FIRST PRÉPA MEKNES les crises économiques SOUS LA SURVEILLANCE DE : M. SALLMI P
FIRST PRÉPA MEKNES les crises économiques SOUS LA SURVEILLANCE DE : M. SALLMI PRÉSENTÉ PAR : MEHDI BENMASSOUD année universitaire : première année cpge MPSI SOMMAIRE: DÉDICACE P2 INTRODUCTION P3 |. première crise mondiale P4 ||. quelques types des crises économiques P5 P6 a-Les crises bancaires b-Les crises provoquées par une hausse de taux d’intérêt |||. des crises emblématiques P7 P8 P9 a-La crise de 1846-1848 b-La crise des années 1880-1890 c-La crise de 1929 CONCLUSION En premier lieu, nous remercions Allah qui nous a donné le courage et la volonté afin d’accomplir ce modeste travail. DÉDICACE: A le père cher . A la mère cher. INTRODUCTION Emprunté au vocabulaire médical, le terme de « crise » désigne un dysfonctionnement du système économique. Ses symptômes sont connus : baisse soudaine de l’activité, forts mouvements de prix à la hausse ou à la baisse, augmentation du chômage. L’origine du terme est pourtant paradoxale si l’on considère son acception actuelle. Dans la médecine hippocratique, en effet, la crise désigne la phase de la guérison/rémission. Ainsi, une maladie incurable ne parvient jamais jusqu’au stade de la crise, celle-ci étant non le symptôme mais à la fois le mal et son antidote. L’économie rejoint ici la médecine. Au début du XIXe siècle, en effet, la constatation des premières crises de surproduction et de sous-consommation impulse les débats théo- riques. Parallèlement, le caractère récurrent, suivant un rythme décennal, de la survenue de ces crises, invite les différents penseurs à fonder une analyse cyclique de l’économie. De façon plus générale et plus contemporaine la crise correspond donc à une rupture, à un retournement brutal de la conjoncture économique brisant une phase d’expansion. PREMIÈRE CRISE MONDIALE : Considérée par certains historiens comme la première crise financière moderne, la crise des Tulipes de février 1637 est une bulle spéculative économique et financière qui frappa le marché à terme. Après plusieurs années de spéculation sur le cours des bulbes de tulipes aux Pays-Bas, de nombreux spéculateurs furent ruinés suite à l’effondrement brutal des prix. Un peu moins d’un siècle plus tard, deux autres bulles spéculatives éclatèrent en France et en Angleterre ; elles concernèrent toutes deux les titres de compagnies exploitant des ressources du Nouveau Monde, la Compagnie des mers du Sud et la Compagnie du Mississipi. QUELQUES TYPES DE CRISES : Les crises bancaires De nombreuses crises, notamment au cours du XIXe siècle, eurent une origine bancaire. Ce fut le cas de la crise de 1819, symbolique car elle fut la première crise financière de grande ampleur aux États-Unis marquant la fin d’une période d’expansion qui avait suivi la guerre anglo-américaine (juin 1812-février 1815). Le financement de celle-ci avait déjà largement asséché les réserves bancaires et même conduit à une suspension des paiements en espèces en 1814. Il en découle une inflation des émissions monétaires privées, investies dans des placements financiers spéculatifs. La Second Bank of the United States, créée en 1816, engage alors une politique restrictive qui provoqua une vague de faillites et une profonde récession touchant particulièrement les secteurs de l’agriculture et de l’industrie. Toujours aux États-Unis, d’autres crises bancaires nourrirent l'histoire des crises à l’image de la Panique des banquiers de 1907, lorsque partie de New York, la crise se propagea à tout le pays et provoqua l’effondrement du marché boursier. Celui-ci perdit près de 50 % de la valeur maximale atteinte l’année précédente. C’est cette panique de 1907 qui poussa le Congrès américain à élaborer un nouveau projet de banque centrale qui donna naissance en 1913 à la Réserve Fédérale. Enfin, en 1966, après plusieurs années de forte croissance, les banques américaines se retrouvèrent à court de réserves à la suite de la politique restrictive déflationniste menée par la Réserve fédérale. Dès lors, la crise se traduisit notamment par une hausse des taux d’intérêt qui provoqua un ralentissement conséquent de l’activité économique. Les crises provoquées par une hausse de taux d’intérêt Au XXe siècle, plusieurs crises eurent pour cause une hausse brutale ou un niveau élevé de taux d’intérêt. La plus célèbre est l’hyper inflation allemande aux lendemains de la Première Guerre mondiale, qui atteignit son apogée en novembre 1923. Le montant colossal des réparations de guerres dues par l’Allemagne à la France à la suite de la paix de Versailles en fut la première cause, la France occupant par ailleurs la Ruhr, première région industrielle du pays, à titre de gage. En quelques mois, les prix flambèrent et le cours du mark se délita, si bien qu’il fallut bientôt des milliards pour acquérir le moindre bien et des brouettes pour transporter les billets. D’une ampleur considérable, la crise monétaire se doubla d’une agitation politique intérieure menant notamment à l’échec du « putsch de la brasserie » d’Hitler à Munich. Plus récemment, en janvier 1987, les taux d’intérêt américains à long terme remontèrent considérablement, à la suite des accords du Louvre qui avaient déstabilisé le marché des changes en mettant un frein à la baisse du dollar. En octobre, la hausse des taux à dix ans atteignit brièvement 400 points de base en variation annuelle et provoqua en une journée un krach spectaculaire. Afin d’éviter la faillite en chaîne de maisons de titres et de banques d'investissement, la Réserve fédérale intervient massivement comme prêteur en dernier ressort. La banque centrale parvint ainsi à stopper le risque systémique. des crises emblématiques La crise de 1846-1848 Marqué par l’industrialisation de l’économie, le XIXe siècle est rythmé par des cycles économiques réguliers, caractérisés par de fortes oscillations. Entre 1846 et 1848, une crise majeure frappa les deux principales économies européennes, l’Angleterre et la France, et par ricochet le continent européen dans son entier. En premier lieu, une crise agricole engendra une importante pénurie qui provoqua une hausse rapide des prix. Celle-ci impacta fortement le pouvoir d’achat des ouvriers, dont les dépenses alimentaires composaient une large part du budget. Cette crise agricole se doubla d’une crise spéculative qui concerna particulièrement le secteur des chemins de fer. La sous-estimation des coûts liés aux travaux ferroviaires avaient fait monter les actions des principales compagnies à des cours surévalués. De nouveaux appels à financement provoquèrent une crise de confiance sur ce marché qui se solda par une restriction des financements et donc une forte baisse de l’activité de ces mêmes compagnies, qui se virent contraintes de licencier une partie de leur personnel. Cette vague provoqua à nouveau une baisse du pouvoir d’achat de la classe ouvrière, déjà sévèrement touchée par la crise agricole. Cette double crise ne fut pas étrangère aux soubresauts politiques qui menèrent à la Révolution de 1848 en France et au « printemps des peuples » européens. Dans un rapport causal inversé, ces mouvements révolutionnaires provoquèrent eux aussi une panique boursière qui entraîna une nouvelle vague de faillites. La crise des années 1880-1890 Les deux dernières décennies du XIXe siècle furent, elles, marquées par une succession de crises, dont l’ampleur demeura toutefois très inégale. Dans leur très large majorité, elles eurent pour point commun de concerner le secteur des chemins de fer, véritable moteur de l’économie de la période. En effet, celui- ci concernait non seulement la production de locomotives et de wagons, la construction de voies ferrées et de gares, mais également la production de dérivés de matières premières telles que le charbon ou l’acier. Afin de sortir de ce cycle de crise, le capitalisme se restructura. Des regroupements de grandes compagnies et la création de grands groupes industriels mirent fin à la tension concurrentielle sur les prix qui avait marqué la période précédente. De nombreuses innovations technologiques dans le domaine des produits pétroliers, de la chimie ou de l’acier générèrent l’investissement et dopèrent l'activité. Parallèlement, à la suite de longs conflits sociaux menés par une classe ouvrière organisée, la hausse des salaires permit une hausse de la consommation. La crise de 1929 La crise qui a le plus marqué le XXe siècle fut incontestablement la crise de 1929 et des années 1930, restée gravée dans la mémoire collective et associée au terme même de « crise ». La crise de 1929 fut d’abord une crise boursière faisant suite au krach de la bourse de New York du « jeudi noir » 24 octobre. En cinq jours, près de trente millions de titres furent vendus. L’effondrement fut spectaculaire. Ainsi, le Dow Jones vit son indice divisé par deux en moins de deux jours, puis par dix en moins de deux ans. L’effondrement général fut provoqué par un mouvement de panique ayant conduit les gros porteurs de titres, devant la baisse de la rentabilité de ces derniers, à revendre en masse avant la baisse anticipée. La crise provoqua de nombreuses faillites bancaires, qui engendrèrent une sévère contraction des crédits à l’éco- nomie. Par anticipation, la consommation des ménages diminua, ce qui provoqua une baisse de la demande, des prix et des profits des entreprises. Conséquemment, l'investissement diminua et le chômage augmenta considérablement. On compta ainsi près de treize millions de chômeurs aux États-Unis, six millions en Allemagne ou encore quatre millions en Grande-Bretagne. Si l’on estime que la uploads/Sante/ first-pre-pa-meknes.pdf
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- Publié le Jul 12, 2021
- Catégorie Health / Santé
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