M14/2/ABFRE/HP1/FRE/TZ0/XX/T 22142238 FRENCH B – HIGHER LEVEL – PAPER 1 FRANÇAI
M14/2/ABFRE/HP1/FRE/TZ0/XX/T 22142238 FRENCH B – HIGHER LEVEL – PAPER 1 FRANÇAIS B – NIVEAU SUPÉRIEUR – ÉPREUVE 1 FRANCÉS B – NIVEL SUPERIOR – PRUEBA 1 Wednesday 21 May 2014 (morning) Mercredi 21 mai 2014 (matin) Miércoles 21 de mayo de 2014 (mañana) 1 h 30 m TEXT BOOKLET – INSTRUCTIONS TO CANDIDATES • Do not open this booklet until instructed to do so. • This booklet contains all of the texts required for paper 1. • Answer the questions in the question and answer booklet provided. LIVRET DE TEXTES – INSTRUCTIONS DESTINÉES AUX CANDIDATS • N’ouvrez pas ce livret avant d’y être autorisé(e). • Ce livret contient tous les textes nécessaires à l’épreuve 1. • Répondez à toutes les questions dans le livret de questions et réponses fourni. CUADERNO DE TEXTOS – INSTRUCCIONES PARA LOS ALUMNOS • No abra este cuaderno hasta que se lo autoricen. • Este cuaderno contiene todos los textos para la prueba 1. • Conteste todas las preguntas en el cuaderno de preguntas y respuestas. 2214-2238 9 pages/páginas © International Baccalaureate Organization 2014 2214-2238 – 2 – M14/2/ABFRE/HP1/FRE/TZ0/XX/T TEXTE A Métro de Bruxelles Les chansons en français à nouveau autorisées Grosse polémique cette semaine en Belgique. Après avoir été interdite dans les couloirs du métro de Bruxelles, la diffusion de chansons en français et en néerlandais est à nouveau autorisée. Si c’est une histoire belge, pour une fois, elle n’est pas drôle. Elle montre même que, décidément, rien ne va plus chez nos voisins… Depuis cette année, des chansons sont diffusées dans les stations de métro de Bruxelles. Elles sont choisies en fonction des hit-parades internationaux. Quelques chansons en français ayant été programmées, des voyageurs se sont émus de ne pas en entendre en néerlandais, l’autre langue principale parlée en Belgique. Comme aucune chanson en néerlandais ne parvient à arriver en tête des classements, la Stib, la société des transports qui gère le métro bruxellois, a décidé jeudi d’interdire purement et simplement les chansons en français et en néerlandais : pas de jaloux. Place donc à la variété anglo-saxonne, italienne et espagnole. Face à la polémique et aux moqueries, et surtout afin d’éviter de mettre de l’huile sur le feu entre Flamands* et francophones, la Stib a décidé aujourd’hui de faire machine arrière et d’autoriser à nouveau la diffusion d’artistes francophones et néerlandophones. La ministre bruxelloise des transports, Brigitte Grouwels, a annoncé l’élaboration d’ « une réglementation qui permettra la diffusion de suffisamment de chansons dans les deux langues officielles ». Selon elle, « nos artistes belges doivent, eux aussi, bénéficier d’opportunités leur permettant de se faire entendre du grand public ». Voilà donc le métro bruxellois remis sur de bons rails et une dispute réglée. ©Jean-Christian HAY – [Gala] – 27 mai 2011 * Flamands : habitants de la Belgique parlant le néerlandais – 3 – M14/2/ABFRE/HP1/FRE/TZ0/XX/T TEXTE B Samedi après-midi en famille Le narrateur, un jeune homme de seize ans, est dans un grand magasin de meubles avec ses parents afin d’acheter de nouveaux meubles pour sa chambre. Ils y sont depuis trois heures… Mon père, ma mère et moi on n’avait plus qu’une idée en tête : 5 revoir la lumière du jour. […] On a fini par déboucher dans un endroit surréaliste, immense, gavé de cartons empilés jusqu’à un plafond haut comme un immeuble. Après que ma mère eut fini par trouver une pièce d’un euro au fond de son sac à main, mon père a pris un chariot et on s’est lancé dans 10 la recherche de ma chambre en kit dont, équipés d’un crayon à papier miniature, nous avions précédemment noté le numéro de rangée des éléments. C’était un travail de force pour lequel il aurait fallu la belle énergie – évaporée depuis longtemps – qui nous animait trois heures plus tôt. Enfin, le chariot aussi facilement maniable qu’un âne mort 15 devant lui, j’ai vu mon père allonger le pas, sentant les caisses enfin proches. Il a eu un coup d’arrêt en voyant la longueur des files d’attente. J’ai regardé maman et j’ai cru qu’elle allait pleurer. Maman pleurait beaucoup depuis quatre ans, comme ça, d’un coup, sans bruit, et chaque fois ça me vrillait à l’intérieur. Mon père a soupiré et s’est mis dans une queue. Je me suis assis 20 sur les cartons de mon futur bureau, ou d’un morceau de mon lit, impossible de savoir. – Quand je pense qu’il va falloir monter tout ça en arrivant à la maison, a dit mon père, ajoutant aussitôt : Si ça rentre dans la voiture ! […] J’ai regardé les visages des personnes qui, comme nous, attendaient leur tour pour payer et je n’y ai vu que fatigue, lassitude et doute. J’avais l’impression que chacun, après avoir traversé 25 ce catalogue grandeur nature des objets du quotidien, n’en pouvait plus, soudain, de sa vie. Bip… Bip… Mon siège de bureau ; ma lampe de chevet. Bip… Mon sommier anti-acarien. Bip… Mes étagères plaquées bouleau… Là où ils sont forts, [dans ce magasin], c’est que tu en as tellement marre à la fin que tu es soulagé de payer. Extrait: Le monde dans la main de Mikaël Ollivier © éditions Thierry Magnier, 2011. – 4 – M14/2/ABFRE/HP1/FRE/TZ0/XX/T TEXTE C Les bonnes images des ONG* À l’approche de Noël, les organisations humanitaires ou caritatives luttent pour convaincre les donateurs. L’occasion d’un retour sur leur stratégie visuelle. La communication des ONG est devenue capitale : se faire connaître, montrer la nature de 5 ses activités ou attirer à soi de nouveaux donateurs, les enjeux sont nombreux. Avant Noël, la collecte de fonds prend le dessus. Compétition humanitaire L’Armée du Salut par exemple espère collecter 5 millions de francs en Suisse à l’occasion des fêtes de fin d’année. 1,5 million environ devraient être réunis grâce aux chanteurs 10 de rue. Pour le reste, le mouvement mise sur une campagne publicitaire beaucoup plus dure qu’à l’accoutumée, comme on peut le voir sur les photos ci-contre : des visages coupés en deux, moitié souriants, moitié ravagés. Entre les deux, un divorce, un décès ou une faillite. « Face à la 15 compétition actuelle en termes de recherche de dons, nous sommes obligés de nous démarquer, admet Martin Künzi, responsable marketing et communication. Comme nous avons peu de moyens publicitaires, nous avons décidé de faire quelque chose de choquant pour attirer l’attention. » 20 Provoquer pour mieux communiquer, pour faire pitié peut- être. Nombre de campagnes n’hésitent pas à bousculer les consciences. Ainsi, en novembre, Terre des hommes a envoyé par la poste un carton avec mention : « Conservez précieusement ce carton. C’est le seul matelas. Pour vous et votre petite sœur. » Pierre Zwahlen, porte-parole de l’organisation, 25 se réjouit : « Le succès est énorme. Nous recevons environ 60 000 francs par jour. Cela dit, il ne suffit pas de choquer. La campagne de 2009 intitulée “Investissez dans un enfant des rues” a été la plus mauvaise de notre histoire parce qu’elle ne correspondait pas à nos valeurs. Nous communiquons généralement par des photos de bambins souriants ; l’idée est plutôt de montrer le résultat de notre action. » 30 Amnesty International, connu pour ses slogans qui frappent les esprits, appelle également à la retenue dans les images. « Nous avons décidé il y a une dizaine d’années de ne pas utiliser de clichés trop choquants. On peut parler d’une situation terrible sans montrer un dos lacéré. Sinon, cela peut être repoussant au lieu de créer de l’empathie. Néanmoins, l’image permet parfois de réaliser ce qui se passe », souligne Manon Schick, secrétaire générale. – 5 – M14/2/ABFRE/HP1/FRE/TZ0/XX/T 35 La dignité de la personne devient alors un élément central. « Nous refusons d’exhiber un bébé mourant et entouré de mouches pour évoquer une crise nutritionnelle », précise Emma Amado, porte-parole de Médecins sans frontières Suisse. Photographes prestigieux Comment quitter le terrain de l’émotion pure ? En se plaçant sur celui de l’esthétique. Un nombre croissant d’organisations font appel à des photographes reconnus pour alimenter 40 leurs banques d’images. Le Comité international de la Croix-Rouge, par exemple, engage régulièrement des photographes comme James Nachtwey. « Notre centre orthopédique à Kaboul a déjà été photographié et filmé des tas de fois, mais avec James Nachtwey, c’est juste autre chose, se félicite Jean Milligan, chargée de ce partenariat. Collaborer avec des photographes aussi prestigieux nous permet de gagner l’intérêt des médias, qui parlent, 45 dès lors, des conflits oubliés. » D’après un article de Caroline Stevan sur le site www.letemps.ch (2011) Photo: © CICR/VII/NACHTWEY, James Kaboul. Centre orthopédique du CICR. La vie d’un paraplégique souffrant de lésions à la colonne vertébrale est extrêmement difficile, et ce d’autant plus en Afghanistan. Les proches jouent un rôle important dans les soins et la guérison des patients. Cette photo montre des patients du centre de réadaptation physique du CICR à Kaboul qui s’entraînent à marcher avec des appareils orthopédiques et l’aide de leurs proches. Il faut au moins deux mois pour préparer uploads/Sante/ french-b-paper-1-text-booklet-hl-french.pdf
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- Publié le Oct 03, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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