BismiLah Arrahmane Arrahim Mon carnet de Psychologie Programme : 1. Introductio

BismiLah Arrahmane Arrahim Mon carnet de Psychologie Programme : 1. Introduction à la Psychologie 2. Relation médecin-malade 3. Annonce d’une mauvaise nouvelle 4. Développement psychologique de l'enfant 5. Développement psychologique de l'adolescent 6. Réaction psychologique face aux états de stress 7. Psychosomatique 8. Effet placebo 1.INTRODUCTION A LA PSYCHOLOGIE I/ Définitions : • La psychologie : c’est la science du comportement. Etymologie : discours, science de l’âme • Le comprtement : c’est la conduite ou l’activité observée objectivement ainsi que les processus internes : pensée, émotion…observables à travers le comportement externe Au début la psy se limitait à l’étude de la réaction entre stimulus et réponse de l’organisme Actuellement, on a recours à des concepts non observables et non vérifiable sous le nom de variable intermédiaire II/champs et domaines : a-les méthodes : • Psy générale : établit les lois, tout expliquer de façon générale (anomalie, exception) • Psy comparée : confronte les faits de sujets ≠ et explique cette ≠ce (animal, culture) • Psy différentielle : explique la ≠ce au sein d’un même groupe b- Ecoles historiques :  Associationnisme : analyse par introspection des états de conscience suite à une stimulation objective (ressenti et lien)  fonctionnalisme : actes mentaux en résolvant un problème  Behaviorisme : S (stimulation)  R (Réponse)  Psy de la forme : perception de la somme des éléments et leurs liens  Psychanalyse : analyse de l’inconscient par des indices indirects et l’interaction avec le conscient III/Méthodes : Expérimentale ou non = clinique - Introspection: s’observer face à ne situation expérimentale et le rapporter verbalement c’est la science des états de conscience - Méthode clinique: observation prolongée et explication psychologique «manière d’être» pour expliquer son fonctionnement psycho pour le conseiller et le soigner  Techniques de l’examen clinique : 1. Entretien (libre, semi-directif..) 2. Observation 3. Tests psychologiques (projectifs, de niveau, inventaire de personnalité, questionnaires, échelles d’appréciation) - Méthode expérimentale: possibilité de contrôle (sujet, expérience, situation) Liberté au chercheur pour les paramètres et les conditions du phénomène à étudier 4 moments dans toute expérience : 1. Observation 2. Formation de l’hypothèse sur les relations entre les faits : liens de causalité 3. Vérification de l’hypothèse 4. Elaboration et interprétation des résultats (Trt mathématiques des données) VI/ l’Homme en état de maladie : 1) Réaction du malade face à la maladie : a) Atteinte narcissique : inquiétudes sur son devenir, sur la gravité de sa maladie..Cela va mettre en péril l’estime en soi et peut entrainter résignation et absence de lutte contre la maladie. b) Culpabilité : le patient se demande ce qu’il a pu faire pour mériter une telle épreuve. L’idée d’une expiation pour les fautes commises… c) Peur de l’abondon d) Prise de conscience des bénéfices secondaires matériels et psychologiques : amour et attention e) Mise en place de mécanismes de défense :diffèrent d’un sujet à un autre : - La régression : le patient se laisse aller à ce qui lui arrive : arret de l’activité professionnelle, désinvestissement… cette regression est souvent encouragée par l’entourage et les soignants, elle permet une meuilleure prise en charge dans la première phase (examens paracliniques…), mais peut devenir handicapente dans la phase de convalescence. 1 - Le déni et la dénégation : Le déni consiste à ne pas croire à la réalité de la maladie malgré les preuves réelles de son existence. Le malade se comporte comme s’il n’était pas malade. La dénégation est un mécanisme moins massif, il consiste à rester sourd aux recommandations: mauvaise observance du trt, refus de trt, parfois aggression.. des formes particulières de la dénégation consistent à :  Surestimer les médecins et la médecine : confiance aveugle meme si le patient est mourant  Penser que la médecine n’y peut rien et se tourner vers les talebs - Isolation : Le malade connait parfaitement sa maladie mais il la vit sans la moindre participation affective, comme s’il s’agissait de la maladie d’un autre. - Sublimination : acceptation seraine de leur destin (personne agée/croyante) - Autres : formation réactionnelle, intellctualisation, surractivité… 2) Réaction de la famille face à la maladie : - Déni et refus de la maladie : vagabondage médical - Réaction de tout ou rien : interet excessif au début, abodnon de PEC lorsque la chronicité s’installe 3) Réaction face à la mort : 5 étapes de Kubler (pas toujours dans le même ordre) 1er stade : dénégation et isolation 2ème stade : Colère 3ème stade : Marchandage : accepte l’idée de la mort mais négocie le temps qui reste à vivre 4ème stade : Dépression 5ème stade : Acceptation de la mort 2 2. RELATION MEDECIN-MALADE I) CARACTERISTIQUE GENERALE DE LA RELATION DES SOINS 1°) une relation d’inégalité : La demande d’un sujet souffrant adressé à un sujet disposant d’un savoir dont il attend guérison /soulagement, et donc, plus ou moins implicitement aide et protection. 2°) une relation d’attente et d’espérance mutuelle : Le malade attend soulagement et si possible guérison : le soignant reconnaissance de son malade , vérification de son pouvoir réparateur ou la justesse de ses vues. 3°) une relation qui a le corps comme objet mais à médiation de la parole : On peut guérir avec des mots et inversement la parole blesse le corps. 4°) La relation de transfert : Le malade vient consulter le médecin avec une série d’images préétablies, et il tend alors à transporter ses habitudes affectives dans ses relations avec son thérapeute. S’il trouve dans son médecin quelques points communs avec ses images, celui –ci sera aussitôt investi sur un mode transférentiel. Dans la majorité des cas, ce transfert est positif : le médecin devient alors celui que le malade imaginait : sentiments de sympathie ou de confiance qui seront un bon moteur thérapeutique. A l’inverse le transfert peut être négatif, ce qui provoque des attitudes de méfiance ou d’antipathie. 5°) le contre transfert : Elle désigne les mouvements affectifs du médecin en réaction à ceux de son patient, et en relation avec son propre vécu infantile comme pour le transfert ou en fait un usage extensif, alors qu’il devrait théoriquement etre neutre, et ne pas éprouver de sentiments pour son malade, l’attitude du médecin sera au contraire imprégnée. Là aussi le contre transfert médical est le plus souvent positif, le contretransfert peut être négatif et se traduire alors par des attitudes qui masqueront un rejet ou une agressivité. II) MODELES DE RELATIONS MEDECIN-MALADE (Hollender) 1.Medecin actif – Malade passif : malade totalement dépendant du medecin, exp coma, état d’urgence. Rappelle la relation Mère-Nourrisson. 2. Malade coopère avec le Medecin qui dirige, rappelle la relation parents-enfants 3.Participation réciproque Medecin-malade : exp maladies chroniques Diabète 3 3.ANNONCE D’UNE MAUVAISE NOUVELLE I. Généralités : • Entraine toujours un choc. Elle se prépare, elle demande une démarche réfléchie & élaborée. • Une mauvaise nouvelle ne s’annonce jamais bien. • Il n’y a pas de bonnes façons d’annoncer de mauvaises nouvelles, mais il y en a des mauvaises. II. Avant l’annonce : • Il faut se poser les questions suivantes : Qu’est ce qu’il a ce malade ? Que sais-je de : La situation clinique ? La maladie & son évolution naturelle ? Les trt possibles & leurs conséquences ? • Etat des lieux : - Vie personnelle, vie familiale, vie professionnelle, vie sociale. - Soutiens possibles : personne ressource, réseau de soutien. - Etat d’esprit du patient. Evaluer ce que souhaite le patient pour s’ajuster & le préparer. III. Annonce : A. Lieu : • Conditions d’intimité & de confidentialité satisfaisantes. S’assoir pour parler face-à-face. • Bureau, Temps nécessaire. Disponibilité : ne pas être dérangé. B. Offrir un espace d’échanges : • Que vous-évoque cette maladie ? Que savez-vous sur cette maladie ? Que souhaitez-vous savoir de cette maladie ? Pouvons-nous nous revoir pour approfondir notre consultation d’aujourd’hui ? C. Conditions : • L’annonce doit être livrée lors du colloque singulier. Elle doit fournir une information orale, individuelle. • Nommer la maladie ou révélation graduelle de la vérité au cas par cas. • Choisir ses mots : dire les choses simplement. Respecter le temps de silence. • Ecouter le patient pour s’ajuster : ne pas le précéder mais le suivre « Bien dire c’est d’abord écouter ». D. Au moment de l’annonce : • Le patient traverse une véritable surdité émotionnelle. • Un réel tellement réel qu’il n’ouvre aucune possibilité de l’admettre. E. Erreurs à éviter : • Brutalité de l’annonce : téléphone, lors d’une visite pédagogique, dans la chambre en présence d’un autre patient. • Annonce bâclée : Dans un couloir, entre 2 portes. Annonce trop précoce ou trop tardive. • Tout dire ou ne rien dire. Mentir : banaliser, déléguer. • Combler le silence par de l’information non sollicitée. V. Réaction du malade : 1. Etape 1 : « Choc initial ». 2. Etape 2 : « Dénégation » : Ne pas croire la réalité de la nouvelle grave. 3. Etape 3 : « Colère » : • Expression vive : contre la maladie, le sort, la chance, uploads/Sante/ carnet-psycho.pdf

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  • Publié le Nov 20, 2021
  • Catégorie Health / Santé
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