique : Metformine 500 mgX2/j (dose à adapter selon niveau de contrôle glycémique). 26.Cas 5 : Un homme de 55 ans hypertendu sous traitement, diabétique de type et tabagique sevré est admis aux uploads/Sante/ atelier-1-pre-cliniques.pdf
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- Publié le Nov 12, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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