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Visitez notre site : http://www.santenatureinnovation.com/ page 1/10 Dans ce numéro, je vais vous dire ce qu’est la ménopause, les changements qui af ectent les hormones à cette période de la vie, et ce que vous pouvez faire pour passer cette période avec le minimum de désagréments. La ménopause, vous le savez, est la période de la vie de la femme marquée par l’arrêt des menstruations. Les ovaires se mettent au repos et arrêtent de sécréter des hormones femelles que sont les estrogènes et la progesté- rone. En Europe, la ménopause intervient entre 50 et 51 ans pour un peu moins de la moitié des femmes, mais 10 à 15 % des femmes sont méno- pausées avant l’âge de 45 ans, et une femme sur deux l’est avant 50 ans (les fumeuses sont souvent ménopausées un peu plus tôt). A 55 ans, seules 5 % des femmes ne le sont pas encore. Pour deux femmes sur trois, la chute des hormones retentit sur la qualité de vie : bouf ées de chaleur, troubles de l’humeur, insomnies, modif cation de la silhouette. La femme perd non seulement sa fertilité mais également l’ef et supposé protecteur (remis en cause récemment) que les estrogènes exerçaient jusque là sur le cœur et les vaisseaux. Après 50 ans les maladies cardiovasculaires sont 2 à 3 fois plus fréquentes. La perte osseuse s’accélère et peut conduire à l’ostéoporose. I Mais pourquoi la ménopause ? La ménopause reste un mystère. Si la fertilité diminue avec l’âge dans la plupart des espèces animales, dans très peu d’entre elles les femelles deviennent infertiles si longtemps avant la f n de vie. Chez les primates, la f n de la fertilité précède de peu la mort, comme BIEN VIVRE SA MÉNOPAUSE Mise en garde : les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Ceci n’est pas une ordonnance. Il existe des contre indications possibles pour les produits cités. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment accrédités auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L ’éditeur de cette lettre d’information s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Les Nouvelles Publications de la Santé Naturelle ne sont pas responsables de l’exactitude, de la f abilité, de l’ef cacité, ni de l’utilisation correcte des informations que vous recevez par le biais de nos publications, ni des problèmes de santé qui peuvent résulter de programmes de formation, de produits ou événements dont vous pouvez avoir connaissance à travers elles. L ’éditeur n’est pas responsable des erreurs ou omissions. Thierry SOUCCAR T ierry Souccar est un des meilleurs spé- cialistes français de nutrition et de bio- logie du vieillissement. Il est membre de l’American College of Nutrition et auteur de plus de 15 livres, dont de nombreux best-sellers. Par ses livres, mais aussi sa présence dans Sciences et Avenir, Le Nou- vel Observateur puis sur LaNutrition.fr, il a pris une part décisive à la révolution de la nutrition moderne. T ierry Souccar a été formé à la biochi- mie nutritionnelle à l’université de Cali- fornie. T ierry Souccar entame ensuite ses propres recherches, qui le mèneront à œuvrer depuis 20 ans en lien avec les plus grands noms de la nutrition, de la biologie du vieillissement et des méde- cines naturelles de pointe, relayant leur message auprès du grand public. Revenu en France en 1994, T ierry Souccar fonde la première rubrique de nutrition de langue française dans le mensuel Sciences et Avenir, qui devient immédiatement la référence grand public dans ce domaine. T ierry Souccar sera en charge des ques- tions de nutrition, santé et biologie de ce journal pendant 15 ans, collaborant au Nouvel Observateur et à de nombreux reportages et enquêtes télévisés, pour En- voyé Spécial notamment. En 2000, il rejoint l’American College of Nutrition. Il est récompensé la même année par l’Institut national sur le Vieil- lissement des États-Unis pour son livre « Le programme de longue vie », co-écrit avec Jean-Paul Curtay, primé comme l’un des meilleurs ouvrages de vulgarisa- tion sur le vieillissement. Parallèlement, il signe treize autres ouvrages majeurs sur la santé et la nutrition, dont le bestsel- ler « Santé, Mensonges et Propagande » (Éditions du Seuil) avec l’avocate Isabelle Robard, en 2004, vendu à plus de 80 000 exemplaires. Les dossiers de SANTÉ & NUTRITION LES NOUVEAUX TRAITEMENTS NATURELS VALIDÉS PAR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE N°24 SEPTEMBRE 2013 S A N T É N A T U R E I N N O V A T I O N Visitez notre site : http://www.santenatureinnovation.com/ page 2 /10 ▶ Les Dossiers de Santé & Nutrition • Bien vivre sa ménopause • Septembre 2013 • N°24 ◀ nuer tout au long de la vie. La ménopause s’installe lorsque le nombre de follicules atteint le seuil critique d’environ 1 000. Par comparaison, ce nombre est d’un million à la naissance, de 400 000 à la puberté, de 25 à 50 000 à l’approche de la quarantaine, de 2 000 à 5 000 à l’approche de la cinquantaine. Avant ou après la ménopause, la femme produit un nombre important d’hormones : • Estrogènes : estrone, estradiol, estriol ; l’estradiol est biologiquement le plus puissant, l’estriol le moins actif. Avant la ménopause, il est surtout fabriqué par conversion des androgènes (hormones mâles) dans les follicules ovariens (à la ménopause, un peu d’es- tradiol est fabriqué dans les tissus et organes péri- phériques - foie, graisses et muscles - à ce moment, l’estrone devient l’estrogène prédominant). • Progestérone : avant la ménopause, la progestérone est sécrétée par les follicules ovariens à partir du milieu du cycle. La cessation de l’activité ovarienne entraîne la chute de la sécrétion cyclique de proges- térone. • DHEA : elle est essentiellement (avec son sulfate DHEA-S) produite par les surrénales. La méno- pause ne modif e pas la sécrétion de DHEA-S. Celle-ci diminue régulièrement avec l’âge, indépen- damment de la ménopause. La baisse est équivalente chez l’homme. • Testostérone : chez la femme pré-ménopausée, la testostérone est synthétisée par les cellules qui entourent les follicules ovariens. Elle sert de point de départ à la synthèse d’estradiol. La testostérone baisse fortement chez la femme à partir de l’âge de 20-25 ans jusqu’à la ménopause, un peu moins après cette période car si les follicules ont disparu, l’ovaire reste actif et de surcroît, la DHEA produite par les surrénales est transformée en testostérone. Le premier jour des règles, l’hypophyse sécrète la FSH, une hormone qui stimule un groupe de folli- cules à la surface des ovaires et lance la production d’estrogènes. Les follicules produiront des ovules. Les estrogènes favorisent l’épaississement de la muqueuse de l’utérus par un apport de sang et de nutriments. Si vous êtes enceinte, l’ovule fécondé disposera de tous les nutriments nécessaires à son développement. l’a montré récemment l’Américaine Susan Alberts de l’université Duke. Or dans l’espèce humaine une femme peut espérer vivre encore 30 à 40 ans après l’âge de la ménopause. Même chez les chasseurs- cueilleurs des temps modernes, qui n’ont pas accès aux soins médicaux, une femme vit plusieurs décen- nies après la naissance de son dernier enfant. Donc si l’évolution nous a dotés d’une espérance de vie supérieure à celle de nos cousins, pourquoi la ferti- lité féminine n’a-t-elle pas suivi ce mouvement ? Et dans un monde où les individus qui ont le plus de descendants gagnent la course à l’évolution, pourquoi mettre si tôt un terme à la reproduction? Susan Alberts estime qu’il y avait, sur le plan de l’évo- lution, un avantage pour les femmes à veiller sur les petits-enfants. C’est la fameuse théorie dite « de la grand-mère » : être infertile permettait à une grand- mère de s’occuper de ses petits-enfants, augmentant leur propre chance de survie, ce qui garantit une des- cendance plus nombreuse. Mais cette théorie est réfutée par de nombreux cher- cheurs, et récemment encore par des chercheurs cana- diens de l’université MacMaster. Selon eux, c’est la faute des hommes si les femmes sont ménopausées à 51 ans ! Parce que les hommes préfèrent, de tous temps, s’apparier avec des jeunes femmes, des mu- tations se seraient accumulées au cours de l’histoire humaine, réduisant la période de fertilité féminine à une quarantaine d’années, puisqu’au-delà elle n’est pas nécessaire. Selon ces chercheurs, il est probable que les femmes aient été potentiellement fertiles tout au long de leur vie, il y a encore quelques dizaines de milliers d’années. Le goût de ces messieurs pour les jeunettes aurait favorisé des mutations qui ont fait baisser la fertilité féminine à un âge avancé ; ces mutations se seraient transmises à toutes les femmes. I Ce qui se passe sur le plan biologique Chez la femme, au contraire de uploads/Sante/ dossier-menopause-septembre-2013.pdf
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- Publié le Jui 10, 2022
- Catégorie Health / Santé
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