EMPLOI DU TEMPS DE LA 3EME ANNEE LICENCE SEMESTRE 6 .2018-2019 Groupe n° : 03 *
EMPLOI DU TEMPS DE LA 3EME ANNEE LICENCE SEMESTRE 6 .2018-2019 Groupe n° : 03 ********** *********** Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi 08h: 00 - 09h :30 Méthodologie de la Recherche Amphi (SMAIL) Traduction et Interprétariat Amphi (BEKADDOUR) 09h : 30 - 11h :00 Linguistique S 25 (BENBEKRITI) ETL S 19 (SACI) Introduction à la Didactique Amphi (LAAROUSSI) Psychologie cognitive Amphi (BOUHADJAR) 11h : 00 - 12h :30 ETC (CM) Amphi (ADDOU) 13h : 00 - 14h :30 CPO S 20 (HADBI) 14h : 30 - 16h :00 ETC (TD) S 21 (ADDOU) ILS S 25 (LATROCH) Anglais (CM) (AOUCHICHE) 16h : 00 - 17h :30 CPE S 21 (WALI) La maladie de Parkinson Un syndrome parkinsonien se définit cliniquement par l’association plus ou moins complète d’une akinésie/bradykinésie (ralentissement à l’initiation/ralentissement à l’exécution, des mouvements), d’une rigidité dite plastique et d’un tremblement de repos. L’existence d’un syndrome parkinsonien témoigne d’un déficit dopaminergique. 1- ÉPIDEMIOLOGIE : La maladie de Parkinson est la cause la plus fréquente de syndrome parkinsonien. Sa prévalence est de 2 pour 1 000 dans la population générale, s’élevant à 2 % au- delà de 65 ans. Elle débute en moyenne entre 55 et 65 ans, mais peut survenir à tout âge. Elle est de fréquence discrètement plus élevée chez les hommes que chez les femmes. C’est la deuxième cause de handicap moteur chez le sujet âgé (après les accidents vasculaires cérébraux). 2- QUELQUES ÉLÉMENTS PHYSIOPATHOLOGIQUES : La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative caractérisée par la perte progressive des neurones dopaminergiques qui constituent la voie nigrostriatale. Le déficit en dopamine striatale qui en résulte est à l’origine de la symptomatologie caractéristique de cette maladie. Il existe néanmoins des lésions dans d’autres noyaux sous-corticaux, comme le locus coeruleus, le nucleus basalis de Meynert. L’existence de ces lésions non dopaminergiques explique la survenue possible en cours d’évolution de signes résistant au traitement dopaminergique. Enfin, il existe un stigmate neuropathologique caractéristique, le corps de Lewy, une inclusion basophile intraneuronale qui est retrouvée dans les régions affectées par le processus dégénératif. La cause de la maladie de Parkinson est encore inconnue. Sur le plan étiologique, deux catégories de facteurs se discutent : A - Des facteurs environnementaux. B - Des facteurs génétiques. A- Facteurs environnementaux : Les facteurs environnementaux font été fortement suspectés lorsqu’a été mis en évidence à la fin des années 70 un syndrome parkinsonien d’origine toxique chez des toxicomanes de la côte ouest des États-Unis. Ces derniers s’étaient en effet injectés involontairement un produit chimique, le MPTP, qui s’est révélé être sélectivement toxique pour les neurones dopaminergiques. Suite à ces observations, des études épidémiologiques ont recherché une éventuelle surexposition des patients atteints de la maladie de Parkinson à des agents chimiques de structure proche de celle du MPTP, comme certains insecticides et pesticides. Les résultats de ces études sont contradictoires, certaines ont montré un risque de développement de maladie de Parkinson plus élevé chez les gens exposés à ces toxiques, d’autres études n’ont pas retrouvé ces résultats. B- Facteurs génétiques : Chez 15 % des patients environ sont retrouvés des antécédents familiaux. De façon exceptionnelle, l’hérédité est de type autosomique dominant. Dans quelques-unes de ces familles a été mise en évidence une mutation dans le gène codant pour l’alphasynucléine (chromosome4). Plus fréquemment, est observée une hérédité de type autosomique récessive. Dans 10 % des formes familiales, une mutation dans le gène codant pour une protéine de fonction encore inconnue, la « parkine » (chromosome 6), a été identifiée dans les populations européennes et japonaises. Dans la majorité des cas, la maladie de Parkinson est néanmoins sporadique et vraisemblablement d’origine multifactorielle avec l’implication de facteurs génétiques et environnementaux. 3- TRAITEMENT : ⁕ Traitement chirurgical : Des traitements chirurgicaux peuvent être proposés, dans certains cas bien particuliers (sujets relativement jeunes, lourdement handicapés malgré un traitement bien adapté, ce qui correspond généralement à au moins 10 ans d’évolution), persistance d’une parfaite réponse à la symptomatologie parkinsonienne en traitement dopaminergique (même si cela s’accompagne de dyskinésies sévères). L’intervention consiste en l’application d’une stimulation électrique à haute fréquence (130 Hz) dans les deux noyaux subthalamiques du patient grâce à des électrodes implantées par chirurgie stéréotaxique reliées à des stimulateurs (de type pacemaker cardiaque) implantés en région pectorale. ⁕ Autres mesures thérapeutiques : La kinésithérapie est un complément thérapeutique déterminant. Sa prescription doit être adaptée à chaque situation en définissant des objectifs précis (enseignement de la gymnastique quotidienne, travail de l’équilibre postural, apprentissage des transferts…). De même, des prescriptions d’orthophonie pourront être justifiées pour la prise en charge de la dysarthrie. Outre le travail avec ces spécialistes, il est déterminant d’encourager le patient à pratiquer quotidiennement une activité physique adaptée à son stade évolutif. *Présentation du texte : - Le thème : La maladie de Parkinson. - La discipline : La médecine. - La spécialité : La neurologie. - Le type du texte : Scientifique, informatif. - Le niveau du texte : Texte spécialisé. - Le public visé : Les étudiants de la faculté de Médecine et les experts. - La source : Cours de Médecine. (Pour marquer l’authenticité du texte) * Caractéristiques du texte : 1)- L’emploi des procédés explicatifs : - La définition : « un syndrome parkinsonien se définit par l’association plus... » - L’explication : « (ralentissement à l’initiation / ralentissement à l’exécution... » / (Même si cela s’accompagne de dyskinésies sévères) - L’illustration : « (après les accidents vasculaires cérébraux) » / (Sujets relativement jeunes, lourdement handicapés ...) / (De type pacemaker cardiaque) - L’énumération : «A- Des facteurs environnementaux / B- Des facteurs génétiques »/ (Enseignement de la gymnastique, travail de l’équilibre postural...) 2)- L’utilisation des statistiques : * Sa prévalence est de 2 pour 1000 dans la population générale, s’élevant à 2% - Chez 15% des patients - Dans 10% des formes familiales. 3) - L’Anglicisme : « Nucleus Basalis of Meynert » / «Un Pacemaker : stimulateur cardiaque » 4)- La conversion : « Nucleus Basalis de Meynert » - « Le corps de Lewy » 5)- L’emprunt : « Locus » : mot latin qui signifie une localisation précise d'un gène sur un chromosome (Élément de la cellule vivante). 6)- La siglaison : "MPTP" → (méthyl phényl tétradro pyridine): Le MPTP est une substance chimique responsable d'une toxicité neuronale et induisant la maladie de Parkinson. Elle agit au niveau des cellules dopaminergiques qu'elle détruit ce qui engendre de graves troubles de l'exécution des mouvements complexes. 7)- L’emploi des termes semi techniques : - Syndrome : ensemble de symptômes en rapport avec un état pathologique donné permettant d’orienter le diagnostic. - Dopaminergique ; relatif à la dopamine (une molécule biochimique qui permet la communication au sein du système nerveux). - Les basophiles : sont des globules blancs dont les noyaux contiennent des granules. Leur nombre augmente au cours des maladies de la moelle osseuse et diminue lors de réactions allergiques graves. - Lésion : Changement grave produit dans un organe par une maladie, un accident (Une blessure, une brûlure). - Autosomique : relatif à un autosome. Des Autosomes : sont les chromosomes non sexuels. Les paires d'autosomes sont identiques chez les mâles et les femelles. Il y a 22 paires d'autosomes dans les cellules humaines, soit 44 chromosomes n’intervenant pas dans la détermination du sexe. - Le Gène : Unité d'hérédité contrôlant un caractère particulier. - Un Chromosome : Elément du noyau cellulaire en nombre constant, qui détermine l'hérédité. - La Kinésithérapie : une spécialité paramédicale qui permet à un professionnel diplômé de travailler sur différentes formes de rééducation, le renforcement musculaire, la mobilité et l'endurance d'un patient. - La dysarthrie : un trouble de la parole qui empêche la personne de parler et d'émettre des sons correctement. /* Une maladie caractérisée par une faiblesse ou une perte de contrôle des muscles respiratoires. - Les électrodes médicales : des pièces d'appareils électriques (tube à rayons X), appliquées sur une partie du corps humain, ou d'un être vivant en général. Elles peuvent également servir à stimuler le système nerveux, les muscles ou les viscères. - Un Pacemaker cardiaque ou stimulateur cardiaque : un appareil qui sert à stimuler le rythme du cœur. Il est utilisé lorsque la fréquence cardiaque ralentit trop. - L’orthophonie : définit la prononciation normale et par extension, désigne la prise en charge paramédicale visant à traiter les différents troubles du langage parlé et écrit. L'orthophonie corrige ainsi aussi bien les difficultés à articuler convenablement les mots, comme le bégaiement ou les troubles de la phonation, que les troubles d'apprentissage de la lecture et de l'écriture. 8)- L’emploi des termes techniques : - Akinésie : L’akinésie parkinsonienne est souvent définie comme une lenteur dans les mouvements. - Bradykinésie : un trouble moteur qui se caractérise par un ralentissement des mouvements et la perte de la finesse du mouvement. - Tremblement de repos : Le tremblement est l’un des symptômes de la maladie de Parkinson, Il s’agit d’un tremblement au repos, c’est-à-dire lorsque la partie du corps concernée ne participe à aucun mouvement. De uploads/Sante/ emploi-du-temps-universitaire.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 04, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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