THEME : Connaissances attitudes et pratique des mères consultant le CMA de Soub
THEME : Connaissances attitudes et pratique des mères consultant le CMA de Souboum relatif à la prévention de la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans. CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE I- CONTEXTE ET JUSTIFICATION I-1- contexte de l’étude contexte mondial L’Edition 2021 de l’État de la sécurité alimentaire dans le monde constitue la première étude mondiale de ce genre qui porte sur la période de pandémie. Le rapport est publié conjointement par l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le fonds international de développement agricole(FIDA), organisation mondiale de la santé (OMS), le programme alimentaire mondial(PAM) et les fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF). Ces éditions donnaient l’alerte signalant que la sécurité alimentaire de millions d’enfants était en jeu ; les chefs de secrétariat de ces organismes affirment que malheureusement la pandémie de faire ressortir les faiblesses de nos systèmes alimentaires mettant en péril les moyens d’existence des enfants partout dans le monde. Déjà au milieu des années 2010, la faim avait déjà commencé à gagner du terrain, brisant l’espoir d’un déclin irréversible. En 2020, la faim a malheureusement connu une poussée tant en chiffres absolus qu’en pourcentage, dépassant l’accroissement de la population. On estime que 9,9 pour cent population était en situation de sous-alimentation en 2020 contre 8,4 pour cent en 2019. Plus de la moitié du nombre total de personnes sous alimentées se trouve en Asie sois 418millions de personnes, plus d’un tiers en Afrique soit 282milloins, et une proportion plus faible en Amérique latine et dans les caraïbes soit 60millions de personnes. Toutefois, c’est l’Afrique qui a connu la plus forte poussée de la faim, avec une prévalence de la sous- alimentation estimée à 21 pour cent de la population totale; notons qu’en 2020, la malnutrition à persister sous toutes ses formes chez les enfants de moins de 5ans qui présentait un retard de croissance, l’émaciation, le surpoids ; plusieurs enfants sont exclus d’une alimentation saine, en grande partie à cause de cout excessifs. A l’échelle mondiale malgré les progrès obtenus dans certains domaines, un plus grand nombre de jeunes enfants sont nourris exclusivement aux seins après l’Age de 6mois (1). En 2016, on estimait à 155millions le nombre d’enfants âgés de moins de 5ans qui présentaient un retard de croissance, alors que 41millions étaient en surpoids ou obese. La dénutrition et le surpoids jouent un rôle dans 45% des décès d’enfants âgés de moins de 5ans plus récurrent dans les pays en développement ; tous les pays du monde sont touches par une forme de malnutrition ; la lutte contre cette dernière constitue un des défis les plus importants pour la sante mondiale. Sont exposes le plus souvent les femmes, les adolescents, les enfants, et même les personnes âgés ; l’optimisation de la nutrition chez l’enfant de la naissance jusqu’à l’âge de 2ans garantit le meilleur départ dans la vie et a des effets positifs sur la sante de l’enfant à long terme. Toujours à cette période, l’assemblée générale des nations unies a proclames plusieurs actions pour la nutrition des enfants de moins de 5ans ce qui permet de lutter contre la malnutrition sur toutes ses formes (2). Contexte continental En Afrique de l’Ouest et du centre, on dénombre plus de 15millions de cas de malnutritions aigue en 2020, des agences des nations unies alertent sur l’impact de l’insécurité alimentaire et de la covid 19 sur la malnutrition des enfants. Le 17 juillet 2020 à DAKAR, on a pu détecter 15,4millions de cas de malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, les mesures adéquates n’étant pas mis en place, l’UNICEF et la PAM ont été alertés. Ce nombre représente une augmentation de 20% par rapport aux estimations précédentes de janvier 2020 selon une analyse de l’impact de l’insécurité alimentaire combiné à celui de la coi 19 sur la malnutrition aigüe dans 19 pays de la région. La maladie à corona virus exacerbe les contextes fragiles en Afrique occidentale et centrale notamment dans les pays qui sont entre autre : Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad qui étaient déjà frappé par l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Avant la pandémie, on dénombrait 4,5millions de cas de malnutritions dans ces différents pays par contre aujourd’hui, ce taux est passé 5,4 millions de cas en raison de la pandémie. Notons que les enfants souffrant de la malnutrition sont les plus exposés aux complications de la covid19 en raison de leur état immunitaire. Plusieurs facteurs menacent l’état nutritionnelle des enfants dans les pays de l’Afrique notamment : l’insécurité alimentaire des ménages, les mauvaise pratiques de nutrition et d’alimentation des mères et des nourrissons , des conflits et la violence armée, des déplacements de la population, des catastrophes naturels, des taux élevés des maladies infantiles, de la pauvreté, du manque d’accès a l’eau potables et a l’assainissement (3). Contexte national Pour l’Etat comme pour tout autre état, le bienêtre de ses habitants es primordiale et pour la mener à bien, lun. Des moyens à prendre en compte est : l’amélioration de l’information donc dispose les dirigeants par rapport à ce phénomène de malnutrition. Une étude menée au Cameroun en 2014 par le MICS concernant la malnutrition chez 6270 enfants dont 3234 garçons et 3006 files âgées de 06 à 59mois dans les 10regions du Cameroun. Cette étude montre que 15% des enfants de moins de 5ans soufrent de l’insuffisance pondérale ; les plus touches provient des régions de l’extrême nord et de l’Adamaoua. Il a été constaté dans ces régions que plus le niveau d’instruction de la mère est élevé, moindre est le risque pour l’enfant de souffrir de la malnutrition. Les déterminants de la malnutrition sont alors dans les régions d’enquête : le milieu de résistance, le niveau d’instruction de la mère, le niveau de bien être économique de la famille. Selon l’étude la plus récente de l’institut nationale de la statistique(Ins), 33% des enfants de moins de 5ans sont toucher par la malnutrition chronique au Cameroun et 14% d’entre eux soufrent de la malnutrition sévère. Toute fois selon l’Ins, 44% d'enfants souffrant de la malnutrition chronique dans la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) vivent au Cameroun. Selon l’Unicef, on retrouve plus les enfants malnutris dans le Nord et extrême nord du pays, l’accès aux soins n’étant pas chose facile car la communauté manque de personnels soignants qualifiés(4). A Douala Une étude menée dans deux hôpitaux du Cameroun dans la ville de douala sur 400 enfants âgés de 06 à 59mois en 2013 montre que la prévalence hospitalière de la malnutrition aigüe était de 8,75% ; le marasme était la forme la plus observée, la Majorité des enfants malnutris n’avait aucun aliment de complément au-delà de 6mois. Les principales complications étaient la gastroentérite 45,71% et la mortalité infantile était de 20% (5). La ville de douala regroupe plus de 2,8millions dames et chaque, cette ville attire plus d’un millions de cas arrivant qu’il faut nourrir convenablement, sans oublier la demande en produit alimentaire des agglomérations satellite et les pays de la sous- région. La production, l’approvisionnement et la distribution des biens alimentaires sont les enjeux importants pour la ville. La communauté urbaine de Douala avec l’appui de la FAO organise du 07 au 08 mai 2018 à la salle des fêtes d'Akwa un projet et défini les stratégies de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la ville dans le but d’anticiper non seulement sur la rareté des aliments mais aussi sur sa qualité. L’objectif de ce projet était de : évaluer le système alimentaire de la ville, mettre en place une plateforme de multi acteur aidant à la proposition et la prise de décision, définir la stratégie alimentaire et nutritionnelle , établir un plan d’action et déterminer les rôles et responsabilités de chaque intervenant dans la mise en œuvre(6). I.2. Justification de l’étude Au Cameroun en Afrique et dans tout le monde entier, de nombreux travaux sur la malnutrition chez les enfants de moins de 5ans ont été publié. La malnutrition étant due à une carence, les excès ou les déséquilibres dans l’apport énergétique ou nutritionnelle d’un enfant ou du adulte, elle couvre 03grands groupes à savoir : la dénutrition (l’émaciation, le retard de croissance, insuffisances pondérale), les carences en vitamines et minéraux, la carence en micronutriment, le surpoids. Certaines études ont montres que la malnutrition chez les enfants est due à plusieurs facteurs à savoir : les conflits, le changement climatiques, le manque d’accès a l’eau potables, la pauvreté liées au choc économiques et aux inégalités favorisant l’insécurité alimentaire non seulement chez les enfants mais aussi chez les adultes. Notons que plusieurs organisation lutte contre la malnutrition chez les enfants a l’instar de l’ACTION CONTRE LA FAIM qui agit pour prévenir, dépister, traiter la malnutrition et ses conséquences en agissant dans plusieurs domaines à savoir : la nutrition, la sante et l’eau, hygiène te l’assainissement, la santé mentale et les pratiques de soins, et enfin la sécurité alimentaire(7). En qualité d’étudiante en Licence Professionnelle ayant effectué différents stages dans des hôpitaux uploads/Sante/ diane-protocol.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 30, 2022
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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