UNIVERSITÉ DE LILLE II UNIVERSITÉ DE LA RÉUNION Année 2007 DIPLÔME INTER-UNIVER
UNIVERSITÉ DE LILLE II UNIVERSITÉ DE LA RÉUNION Année 2007 DIPLÔME INTER-UNIVERSITAIRE DE MÉDECINE SUBAQUATIQUE ET HYPERBARE Mémoire Présenté et soutenu Par Docteur Pierre BOYET LES ACCIDENTS EN PLONGÉE SPÉLÉOLOGIQUE. Pathologies, médicalisation des secours et prévention. ---- Examinateurs du mémoire : M. le Professeur F.WATTEL M. le Dr J.D HARMS, Praticien Hospitalier. TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION p1. CHAPITRE 1 : LA PLONGÉE SPÉLÉOLOGIQUE : DESCRIPTION p3. 1 – PRÉSENTATION DU MILIEU SOUTTERAIN p4. 1.1 – Introduction p4. 1.2 – Constitution du milieu naturelle p4. 1.3 – Facteurs d’agression du milieu p4. 1.3.1 – La topographie p4. 1.3.2 – L’obscurité p5. 1.3.3 – le silence p5. 1.3.4 – La température de l’air p5. 1.3.5 – L’humidité p5. 1.3.6 – La ventilation et les gaz p5. 1.3.7 – La présence d’eau p6. 1.3.8 – La pollution p7. 2 – HISTORIQUE p7. 2.1 – Historique de la plongée spéléologique p7. 2.2 – Historique des secours spéléologiques p8. 3 – EQUIPEMENT ET MATÉRIEL p9. 3.1 – Equipement personnel p10. 3.1.1 – De protection aquatique et terrestre p10. 3.1.2 – De progression aquatique p12. 3.1.3 – De progression terrestre p15. 3.2 – Matériel collectif p16. 3.3 – Les mélanges gazeux en plongée p16. 4 – PROBLÈMES POSÉS PAR L’EXPLORATION EN PLONGÉE SPÉLÉO p17. 4.1 – Problèmes mixtes p18. 4.1.1 – Stress p18. 4.1.2 – Thermorégulation p18. 4.1.2.1 – Physiologie p18. 4.1.2.2 – Hypothermie p20. 4.1.3 – Adaptation à l’effort physique p22. 4.1.3.1 – Déshydratation p22. 4.1.3.2 – Hypoglycémie p23. 4.1.3.3 – Epuisement p23. 4.1.4 – La noyade p24. 4.1.4.1 – La noyade primitive p24. 4.1.4.2 – La noyade secondaire ou par syncope primitive p25. 4.1.4.3– Prise en charge sur le terrain p25. 4.1.5 – La pathologie infectieuse p26. 4.1.5.1 – La leptospirose p26. 4.1.5.2 – Le tétanos p27. 4.1.6 – Intoxication par les gaz p27. 4.2 – Problèmes aquatiques p28. 4.2.1 – Les accidents de décompression p28. 4.2.1.1 – Introduction p28. 4.2.1.2 – Les mécanismes p28. 4.2.1.3 – Symptômes p29. 4.2.1.3.1 – Les accidents mineurs (type1) p29. 4.2.1.3.2 – Les accidents majeurs (type 2) p29. 4.2.1.4 – Conduite à tenir p30. 4.2.1.5 – Les facteurs favorisant p31. 4.2.1.6 – La prévention p31. 4.2.2 – Les barotraumatismes p32. 4.2.2.1 – Introduction p32. 4.2.2.2 – Le placage de masque p32. 4.2.2.3 – Les sinus p32. 4.2.2.4 – Les dents p33. 4.2.2.5 – Les oreilles p34. 4.2.2.6 – Les intestins et l’estomac p35. 4.2.2.7 – La surpression pulmonaire p35. 4.2.3 – Les accidents toxiques et l’hypoxie p36. 4.2.3.1 – Introduction p36. 4.2.3.2 – L’azote p37. 4.2.3.3 – L’oxygène p38. 4.2.3.3.1 – Hyperoxie p38. 4.2.3.3.2 – Hypoxie p39. 4.2.3.4 – Syndrome nerveux des hautes pressions p39. 4.2.4 – L’essoufflement p39. 4.2.5 – L’ OAP d’immersion p40. 4.3 – Problèmes terrestres post siphon p42. 4.3.1 – Les traumatismes p42. 4.3.1.1 – Les traumatismes cutanés p42. 4.3.1.2 – Les traumatismes crâniens p43. 4.3.1.3 – Les traumatismes du rachis vertébral p43. 4.3.1.4 – Les fractures de côtes p43. 4.3.1.5 – Les traumatismes des membres supérieurs p43. 4.3.1.5.1 – Entorses et fractures p43. 4.3.1.5.2 – Les luxations de l’épaule p44. 4.3.1.5.3 – Les luxations du coude p45. 4.3.1.5.4 – Les traumatismes de la main p45. 4.3.1.6 – Les traumatismes des membres inférieurs P45. 4.3.1.6.1 – Les contusions musculaires p45. 4.3.1.6.2 – Fracture de fémur p46. 4.3.1.6.3 – Entorse du genou p46. 4.3.1.6.4 – Fracture du genou p46. 4.3.1.6.5 – Fracture de jambe p47. 4.3.1.6.6 – Entorse de la cheville p47. 4.3.1.6.7 – Fracture de cheville p47. 4.3.1.7 – Le polytraumatisme p47. 4.3.2 – La rhabdomyolyse p48. CHAPITRE 2 : LES SECOURS EN PLONGÉE SPÉLÉOLOGIQUE p49. 1 – ORGANISATION DES SECOURS p50. 1.1 – Présentation du Secours Spéléo Français p50. 1.2 – Principes de fonctionnement PSS p50. 1.3 – Schéma de retransmission de l’alerte p52. 1.4 – Organisation du commandement et rôles des intervenants p53. 1.4.1 – Le préfet et les membres du corps préfectorale p53. 1.4.2 – Le conseiller technique ou l’un de ses adjoints p53. 1.4.3 – Le service départemental d’incendie et de secours p53. 1.4.4 – Les spéléologues p54. 1.4.5 – Le Service d’Aide Médicale d’Urgence P54. 1.4.6 – Le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne p55. 1.4.7 – La gendarmerie ou la police p55. 1.4.8 – Les radio-amateurs p55. 1.4.9 – La mairie p55. 2 – DÉROULEMENT DES SECOURS p55. 2.1 – L’assistance au blessé p56. 2.2 – La conduite à tenir p56. 2.2.1 – Protéger p56. 2.2.2 – Secourir p58. 2.2.3 – Alerter p58. 2.3 – Le médecin et les difficultés rencontrées p58. 2.3.1 – Caractères généraux p59. 2.3.1.1 – Milieu isolé p59. 2.3.1.2 – Milieu humide p59. 2.3.1.3 – Milieu périlleux p59. 2.3.2 – Intérêt de la médicalisation systématique p59. 2.3.2.1 – L’examen p60. 2.3.2.2 – Les gestes à réaliser p61. 2.3.2.2.1 – Remplir et réchauffer p61. 2.3.2.2.2 – L’analgésie p61. 2.3.2.2.3 – La sédation p62. 2.3.2.2.4 – La réanimation p62. 2.3.2.2.5 – L’antibioprophylaxie p62. 2.3.2.3 – Conditionnement du blessé p63. 2.4 – Dotation de matériel médical pour les secours spéléo p63. 2.5 – Moyens d’évacuation p63. 2.5.1 – Secours aquatiques p64. 2.5.1.1 – Caractéristiques p64. 2.5.1.2 – Description p64. 2.5.1.3 – Fonctionnement p65. 2.5.1.4 – Progression p65. 2.5.2 – Secours pédestres p65. 3 – INCIDENTS, ACCIDENTS ET INTERVENTIONS DE SECOURS p66. CHAPITRE 3 : PRÉVENTION ET SUIVI DES PLONGEURS p98. 1 – LA PRÉVENTION : ACTION AU NIVEAU DES FACTEURS D’ACCIDENTS p99. 1.1 – La connaissance du matériel p99. 1.1.1 – Avant l’exploration p99. 1.1.2 – Pendant l’exploration p101. 1.1.3 – Après l’exploration p104. 1.2 – La connaissance du milieu p104. 1.2.1 – Le débit et le courant p104. 1.2.2 – La météorologie p105. 1.2.3 – La topographie p105. 1.2.4 – Les éboulements souterrains p106. 1.2.5 – La ventilation et les gaz p106. 1.2.6 – La visibilité p107. 1.2.7 – Le froid et l‘humidité p107. 1.3 – La connaissance des règles de sécurité p108. 1.3.1 – Avant chaque sortie p108. 1.3.2 – La connaissance des techniques p109. 1.3.2 – Progresser en sécurité p109. 1.3.4 – La gestion des gaz p110. 1.4 – La connaissance des autres p110. 2 – SUIVI DES PLONGEURS 2.1 – La connaissance de soi-même p111. 2.1.1 – La préparation physique p111. 2.1.2 – La préparation énergétique p112. 2.1.3 – Visite médicale préalable p112. 2.1.3.1 – Certificat médical d’aptitude p113. 2.1.3.2 – Examen médical p114. 2.1.3.3 – Aptitude à l’effort p116. 2.1.4 – Contre-indications à la pratique de la plongée spéléo p118. 2.1.4 1 – Contre-indications définitives p118. 2.1.4.2 – Contre-indications temporaires p120. 2.2 – Plongée et médicaments p121. 2.3 – Les vaccinations du plongeur spéléologique p123. CONCLUSION p125. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES p127. GLOSSAIRE DES ABRÉVIATIONS p135. ET SUR L’ILE DE LE RÉUNION p136. 1 INTRODUCTION. La France présente un grand nombre de cavités naturelles ou artificielles répertoriées. Ces cavités ont favorisé le développement de la spéléologie dans ses différentes dimensions. La motivation première de toute activité spéléologique est l'exploration la plus complète possible d'un système karstique ou hydrogéologique. Cette exploration suppose la mise en oeuvre de techniques adaptées aux obstacles rencontrés: la plongée spéléologique en fait partie, et c’est toute l’aventure qui caractérisent cette discipline réunissant deux mondes. Elle connaît depuis quelques années un développement grandissant. Les explorations spéléologiques de longue distance, entrecoupées de passages inondés franchis en plongée, sont en constante augmentation, avec une croissance du nombre de plongeurs souterrains (110 en 1970, 250 en 1980, plus de 500 en 1999 ). Cette activité souterraine se pratique au sein de structures associatives ou fédérales, car elle nécessite l’utilisation de matériels spécifiques souvent onéreux ainsi que de nombreuses règles techniques ce qui limite toutefois son accessibilité au plus grand nombre. La pratique est extrêmement exigeante en termes de sécurité et d’autonomie. L’attention porte sur des facteurs aussi divers que les conditions météorologiques, l’état de l’équipement, le débit, la profondeur, la progression de l’équipe,...etc. La liste du matériel de toute plongée spéléologique reflète clairement l’imbrication de ces exigences. La préparation requiert une bonne connaissance des techniques de spéléologie et de plongée. Connaître les lois physiques qui régissent la plongée, permettent de mieux comprendre les causes et les mécanismes. Une fois un incidents ou accidents détectés, il est primordiale de prendre les dispositions nécessaires afin de dispenser les premiers soins. L’activité engendre des pathologies sévères, souvent source de décès. L’évolution en milieu aquatique est susceptible d’entraîner des noyades, des Accidents De Décompression (ADD), des barotraumatismes, des épuisements...etc. L’évolution en terrain accidenté avant et/ou après la plongée est aussi inévitablement accompagnée de son lot de traumatismes. L’engagement fait de cette activité un sport où le risque est omniprésent. Les accidents d’ordre spéléologique sont des événements rares, mais la possibilité existe à tous les niveaux de la progression. Les risques inhérents à chaque activité se potentialisent. Si au début le pourcentage de mortalité était très important, il tend actuellement à nettement diminuer au profit de la morbidité. Les accidents survenant sous terre engendrent des difficultés d’évacuation généralement considérables. La présence d’une succession d’obstacles (grands puits verticaux, rivières, galeries chaotiques, cascades, passages étroits,…) et les conditions propres aux grottes (éloignement, froid, humidité, crues, obscurité,…) implique en cas d’accidents ou uploads/Sante/ docpboyet.pdf
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- Publié le Apv 29, 2021
- Catégorie Health / Santé
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